Arielle Dombasle refuse à plusieurs reprises « Les 12 Coups de Midi » : Jean-Luc Reichmann sous le choc d’un désintérêt qu’il ne soupçonnait pas, ses mots pleins de pudeur mais chargés d’amertume font réagir ses fans – cette distance entre deux univers télévisuels révèle une tension insoupçonnée. Cliquez sur le lien pour tout comprendre.

Il arrive parfois, dans le monde feutré du spectacle et de la télévision, qu’un simple mot non prononcé ou une invitation ignorée suffisent à creuser une fracture silencieuse mais douloureuse. C’est précisément ce qu’a vécu Jean-Luc Reichmann, l’animateur emblématique de Les 12 Coups de Midi, après avoir appris, de manière indirecte, qu’Arielle Dombasle aurait décliné à plusieurs reprises une proposition de participation à son émission.

Tout commence par une simple interview accordée par Reichmann à une radio nationale. Un moment banal, sans enjeu apparent. Et pourtant, au détour d’une question sur les personnalités qu’il rêverait d’accueillir dans son programme, il laisse échapper une confidence inattendue. « Arielle Dombasle ? Je crois qu’elle n’a jamais voulu venir. Apparemment, elle ne voit pas l’intérêt de ce genre d’émissions. »

À ces mots, le ton se fait plus doux, presque amer. L’animateur, d’ordinaire si enjoué, si solaire, semble, pour une fois, réellement touché. Car derrière cette révélation se cache un attachement réel. « J’ai toujours eu une forme de fascination pour Arielle, pour son univers, sa façon d’être en dehors du temps. Je pensais, peut-être naïvement, qu’on partageait une idée commune de la télévision : accessible, généreuse, tournée vers les gens. »

Ce rejet, même s’il n’a jamais été exprimé en face, semble avoir laissé une trace. Selon Reichmann, plusieurs membres de son équipe auraient tenté, à différentes reprises, de contacter l’entourage de la chanteuse et comédienne. À chaque fois, la réponse aurait été la même : Arielle ne souhaite pas apparaître dans des formats « trop populaires ». Une phrase qui, si elle n’est pas confirmée directement, suffit à créer un malaise.

Pourquoi ce refus ? Pourquoi une telle distance ? Le mystère reste entier. Arielle Dombasle, connue pour son raffinement, son univers baroque et son amour des arts, a toujours cultivé une image d’artiste à part. Très proche de la scène intellectuelle parisienne, elle fréquente les plateaux de La Grande Librairie, les studios d’Arte ou les salons feutrés de la haute culture. Un univers bien différent de celui des midis de TF1, rythmés par l’humour bon enfant, les candidats du quotidien, et les applaudissements spontanés.

Mais pour Reichmann, cette opposition est injuste. « Ce que les gens ne voient pas, c’est à quel point Les 12 Coups de Midi peut aussi être un lieu de transmission, de partage, de culture populaire au sens noble. Il n’y a pas de petit écran, il n’y a que des façons différentes d’aimer le public. »

Sur les réseaux sociaux, la réaction ne s’est pas fait attendre. Nombreux sont les fans de l’émission à avoir exprimé leur soutien à Reichmann. « Il ne mérite pas ça », écrit une internaute. « Il a toujours accueilli tout le monde avec bienveillance. » D’autres s’en prennent directement à Dombasle, qu’ils accusent de snobisme. « Elle se croit au-dessus, mais elle oublie que c’est le public populaire qui l’a aimée d’abord. »

D’autres voix, plus nuancées, appellent à la compréhension. « Arielle est une artiste singulière. Elle a ses préférences, ses codes. Peut-être que l’émission ne lui correspond tout simplement pas. » Un commentaire qui reflète une réalité : dans un paysage télévisuel aussi vaste, il est naturel que tous les univers ne se croisent pas.

Mais ce qui émeut le plus dans cette histoire, c’est la pudeur avec laquelle Jean-Luc Reichmann a exprimé sa déception. À aucun moment il ne critique directement Arielle. Il ne cherche ni le conflit, ni la polémique. Juste une forme de reconnaissance. Un pont tendu, resté suspendu. « J’aurais aimé, un jour, qu’on se croise. Qu’on échange. Juste ça. »

Ce souhait inassouvi, cette absence de réponse, lui donne un goût d’inachevé. Car dans un monde où l’apparence est souvent reine, où tout va vite, cette histoire dévoile autre chose : une sensibilité. Un homme blessé, non par orgueil, mais par l’idée que son invitation n’était pas « assez digne ». Comme si sa générosité télévisuelle ne trouvait pas d’écho.

Au fond, cette anecdote en dit long sur deux visions de la télévision. D’un côté, celle de Reichmann : populaire, accessible, proche des gens, fondée sur la spontanéité. De l’autre, celle – supposée – d’Arielle Dombasle : plus élitiste, plus exigeante, construite autour d’un imaginaire presque aristocratique. Deux mondes qui peuvent se croiser… ou rester à jamais parallèles.

Dans les jours qui ont suivi, ni Arielle Dombasle ni son entourage n’ont réagi publiquement. Un silence qui, pour certains, confirme l’éloignement. Pour d’autres, il n’est qu’un choix de discrétion. Après tout, faut-il vraiment se justifier de ne pas vouloir apparaître dans une émission ?

Mais pour Jean-Luc Reichmann, l’épisode reste marquant. Un petit accroc dans son immense parcours de fidélité et d’ouverture. Une blessure discrète, mais réelle. Et sans doute, quelque part, un regret qui ne s’effacera pas.