LA QUESTION QUI A PIÉGÉ TOUT LE MONDE ! 🏝️💥 Personne ne s’y attendait… En plein milieu de l’émission, une interrogation sur une célèbre île française a provoqué un grand moment de solitude. Même les meilleurs candidats auraient hésité. Quelle est cette terre de beauté divisée en deux départements ? La réponse est plus fascinante que vous ne l’imaginez ! 🤫 Ne ratez pas cette anecdote captivante, tous les détails sont dans le premier commentaire ! ⬇️

Le silence s’installe sur le plateau des “12 Coups de Midi”. Les lumières vives, les sourires habituels et l’énergie débordante de Jean-Luc Reichmann semblent suspendus dans le temps. Face à lui, le Maître de Midi, auréolé de ses victoires précédentes, affiche un air de concentration intense. La question qui vient de tomber est de celles qui paraissent anodines, presque trop simples pour une émission de ce niveau. Pourtant, dans sa simplicité, elle recèle un piège redoutable, un de ces détails de la culture générale française que l’on pense connaître, mais qui, sous la pression, s’évapore.

“Parmi les grandes îles françaises”, articule lentement Jean-Luc Reichmann, savourant l’instant, “laquelle est administrativement divisée en deux départements ?”

Un murmure parcourt le public. Les visages se tournent, les esprits s’emballent. La France, ce pays que des millions de téléspectateurs croient connaître sur le bout des doigts, vient de révéler une de ses subtilités. Ce n’est pas une question sur un roi mérovingien ou une formule de physique quantique, mais une interrogation sur la géographie du quotidien, sur une terre que beaucoup ont visitée pour ses plages paradisiaques et ses montagnes sauvages. Cette île, c’est bien sûr la Corse.

La réponse, pour ceux qui la connaissent, est “La Corse”. Mais derrière cette simple réponse se cache une histoire riche, une identité forte et une organisation territoriale qui mérite bien plus qu’une simple mention dans un jeu télévisé. Ce moment de flottement sur le plateau est l’occasion parfaite de plonger au cœur de l’Île de Beauté, pour comprendre pourquoi et comment elle est devenue ce territoire unique à deux visages administratifs : la Haute-Corse et la Corse-du-Sud.

Un seul département, puis deux : une histoire de gestion et d’identité

Pour beaucoup, la Corse est une entité indivisible, une île au caractère si trempé qu’on peine à l’imaginer scindée. Pourtant, son histoire administrative est faite de séparations et de réunifications. Lorsque la Corse est intégrée à la France et que les départements sont créés en 1790, elle est d’abord un département unique, le département de Corse. Cependant, très vite, dès 1793, l’île est divisée en deux : le Golo (actuelle Haute-Corse) et le Liamone (actuelle Corse-du-Sud). Cette première séparation ne durera que jusqu’en 1811, date à laquelle Napoléon Bonaparte, enfant du pays, réunifie l’île en un seul et même département de Corse.

Pendant plus d’un siècle et demi, la Corse restera administrativement unie. Mais au fil du XXe siècle, les réalités démographiques, économiques et géographiques rendent la gestion de ce territoire montagneux de plus en plus complexe depuis un centre unique. L’idée d’une nouvelle scission refait surface, non pas pour diviser, mais pour mieux administrer. C’est finalement le 1er janvier 1976 que la réforme entre en vigueur : le département unique de la Corse est dissous pour donner naissance à deux nouveaux départements : la Haute-Corse (2B), avec Bastia pour préfecture, et la Corse-du-Sud (2A), avec Ajaccio comme chef-lieu.

Cette décision n’a pas été prise pour affaiblir l’identité corse, mais au contraire pour rapprocher les administrations des citoyens et mieux répondre aux spécificités de chaque micro-région.

La Haute-Corse (2B) : Le Nord authentique et sauvage

La Haute-Corse, c’est le visage d’une Corse fière de ses traditions, tournée vers l’Italie voisine. Son chef-lieu, Bastia, est une ville vibrante, avec son Vieux-Port pittoresque, sa citadelle imposante et son atmosphère bouillonnante. C’est le poumon économique du nord de l’île.

Mais la Haute-Corse, c’est avant tout des paysages à couper le souffle. Le Cap Corse, cette péninsule effilée qui pointe vers le nord, est une route spectaculaire où des villages de pêcheurs s’accrochent à flanc de montagne, dominant une mer tantôt turquoise, tantôt d’un bleu profond. C’est aussi la région de la Castagniccia, le berceau de l’âme corse, avec ses forêts de châtaigniers séculaires et ses villages perchés qui semblent défier le temps.

À l’ouest, la Balagne, surnommée “le jardin de la Corse”, offre un visage plus doux avec ses oliveraies, ses vergers et ses villes emblématiques comme Calvi et sa citadelle génoise, ou encore L’Île-Rousse. Le centre de la Haute-Corse est dominé par la montagne, avec Corte, l’ancienne capitale historique et intellectuelle de l’île, qui abrite encore aujourd’hui l’université de Corse. C’est une terre de caractère, où la nature est reine et où l’identité corse s’exprime avec force.

La Corse-du-Sud (2A) : Le Sud glamour et spectaculaire

La Corse-du-Sud, quant à elle, évoque souvent les plages les plus célèbres et les sites les plus photographiés. Son chef-lieu, Ajaccio, la cité impériale, vit au rythme du souvenir de son plus célèbre enfant, Napoléon Bonaparte. C’est une ville élégante, ouverte sur un golfe magnifique, qui sert de porte d’entrée à un territoire d’une beauté époustouflante.

Le sud de l’île est un enchaînement de merveilles naturelles. Qui n’a pas entendu parler des plages de Palombaggia ou de Santa Giulia, près de Porto-Vecchio, avec leur sable blanc et leurs eaux cristallines dignes des Caraïbes ? Plus au sud encore, Bonifacio, perchée sur ses falaises de calcaire blanc, offre un spectacle saisissant, une ville suspendue entre ciel et mer.

Mais la Corse-du-Sud ne se résume pas à son littoral. L’intérieur des terres est tout aussi spectaculaire, avec les Aiguilles de Bavella, ces pics de granit déchiquetés qui offrent des panoramas et des sentiers de randonnée inoubliables. C’est aussi dans ce département que se trouvent les célèbres Calanques de Piana, un site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, où la roche rouge sculptée par l’érosion plonge dans une mer d’un bleu intense. C’est une terre de contrastes, alliant le faste de ses stations balnéaires à la rudesse et à la majesté de ses montagnes.

Une île, deux départements, une seule âme

Retour sur le plateau des “12 Coups de Midi”. Le candidat, après une longue hésitation, finit par donner la bonne réponse. Un “ouf” de soulagement parcourt l’assistance. Jean-Luc Reichmann, avec sa bienveillance habituelle, en profite pour glisser une anecdote, rappeler la beauté de l’île et la richesse de sa culture.

Car c’est là toute la magie de la Corse. Malgré sa division administrative, l’île conserve une identité culturelle et sociale d’une puissance rare. Qu’ils soient de Bastia ou d’Ajaccio, de Calvi ou de Porto-Vecchio, les Corses partagent une langue, une histoire, une musique (les polyphonies corses), une gastronomie et, surtout, un attachement viscéral à leur terre. La rivalité, parfois taquine, entre les deux départements, notamment dans le football, ne fait que renforcer ce sentiment d’appartenance à une communauté unique.

Une simple question dans un jeu télévisé a ainsi ouvert une fenêtre sur un monde. Elle a rappelé à des millions de Français que la géographie de leur propre pays recèle des trésors d’histoire et de culture. La Corse, avec ses deux départements, n’est pas une île divisée, mais une île à double facette, offrant une diversité et une richesse qui en font, à juste titre, l’Île de Beauté.