Après avoir remporté la somme impressionnante de 216 000 euros dans N’oubliez pas les paroles, Virginie, la maestro au parcours fulgurant, suscite la curiosité : qu’a-t-elle prévu de faire avec cet argent ? Voyage autour du monde ? Investissements ? Cadeaux luxueux ? Interrogée en coulisses, elle lève enfin le voile sur ses envies, ses priorités, et la mystérieuse idée qui lui trotte dans la tête depuis sa victoire — cliquez sur le lien pour découvrir ses projets étonnants et bien loin de ce que l’on imaginait.

Depuis son entrée dans l’arène de N’oubliez pas les paroles, Virginie n’a cessé d’impressionner. Avec son calme naturel, sa justesse vocale et sa mémoire redoutable, elle s’est hissée parmi les plus grandes maestros de l’émission. Et c’est avec un total de 216 000 euros qu’elle a quitté le plateau, sous une pluie d’applaudissements. Un parcours exceptionnel, mais une question subsiste : que compte-t-elle faire avec cette somme colossale ?

Rencontrée quelques jours après sa dernière émission, Virginie nous accueille dans un café tranquille de sa ville natale. Loin de l’agitation des projecteurs, elle affiche le même sourire serein qu’à la télévision. “Je suis encore un peu dans le brouillard, je ne réalise pas vraiment”, avoue-t-elle en riant. “Mais oui, j’ai commencé à réfléchir.”

Une telle somme ouvre évidemment un champ de possibilités très large. Et les suggestions, elle en a reçu beaucoup. “Mon entourage m’a dit : ‘Fais-toi plaisir ! Partez en voyage ! Change de voiture !’ Et bien sûr, j’y ai pensé. Mais je suis quelqu’un de plutôt simple, je n’ai jamais rêvé de luxe.”

Alors, pas de villa en bord de mer ni de sac à main de grande marque ? Elle sourit : “Non, ce n’est pas moi. En revanche, il y a une idée qui m’est venue.”

Cette fameuse idée, Virginie accepte enfin de la dévoiler. “Je suis professeur de musique depuis une quinzaine d’années dans un collège. Je vois au quotidien à quel point certains élèves n’ont pas accès aux instruments, aux stages, aux concerts. J’aimerais créer une petite structure associative pour leur offrir ça. Pas quelque chose de gigantesque, mais un local, quelques instruments, des ateliers avec des artistes locaux.”

Ce projet, elle y pense depuis longtemps, mais n’en avait pas les moyens. “Je me disais toujours : un jour, peut-être. Et là, ce jour est arrivé, sans que je m’y attende.”

Son initiative ne s’arrêterait pas à la seule pratique musicale. Elle envisage aussi d’y intégrer des ateliers d’écriture, de prise de parole, de confiance en soi. “La musique est une porte vers tellement d’autres choses. Elle m’a permis de m’exprimer, de me libérer de certaines peurs. J’aimerais transmettre ça.”

Pour autant, elle ne compte pas se priver totalement de plaisirs personnels. “J’ai quand même réservé un petit voyage avec mon mari. On partira quelques jours en Italie. On adore ce pays, la langue, la nourriture, l’art de vivre. Ce sera notre bulle de décompression.”

Côté vie quotidienne, pas de grands bouleversements prévus. “Je ne vais pas quitter mon travail. J’aime enseigner. L’émission m’a donné de la visibilité, mais je n’ai aucune envie de devenir une célébrité. Je suis bien là où je suis.”

Elle reconnaît néanmoins que ce passage à la télévision a changé son quotidien. “Je ne m’attendais pas à ce que les gens me reconnaissent dans la rue. C’est assez drôle. Les enfants dans mon collège m’ont accueillie comme une rockstar. Mais ils m’ont aussi posé plein de questions : ‘Madame, vous allez acheter une Lamborghini ?’ Je leur ai répondu : ‘Non, mais peut-être un nouveau piano pour la classe !’”

Son rapport à l’argent reste sain et réfléchi. “Je sais que 216 000 euros, c’est énorme, mais ce n’est pas une somme qui vous rend millionnaire. Si on veut en faire quelque chose de durable, il faut réfléchir, poser les choses calmement. Je vais prendre conseil, peut-être investir une petite partie, épargner pour mes enfants.”

Virginie n’oublie pas non plus la chance qu’elle a eue. “J’ai conscience que c’est un cadeau incroyable. J’ai gagné grâce à ma mémoire, ma voix, mais aussi grâce à un peu de chance. Je ne veux pas gâcher cette opportunité.”

Et son aventure à la télévision, compte-t-elle la prolonger ? “Je ne pense pas. On m’a proposé de participer à d’autres émissions, mais ce n’est pas ce que je recherche. Je suis montée sur scène parce que j’aime la musique. Pas parce que je veux être connue.”

Elle conclut l’entretien sur une note pleine d’humilité : “Si je peux utiliser cette victoire pour semer quelque chose de beau, alors ce sera la plus belle des réussites. Plus que l’argent, ce sont les rencontres, les messages reçus, les encouragements d’inconnus qui m’ont le plus touchée.”

Virginie repartira donc de cette aventure avec bien plus qu’un chèque. Elle repart avec un projet, une mission, et une profonde envie de redonner ce que la musique lui a offert. Et c’est sans doute là, dans cette générosité discrète, que réside le vrai pouvoir des maestros.