C’est un retour très attendu mais qui ne fait déjà pas l’unanimité : pour la première fois depuis des décennies, « Intervilles » revient à l’écran… sans ses célèbres vachettes ! Nagui, producteur de la nouvelle version, vient de confirmer la nouvelle et déclenche une vague de réactions inattendues. Que cache cette décision radicale ? Pressions politiques ? Lobbies animalistes ? Ou simple volonté de moderniser un programme jugé dépassé ? Ce choix bouleverse les fans de la première heure et divise profondément le public. Une émission culte sur le point de changer d’âme ? Cliquez sur le lien pour tout comprendre.

« Intervilles » : Nagui confirme qu’il n’y aura pas de vachettes dans la nouvelle version de l’émission culte

Le retour de l’émission mythique « Intervilles » était attendu avec une certaine impatience par les nostalgiques des jeux télévisés à l’ancienne. Créée en 1962, l’émission avait marqué plusieurs générations par ses épreuves loufoques, ses communes rivales, et surtout… ses fameuses vachettes, ces vaches landaises qui semaient la panique sur le plateau. Mais à la surprise générale, Nagui, producteur de la nouvelle version, vient de confirmer que les vachettes ne feront plus partie du programme. Un choix qui, loin de faire l’unanimité, divise profondément les téléspectateurs et relance un débat de fond sur l’évolution de la télévision.

Nous n'avons pas besoin de cela" : Nagui explique pourquoi il n'y aura pas  de vachettes dans "Intervilles" - Le Pays Roannais

Lors d’une interview accordée à France Inter, Nagui a annoncé sans détour : « Il n’y aura pas de vachettes. Ce n’est pas négociable. Ce n’est plus en adéquation avec les valeurs actuelles. » Cette déclaration, aussi nette que tranchée, a été immédiatement relayée par l’ensemble des médias. Pour le célèbre animateur, il s’agit d’un positionnement clair en faveur du bien-être animal, qu’il défend depuis plusieurs années dans ses prises de parole publiques.

Mais cette décision ne plaît pas à tout le monde. Les critiques n’ont pas tardé à fuser, notamment sur les réseaux sociaux où de nombreux fans historiques de l’émission ont exprimé leur déception, voire leur colère. « Sans vachettes, ce n’est plus Intervilles », peut-on lire dans des centaines de commentaires. D’anciens animateurs, comme Olivier Chiabodo ou Patrice Laffont, ont également donné leur avis : « C’est comme faire Fort Boyard sans les tigres ou Koh-Lanta sans les épreuves physiques. Les vachettes faisaient partie de l’ADN de l’émission. »

Pour d’autres en revanche, il était temps de tourner la page. Des associations de protection animale, telles que L214 ou la Fondation Brigitte Bardot, saluent un progrès majeur. « Nous nous battons depuis longtemps pour que les animaux ne soient plus utilisés comme objets de divertissement. Cette décision est courageuse », a affirmé un porte-parole de L214. Il est vrai que les vachettes, bien que non blessées pendant l’émission, étaient souvent soumises à un stress intense sous les projecteurs, la musique, les cris et les chutes des candidats.

Derrière cette polémique se cache en réalité une question plus large : comment faire évoluer une émission culte sans la dénaturer ? Peut-on adapter un format aussi ancré dans la mémoire collective sans trahir ses origines ? Nagui semble convaincu que oui. Il promet une version renouvelée, plus écologique, plus inclusive, et surtout, plus respectueuse des sensibilités modernes. « L’humour, la compétition, le folklore régional seront toujours là. Mais il faut arrêter de croire que faire rire implique forcément de faire courir une vache derrière un homme déguisé. »

Nagui annonce des vachettes "en mousse" pour la nouvelle version du jeu " Intervilles" - La DH/Les Sports+

Le producteur évoque aussi une volonté de s’adresser à une nouvelle génération. « Les jeunes ne regardent plus la télévision de la même manière. Ils sont plus sensibles à certaines causes, plus critiques aussi. Il faut les écouter. » Il affirme avoir conçu de nouvelles épreuves, tout aussi spectaculaires, mais sans souffrance animale. Des extraits dévoilés en avant-première montrent des défis aquatiques, des parcours d’obstacles, et même des épreuves en réalité augmentée.

Cependant, les tensions ne retombent pas. Certains élus du sud-ouest, région d’origine des vachettes landaises, dénoncent un « abandon de la tradition locale ». Le maire de Dax s’est même dit « blessé » par cette décision, qu’il considère comme une remise en cause de la culture taurine non violente. Des pétitions circulent pour demander le retour des vachettes, tandis que d’autres réclament carrément la fin du programme s’il n’assume plus son héritage.

Face à cette tempête médiatique, Nagui garde le cap. Il affirme que les polémiques sont inévitables dès qu’on touche à un monument télévisuel. « L’objectif n’est pas de plaire à tout le monde, mais de proposer un programme cohérent avec l’époque. Et surtout, de faire rire sans faire souffrir. » Une philosophie qui lui vaut autant d’admirateurs que de détracteurs.

Intervilles » 2025 : Nagui relance le jeu culte sans vachettes - The Media  Leader

Le tournage de la nouvelle version est déjà en cours et la diffusion est prévue pour la rentrée prochaine sur France 2. Le casting des villes participantes a été revu, les animateurs choisis sont issus de la nouvelle génération, et un accent particulier est mis sur l’écologie et la diversité. Des experts en communication de crise ont été mobilisés pour anticiper d’éventuels nouveaux contrecoups médiatiques.

En fin de compte, cette décision pourrait bien être le symbole d’un changement plus profond dans le paysage audiovisuel français. Une télévision plus responsable, plus consciente des enjeux éthiques, quitte à froisser quelques traditions. « Intervilles » version Nagui ne sera peut-être pas celle que l’on a connue, mais elle reflète un monde en mutation, où le rire ne peut plus être synonyme de peur, fût-elle déguisée en folklore.