Dans un moment bouleversant et inattendu lors d’un épisode de Tout le monde veut prendre sa place, Nagui, visiblement touché, découvre en direct que c’est une figure marquante de son propre passé qui a transmis à une candidate le goût de la lecture, déclenchant chez lui une vive émotion mêlée de souvenirs personnels et de gratitude, une séquence rare et sincère qui rappelle combien la culture peut relier les âmes au-delà des générations – cliquez sur le lien pour en savoir plus.

L’émission « Tout le monde veut prendre sa place », animée avec brio par Nagui depuis des années, est souvent le théâtre de moments drôles, instructifs, parfois touchants. Mais ce jour-là, c’est une séquence d’une intensité rare qui s’est jouée sur le plateau. Une candidate, interrogée sur son rapport à la lecture, livre une réponse simple, presque anodine en apparence. Et pourtant, ses mots vont déclencher une vague d’émotion inattendue chez l’animateur.

La candidate raconte que, durant son enfance, elle n’aimait pas particulièrement lire. Elle préférait courir, jouer dehors, ou regarder des dessins animés. Mais un jour, à l’école primaire, un professeur passionné lui lit à voix haute quelques extraits d’un roman. Sa voix, son intonation, et surtout la manière dont il faisait vivre les personnages, ont capté son attention comme jamais auparavant. Depuis ce jour, elle n’a jamais cessé de lire. Chaque livre devenait une aventure, chaque page une porte vers l’imaginaire.

Nagui, curieux comme à son habitude, lui demande : « Vous vous souvenez du nom de ce professeur ? » La candidate sourit. « Bien sûr, je ne l’oublierai jamais. C’était Monsieur M. Et je crois… je suis même certaine qu’il vous a eu comme élève aussi, au collège Montaigne à Nîmes. »

Un silence se fait sur le plateau. Nagui cligne des yeux, visiblement ému. Il reste un instant sans voix. Puis murmure : « Monsieur M… mais oui… » On sent que quelque chose de profond vient de le toucher. Il explique alors que ce même professeur a aussi marqué sa jeunesse. Que c’est lui qui lui a fait découvrir le plaisir des mots, la puissance des histoires, le goût du théâtre et des récits bien racontés. « C’est incroyable, souffle-t-il. Je n’ai pas pensé à lui depuis des années, et là, vous me le ramenez en plein cœur. »

Ce moment suspendu, d’une sincérité désarmante, bouleverse non seulement Nagui, mais aussi le public présent. Car il rappelle une vérité simple mais essentielle : ce sont parfois des rencontres discrètes, des gestes modestes, qui changent durablement une vie.

Nagui poursuit en racontant une anecdote. Un jour, adolescent, il devait faire un exposé sur un livre qu’il n’avait pas lu. Monsieur M., au lieu de le punir, lui a demandé pourquoi. Puis, sans le gronder, il lui a lu un passage à voix haute. « Et là, j’ai compris que la lecture n’était pas une corvée, mais une chance », se souvient-il.

Ce professeur, disparu depuis quelques années, ressurgit soudainement à travers les paroles d’une candidate. Deux trajectoires, deux époques, deux parcours très différents, réunis par l’influence silencieuse mais durable d’un éducateur passionné. Cette scène prouve que l’éducation ne se limite pas à transmettre un programme : elle peut allumer une flamme qui brûlera toute une vie.

Après l’émission, Nagui confiera aux techniciens qu’il n’avait jamais été aussi ému sur un plateau depuis longtemps. « C’est comme si un fantôme bienveillant était venu me rappeler d’où je viens, et pourquoi je fais ce métier. »

Cette séquence, captée en direct, n’a rien de spectaculaire. Pas d’effet de mise en scène, pas de musique dramatique. Juste des regards, des mots, un silence. Et pourtant, c’est précisément ce dépouillement qui rend le moment si fort. Il touche quelque chose d’universel : la reconnaissance envers ceux qui, dans l’ombre, ont ouvert nos esprits.

Beaucoup de téléspectateurs ont réagi après la diffusion. Sur les réseaux sociaux, les messages se sont multipliés. « J’ai pleuré devant ma télé », écrit une internaute. Un autre ajoute : « Merci à Nagui d’avoir partagé cette émotion avec autant de pudeur. » Certains ont même cherché à retrouver la trace de ce fameux professeur, preuve que son influence continue bien au-delà de sa propre vie.

La lecture, souvent perçue comme une activité solitaire, prend ici une dimension collective. Elle relie, rassemble, traverse le temps. Elle devient un vecteur d’émotion partagée, de mémoire commune.

Ce moment de télévision, sans prétention, rappelle que derrière les jeux, les rires et les buzz, il y a des instants de grâce. Des instants où l’humain reprend le dessus. Où l’on oublie les caméras pour ne garder que l’essentiel : une parole sincère, un souvenir, une gratitude.

Et si cet épisode restera dans les mémoires, ce n’est pas parce qu’il était spectaculaire, mais parce qu’il était vrai. Simplement vrai.