Scandale đŸ’„ : GĂ©rard Lanvin rĂšgle ses comptes Ă  74 ans et balance les noms de cinq personnalitĂ©s qu’il refuse de revoir, mĂȘme “sur un plateau ou dans une loge”. “Ils savent ce qu’ils m’ont fait”, confie-t-il dans une interview oĂč tout bascule : amitiĂ©s brisĂ©es, contrats sabotĂ©s, coups bas Ă  rĂ©pĂ©tition
 Le monstre sacrĂ© du cinĂ©ma français ne cache plus rien. Entre colĂšre et dĂ©livrance, il revient sur les annĂ©es sombres de sa carriĂšre, celles qu’il qualifie de “pur poison”. Une confession crue, sans filtre, qui fait trembler plusieurs visages connus
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Pendant des dĂ©cennies, GĂ©rard Lanvin a incarnĂ© l’image du comĂ©dien franc, direct, sans compromis. Une gueule du cinĂ©ma français, capable d’alterner entre la tendresse brute et la colĂšre contenue. Mais derriĂšre ce charisme rugueux, il y a un homme blessĂ©, trahi, fatiguĂ© de se taire. Aujourd’hui, Ă  74 ans, il se livre comme jamais, dans une confession qui secoue le monde du cinĂ©ma : cinq personnes, selon lui, ont franchi la ligne rouge. Et il ne leur pardonnera jamais.

Tout commence dans un entretien donnĂ© Ă  un mĂ©dia culturel. On s’attendait Ă  un hommage Ă  sa carriĂšre, Ă  des souvenirs de tournage. Mais GĂ©rard Lanvin, le regard dur, la voix posĂ©e, s’éloigne du ton convenu. “Il y a des choses qu’on garde trop longtemps”, dit-il. “Moi, j’ai dĂ©cidĂ© de vider mon sac.”

DerriĂšre cette phrase, une bombe : cinq noms, cinq visages connus. Des hommes et des femmes qui, selon lui, l’ont “piĂ©tinĂ© quand il n’était plus utile”. “Ils savent ce qu’ils ont fait. Je ne les citerai pas ici, par respect pour ma famille, mais qu’ils sachent : je n’oublie rien.”

Ce ton, mi-mesuré, mi-tranchant, résume toute la personnalité du comédien. Pendant quarante ans, Lanvin a construit sa réputation sur une intégrité rare. Mais le monde du cinéma, lui, ne pardonne pas la droiture. DerriÚre les sourires et les poignées de main, il y a les coups bas, les promesses trahies, les portes qui se ferment.

“À une Ă©poque, j’étais partout, raconte-t-il. Et du jour au lendemain, certains ont dĂ©cidĂ© que je ne devais plus l’ĂȘtre. Parce que je disais non. Parce que je ne voulais pas jouer le jeu.”

L’un de ces “non” aurait coĂ»tĂ© Ă  Lanvin un rĂŽle majeur dans une production internationale. “On m’a rayĂ© d’une liste pour avoir refusĂ© un dĂźner. VoilĂ  comment ça marche.”

Mais le plus douloureux, selon lui, ce n’est pas la perte de contrats, c’est la trahison humaine. “J’ai cru en des gens. Des amis, pensais-je. Ils m’ont utilisĂ©, puis jetĂ©.” Sa voix se brise Ă  peine, mais le regard reste ferme. “Je n’ai pas besoin de vengeance. J’ai juste besoin que les choses soient dites.”

Autour de lui, ses proches confirment : GĂ©rard a vĂ©cu des annĂ©es de dĂ©sillusion, surtout aprĂšs le dĂ©cĂšs de plusieurs compagnons de route du cinĂ©ma français. “Il a vu le systĂšme changer, se durcir. Lui, il vient d’une Ă©poque oĂč la parole valait plus qu’un contrat,” confie un ami de longue date.

Ce dĂ©senchantement se ressent jusque dans ses derniers rĂŽles. Dans “Le fils Ă  Jo” ou “Papi-Sitter”, derriĂšre la comĂ©die, il y a toujours une forme de mĂ©lancolie, de luciditĂ© sur le monde. “Je joue souvent des types blessĂ©s, c’est pas un hasard”, admet-il. “Le cinĂ©ma, c’est un miroir. Parfois, il renvoie des visages qu’on n’a plus envie de voir.”

Mais dans cette confession, il ne s’agit pas seulement de rĂ©gler des comptes. C’est aussi une libĂ©ration. “À mon Ăąge, j’ai plus rien Ă  prouver. Alors je dis ce que je pense. Sans peur.”

Il Ă©voque l’un de ces “cinq noms” comme un producteur trĂšs influent. “Il m’a promis un film, il m’a menti. DerriĂšre, j’ai perdu deux ans de ma vie. Deux ans oĂč je n’ai rien tournĂ©. Et quand je l’ai revu, il m’a serrĂ© la main comme si de rien n’était.”

Un autre serait un comĂ©dien devenu rĂ©alisateur, un “faux frĂšre” selon ses mots. “Il m’a volĂ© une idĂ©e, un scĂ©nario que j’avais commencĂ© Ă  Ă©crire. Il a juste changĂ© les noms, et c’est sorti sous son nom. Le pire ? Il a gagnĂ© un prix avec.”

Face Ă  ces rĂ©vĂ©lations, les journalistes prĂ©sents sont restĂ©s interdits. Lanvin n’a pas donnĂ© les noms, mais tout le monde dans le milieu semble savoir de qui il parle. Certains craignent que cette sortie ne rouvre de vieilles querelles. D’autres saluent son courage.

“Je n’ai pas peur de mourir avec des vĂ©ritĂ©s en moi. Si j’ai quelque chose Ă  dire, je le dis. MĂȘme si ça dĂ©range.”

À 74 ans, l’acteur semble plus libre que jamais. Il parle de son passĂ© sans filtre, de ses douleurs sans honte. “J’ai fait des erreurs aussi, je ne suis pas un saint. Mais jamais je n’ai trahi par intĂ©rĂȘt. Jamais.”

Ses paroles rĂ©sonnent comme un manifeste : celui d’un homme qui, aprĂšs des dĂ©cennies de silence, reprend le contrĂŽle de son histoire. “On m’a souvent dit que j’étais dur, froid, inaccessible. En rĂ©alitĂ©, j’étais juste blessĂ©. Et quand on est blessĂ©, on se protĂšge.”

La confession de GĂ©rard Lanvin ne se termine pas sur la rancune, mais sur une Ă©trange paix. “Je leur souhaite de trouver la sĂ©rĂ©nitĂ©. Moi, je l’ai trouvĂ©e, justement en parlant.”

Et dans un sourire rare, presque tendre, il ajoute :
“À mon ñge, pardonner, c’est possible
 mais oublier, jamais.”

Un aveu simple, brutal et d’une sincĂ©ritĂ© dĂ©sarmante — Ă  l’image de GĂ©rard Lanvin lui-mĂȘme.