Animateur adulé, millionnaire discret, père inattendu : ce que Nagui exige vraiment de ses enfants va vous surprendre, entre autorité bienveillante et règles strictes… Cliquez sur le lien pour tout découvrir.

On connaît Nagui pour son humour ravageur, son charisme naturel et son incroyable longévité à la télévision française. Mais derrière l’écran, loin des projecteurs, l’animateur star cache une autre facette de sa vie : celle d’un père profondément impliqué, parfois rigide, mais toujours animé par l’amour et le souci de transmettre les bonnes valeurs à ses enfants.

Nagui est père de quatre enfants, dont trois avec sa compagne de longue date, l’actrice Mélanie Page. Une famille qu’il protège farouchement des regards extérieurs, préférant laisser ses enfants grandir loin du tumulte médiatique. Pas de photos sur Instagram, pas de tapis rouges en famille, pas de confidences télé : une pudeur assumée, nourrie par une conviction profonde. « Ils n’ont pas choisi d’être les enfants de quelqu’un de connu », dit-il avec calme.

Mais cette discrétion ne signifie pas distance. Au contraire. Nagui se considère comme un père très présent, voire un peu trop parfois. Il ne cache pas qu’il suit de près les études, les fréquentations, les choix de ses enfants. Il impose des limites strictes – sur les écrans, les réseaux sociaux, le temps passé sur les jeux vidéos. « Il y a des règles à la maison, et elles s’appliquent à tout le monde », confiait-il lors d’une interview rare. L’autorité, chez lui, n’est pas un gros mot. C’est une forme d’amour.

Cette rigueur vient d’un principe simple : il ne veut pas que ses enfants pensent que la vie est facile. « Le confort qu’ils ont aujourd’hui n’est pas une norme. C’est un privilège. Et ce privilège, il faut le mériter. » Nagui, qui a grandi dans une famille d’immigrés, sait ce que signifie le travail, l’effort, la patience. Et il entend bien transmettre ces valeurs, même si cela signifie dire non, même si cela crée des frustrations.

Ses enfants, par exemple, ne reçoivent pas d’argent de poche “automatique”. Ils doivent justifier de leurs besoins, présenter des arguments, apprendre à budgétiser. À la maison, tout le monde participe aux tâches ménagères. Pas de traitement de faveur pour “le fils de Nagui” ou “la fille de Nagui”. Et surtout, pas de passe-droit à l’école : il interdit formellement qu’on le mentionne dans les bulletins ou les rendez-vous avec les professeurs.

Mais cette fermeté est toujours accompagnée d’écoute. Nagui prend le temps de parler avec ses enfants, de répondre à leurs questions, même les plus complexes. Racisme, écologie, sexualité, politique : aucun sujet n’est tabou. Il encourage ses enfants à se forger leur propre opinion, à lire, à s’ouvrir au monde. Il les emmène au théâtre, au musée, les pousse à apprendre des langues étrangères, à voyager.

Il raconte avec émotion une conversation avec son fils aîné, alors que celui-ci lui demandait s’il devait faire un métier “sérieux” ou suivre sa passion. Nagui lui aurait répondu : « Tu peux faire ce que tu veux, à condition de le faire bien. De t’y investir. De ne pas tricher. » Une réponse à son image : exigeante, mais profondément libératrice.

Et quand on lui demande s’il aimerait que ses enfants suivent ses pas dans le monde du spectacle, il répond sans détour : « S’ils le veulent, qu’ils y aillent. Mais pas en comptant sur mon nom. Je veux qu’ils soient choisis pour ce qu’ils sont, pas pour ce que je suis. »

Ce souci de justice est constant dans son discours. Il sait que le nom “Nagui” ouvre des portes. Il sait aussi que cela peut créer des pressions, des attentes. Il essaie donc de désamorcer tout cela, en traitant ses enfants comme des individus à part entière, et non comme des extensions de lui-même.

Malgré la rigueur apparente, ceux qui le connaissent témoignent d’une grande tendresse. Nagui est du genre à cuisiner pour ses enfants, à leur glisser des petits mots dans leurs affaires, à inventer des rituels du soir. Il connaît leurs chansons préférées, leurs angoisses, leurs rêves. Il n’hésite pas à demander pardon s’il a été trop dur. « Être père, ce n’est pas être parfait. C’est être là, chaque jour, et essayer de faire de son mieux. »

Cette posture, mi-ferme mi-douce, semble porter ses fruits. Ses enfants sont décrits comme curieux, respectueux, indépendants. Ils n’affichent aucun signe d’arrogance ou de suffisance. Ils savent que leur père est célèbre, mais à la maison, il est avant tout celui qui prépare les pâtes, qui râle quand la lumière reste allumée, et qui danse comme un fou sur de vieux tubes des années 80.

Nagui sait que le monde dans lequel ses enfants grandissent est plus dur, plus rapide, plus instable que celui qu’il a connu. Il ne cherche pas à les protéger à tout prix, mais à les préparer. « Je ne veux pas qu’ils soient parfaits. Je veux qu’ils soient prêts. »

Et derrière chaque règle, chaque principe, il y a une immense tendresse. Il ne s’agit pas d’élever des enfants modèles, mais des êtres humains solides, sensibles, libres.

Lorsqu’on lui demande ce qu’il espère pour eux, il répond simplement : « Qu’ils soient heureux. Mais pas naïvement heureux. Heureux parce qu’ils auront trouvé leur voie, affronté leurs peurs, construit quelque chose de vrai. »

Dans ses yeux, quand il parle de ses enfants, on perçoit cette lueur particulière : celle d’un homme qui sait que sa plus grande réussite n’est pas sa carrière, mais la façon dont il les voit grandir. Pas en son image. Mais dans leur vérité.