🤯 Le DÉNI de l’attaque ! L’Élysée s’en prend à CNews dans une vidéo sans précédent, mais Rachida Dati campe sur ses positions : « Si vous regardez bien, elle n’attaque pas! » 😱 Est-ce une défense audacieuse ou une minimisation dangereuse d’une guerre médiatique? 🔥 Découvrez l’argumentaire choc de la Ministre pour justifier cette riposte présidentielle! Le décryptage complet de la polémique est ici 👇

« Si vous regardez bien, elle n’attaque pas! » : Rachida Dati défend la riposte frontale de l’Élysée contre CNews

Le paysage médiatique français est entré dans une nouvelle ère de confrontation ouverte, celle où le sommet de l’État n’hésite plus à adresser directement des piques acerbes aux médias privés. L’épisode récent impliquant une courte vidéo de l’Élysée, diffusée sur les réseaux sociaux et ciblant explicitement la chaîne CNews (ainsi que plusieurs figures de l’opposition), a provoqué une onde de choc, soulevant des questions fondamentales sur la liberté de la presse et l’usage de la communication présidentielle. Face à la tempête, c’est Rachida Dati, Ministre de la Culture, qui a été dépêchée en première ligne pour défendre la stratégie de l’Exécutif, adoptant une ligne de défense aussi audacieuse que controversée : « Si vous regardez bien, elle n’attaque pas! »

Cette phrase, prononcée avec la détermination qui la caractérise, résume le défi de l’opération de communication gouvernementale : minimiser l’agressivité d’un geste largement perçu comme une riposte frontale et inédite dans l’histoire politique récente de la Cinquième République.

Le Clip de la Discorde : Quand l’Élysée s’érige en « Ministère de la Vérité »

L’objet de la polémique est un court clip vidéo, relayé par les canaux officiels de la Présidence de la République. Le montage est percutant : sur une musique lancinante, il juxtapose des images de titres de presse (comme celui du JDD évoquant un « contrôle de l’information ») ou des tweets de personnalités politiques de l’opposition (Jordan Bardella, Bruno Retailleau) avec l’idée d’une prétendue « désinformation » orchestrée par ces voix critiques. Le mot « Désinformation », incrusté sur les séquences incriminées, agit comme un sceau présidentiel de censure.

Pour beaucoup d’observateurs, de journalistes et d’élus, la vidéo a franchi une ligne rouge. Un pouvoir exécutif qui utilise l’argent public pour produire un contenu qui désigne nommément un média et des figures d’opposition comme des propagateurs de mensonges a été qualifié d’« attaque ad hominem ». Certains n’ont pas hésité à parler d’une tentation de créer un « Ministère de la Vérité », cherchant à imposer une doxa officielle et à délégitimer toute voix discordante. C’est la fonction même de contre-pouvoir des médias qui semblait être visée.

La Mission de Dati : Désarmer l’Attaque par la Sémantique

Dans ce contexte explosif, le rôle de Rachida Dati, Ministre de la Culture – donc en charge des relations avec les médias et garante de la liberté de la presse – était crucial. Sa mission était de justifier l’injustifiable : la violence communicationnelle de l’Élysée.

L’argumentaire déployé par la Ministre repose sur une double stratégie :

Le Rétablissement des Faits (Déni de l’agression) : La vidéo ne serait pas une attaque, mais une simple réponse factuelle et nécessaire à des accusations qu’elle juge infondées, notamment celles concernant un projet de « label d’État » pour les médias. Selon elle, le Président Macron n’a jamais eu l’intention de mettre en place un tel dispositif, et la vidéo ne ferait que corriger la fausse perception qu’en donnent certains médias.

La Minimisation de la Forme : C’est dans cette optique que s’inscrit sa formule choc : « Si vous regardez bien, elle n’attaque pas! » Dati cherche à ramener la polémique à une simple querelle sémantique, suggérant que l’œil critique est trop prompt à voir l’agression là où il n’y aurait qu’une réaffirmation de la position gouvernementale.

En substance, la Ministre demande aux critiques de faire preuve de sang-froid et de considérer l’intention plutôt que l’effet. Elle tente de positionner l’Élysée non pas comme un agresseur, mais comme une victime qui réagit légitimement à une campagne de « désinformation » émanant des chaînes et des réseaux proches de ses opposants politiques, notamment le groupe Bolloré.

Les Enjeux Démocratiques : Le Ministre face au Contre-Pouvoir

La défense de Rachida Dati, aussi habile soit-elle, n’a pas convaincu l’ensemble de la profession. L’argument selon lequel l’Exécutif aurait le droit d’utiliser ses canaux officiels pour corriger les médias est perçu comme une dérive dangereuse, qui établit le Président comme l’arbitre unique de la vérité.

C’est d’autant plus frappant que le Ministère de la Culture est censé incarner le respect de l’indépendance éditoriale. Le fait que ce soit la Ministre elle-même qui doive justifier une attaque contre la presse privée est vu comme un symptôme du malaise croissant dans les relations entre le pouvoir et les médias. Les journalistes rappellent qu’il existe un cadre légal pour la diffamation et la désinformation (la loi de 1881) et que l’Exécutif n’a pas à se substituer aux tribunaux pour désigner ses ennemis médiatiques.

L’épisode entier, et la défense vigoureuse mais controversée de Rachida Dati, soulignent un tournant dans la communication présidentielle. L’ère des intermédiaires polis semble révolue. Place à la confrontation directe et à l’utilisation d’un langage de guerre médiatique. L’affirmation de Dati selon laquelle la vidéo « n’attaque pas » est, paradoxalement, la preuve la plus éloquente que la guerre est bel et bien déclarée, et que l’Élysée n’entend plus se laisser dicter son récit par les contre-pouvoirs traditionnels. Le prix de cette offensive est, toutefois, le risque d’éroder un peu plus la confiance des Français envers l’impartialité des institutions.