À 75 ans, Philippe de Villiers sort du silence et frappe fort : dans un message enflammé adressé directement à Emmanuel Macron, l’ancien ministre lance un cri du cœur bouleversant — « Rendez aux Français les clés de la maison ! » — une formule qui enflamme les réseaux et relance la question explosive de la dissolution, divisant l’opinion et secouant l’Élysée jusque dans ses fondations… cliquez pour lire la suite.

Philippe de Villiers n’a rien perdu de son souffle gaulliste ni de sa verve souverainiste. À 75 ans, le fondateur du Puy du Fou et ancien ministre d’État revient sur le devant de la scène politique avec une charge frontale contre Emmanuel Macron. Dans une déclaration vibrante, mêlant colère et lyrisme, il a lancé un appel sans détour : « Monsieur Macron, rendez aux Français les clés de la maison ! Dissolvez l’Assemblée nationale ! » Une phrase qui a résonné comme un tonnerre dans la sphère politique, réveillant à la fois les nostalgiques de la droite classique et les déçus du macronisme.

Selon de Villiers, la France vit une crise d’autorité et de légitimité sans précédent. « Ce n’est plus une démocratie, c’est une copropriété illégitime », martèle-t-il dans un entretien accordé à un média conservateur. Il dénonce un président coupé du peuple, retranché dans son palais, entouré de technocrates et déconnecté de la réalité quotidienne. « Les Français n’ont plus la clé de leur pays. On leur a volé la serrure, on a changé les codes, et maintenant on leur demande de payer le loyer », lâche-t-il avec son sens de la formule bien connu.

Pour Philippe de Villiers, la solution est claire : rendre la parole au peuple. Il appelle Emmanuel Macron à dissoudre l’Assemblée nationale et à organiser de nouvelles élections législatives. « La France n’est pas une start-up. C’est une vieille maison, fragile mais magnifique, qui a besoin qu’on la restaure, pas qu’on la liquide », explique-t-il dans un ton à la fois grave et poétique. Ce cri du cœur s’inscrit dans un contexte de tension politique où le gouvernement peine à maintenir sa majorité et où le climat social s’assombrit.

Ses propos ont immédiatement provoqué un séisme médiatique. Les partisans du président y voient une provocation, voire une tentative de récupération politique. Les soutiens de de Villiers, eux, saluent le courage d’un homme libre, sans mandat, sans calcul, mais profondément attaché à la France. Sur les réseaux sociaux, ses mots ont été partagés des milliers de fois, accompagnés de hashtags comme #RendezLesClés ou #FranceEnColère.

Mais derrière la formule choc, il y a une analyse plus profonde de la situation nationale. Philippe de Villiers parle d’un pays « fracturé, fatigué, vidé de son âme ». Il évoque les campagnes abandonnées, les villes saturées, la désindustrialisation et la perte du sens collectif. « On ne gouverne pas un peuple avec des algorithmes », dit-il. « La France n’a pas besoin de logiciels, elle a besoin d’amour, de mémoire et de grandeur. » Un discours qui fait écho à celui de Charles de Gaulle, dont il se réclame depuis toujours.

Ce n’est pas la première fois que Philippe de Villiers interpelle Emmanuel Macron. Déjà en 2019, lors de la crise des Gilets jaunes, il l’avait averti : « Le peuple n’est pas un QR code qu’on scanne quand il dérange. » À l’époque, ses mots avaient été moqués. Aujourd’hui, ils semblent résonner différemment, dans un contexte où la défiance envers les institutions atteint des sommets. De Villiers parle désormais d’un « effondrement moral et symbolique », où les élites auraient trahi l’héritage français au profit du « tout-marché » et de « l’Europe des comptables ».

Dans ses interventions, il mêle souvent politique et spiritualité, comme un vieux prophète de la droite catholique. « On ne peut pas diriger un peuple qui a perdu le goût du sacré », affirme-t-il. Il reproche à Emmanuel Macron de « mépriser le peuple profond », celui des provinces, des agriculteurs, des artisans, des familles modestes. « Les Français ne demandent pas la lune, ils veulent juste rentrer chez eux. Et chez eux, c’est la France. » Cette métaphore de la “maison France” qu’il martèle depuis des années trouve ici toute sa puissance symbolique.

Du côté de l’Élysée, silence radio. Aucun commentaire officiel n’a été formulé. Mais plusieurs proches du président auraient confié en privé que ces déclarations relèvent « d’une nostalgie réactionnaire ». De Villiers s’en amuse : « Quand on ne veut pas écouter la vérité, on traite toujours le messager de nostalgique. » Ce trait d’esprit a déclenché un tonnerre d’applaudissements lors de son passage à une conférence en Vendée, où il a été ovationné debout par un public conquis.

Son discours n’est pas qu’un pamphlet : c’est aussi une mise en garde. « Si le peuple ne retrouve pas les clés, il finira par forcer la porte », prévient-il. Une phrase qui glace autant qu’elle interpelle. Car derrière le verbe flamboyant de Philippe de Villiers, on perçoit une inquiétude sincère pour l’avenir du pays. Lui qui a quitté la politique active depuis des années semble plus que jamais décidé à peser sur le débat public.

Reste à savoir si son appel trouvera un écho au sommet de l’État. Emmanuel Macron, réputé peu sensible aux pressions extérieures, n’a jamais cédé à la rhétorique gaullienne de ses opposants. Mais l’image d’un président isolé face à un peuple qui réclame symboliquement « les clés de la maison » pourrait bien devenir un fardeau politique. Dans un pays traversé par la colère, les mots de Philippe de Villiers sonnent comme un rappel brutal : la maison France brûle, et ses occupants veulent rentrer chez eux.