Cachée dans les hauteurs de Montmartre, leur maison semble tout droit sortie d’un film d’auteur : murs patinés, escaliers en colimaçon, objets chinés, et une vue à couper le souffle. Nagui et Mélanie Page ouvrent enfin les portes de ce lieu unique, chargé d’histoires et de secrets. Pourquoi ont-ils refusé de moderniser ce bijou d’authenticité ? Quelle symbolique se cache derrière chaque pièce ? Leur cocon hors du temps fascine autant qu’il interroge. Une visite inédite, bouleversante et poétique : cliquez sur le lien pour tout découvrir.

Nagui et Mélanie Page : leur maison de Montmartre, entre poésie, désordre et authenticité

Sur les hauteurs de Montmartre, entre les escaliers qui grimpent vers le Sacré-Cœur et les ruelles pavées bercées par les artistes de rue, se cache une maison que peu auraient soupçonné. À première vue, rien d’extravagant. Une façade discrète, quelques volets bleus écaillés, une glycine envahissante. Et pourtant, c’est là que vivent depuis des années Nagui, l’un des animateurs les plus connus de France, et sa compagne Mélanie Page, actrice au charme discret.

Mais ce n’est pas une simple maison. C’est un univers. Un refuge. Une œuvre en soi.

Un choix de cœur, pas de luxe

Nagui et Mélanie auraient pu s’installer dans une villa de rêve à Neuilly, ou dans un duplex ultra-moderne à Paris. Mais ils ont préféré cette bâtisse ancienne, biscornue, bancale parfois, mais terriblement vivante.

« On est tombés amoureux de cet endroit dès la première visite », confie Mélanie. « Il y avait quelque chose dans l’air, une vibration, un passé. »

Loin des standards de l’immobilier de luxe, la maison se distingue par son caractère : les sols craquent, les portes grincent, mais chaque recoin raconte une histoire. Le couple n’a jamais voulu “effacer” cette mémoire. Au contraire, ils l’ont embrassée.

Une déco entre bazar et cinéma

À l’intérieur, la décoration tranche avec ce qu’on pourrait attendre d’un couple médiatisé. Pas de design épuré, pas de lignes droites, ni de domotique dernier cri. Ici, chaque meuble semble avoir été choisi pour une raison. Mélanie adore chiner : fauteuils années 30, miroirs art déco, lampes industrielles récupérées dans un ancien théâtre. Nagui, lui, collectionne les objets insolites : vieilles radios, affiches de films égyptiens, jeux de société rétro.

Dans le salon, une grande bibliothèque grignote tout un mur. Des centaines de livres, mais aussi des vinyles, des carnets de notes, des photos de famille. Un joyeux désordre organisé.

« Ce n’est pas Instagrammable », sourit Nagui. « Mais c’est chez nous. »

Une maison qui vit

La maison n’a jamais cessé d’évoluer. Une pièce est devenue salle de musique. Une autre, bureau pour les projets de Mélanie. Les enfants y ont grandi, couru, dessiné sur les murs. Le couple n’a jamais cherché à figer l’espace. Au contraire, il change au gré des saisons, des humeurs, des envies.

Dans la cuisine, rien de sophistiqué. Une grande table en bois usée par les années, des casseroles suspendues, un frigo couvert de magnets. C’est là qu’ils aiment recevoir leurs amis, parfois à l’improviste.

« On cuisine, on rit, on refait le monde », dit Mélanie. « La maison est pleine de vie. »

Un jardin secret

À l’arrière de la maison, une petite cour. Quelques plantes sauvages, des herbes folles, un vieux banc en fer forgé. Mélanie y passe des heures à lire, à méditer, ou simplement à écouter les bruits du quartier. Nagui, lui, y joue parfois de la guitare en cachette, loin des caméras.

Ils refusent d’aménager l’espace en jardin “moderne”. « On aime que ça pousse un peu dans tous les sens », explique-t-elle. « Comme la vie. »

Des souvenirs dans les murs

Chaque coin de la maison contient un fragment de leur histoire. Le miroir fendu de la salle de bains ? C’est là que Mélanie s’est préparée pour une avant-première importante. Le parquet rayé du couloir ? Une trace laissée par le vélo de leur fils, lors de ses premiers essais. Le canapé tâché du salon ? Le résultat d’une fête d’anniversaire arrosée.

« On aurait pu tout refaire, tout uniformiser », avoue Nagui. « Mais on préfère garder les traces. Elles font partie de nous. »

Une vision du bonheur différente

Pour beaucoup, vivre dans une maison ancienne, pas toujours pratique, avec des imperfections visibles, semble inconcevable. Mais pour Nagui et Mélanie, c’est une forme de liberté. Ils rejettent le luxe clinquant, l’esthétique parfaite des magazines.

« Le vrai luxe, c’est de vivre dans un endroit qui nous ressemble, pas dans un décor imposé », dit Mélanie.

Ils affirment n’avoir jamais montré leur maison avant aujourd’hui, car elle leur semblait trop intime. Mais ils ont senti que le moment était venu de partager une autre facette d’eux-mêmes, loin des plateaux télé.

Des projets artistiques à domicile

Le couple envisage d’utiliser la maison pour de futurs projets artistiques. Mélanie rêve d’y organiser des lectures intimistes, des ateliers d’écriture, voire des petits concerts privés. Nagui, lui, imagine un documentaire sur la “maison qui parle”, où chaque objet aurait sa voix.

« Ce serait une façon de transmettre autre chose au public : une émotion, une ambiance, une vérité. »

Conclusion

Dans un monde où tout doit être propre, net, esthétique et vendable, la maison de Nagui et Mélanie Page détonne. Elle est rugueuse, imparfaite, mais profondément humaine. Elle parle de choix, d’amour, de racines. Elle montre qu’il est possible de vivre différemment, sans suivre les diktats du paraître.

Et surtout, elle prouve que parfois, le plus bel endroit du monde n’est pas celui qui en jette… mais celui qui réchauffe le cœur.