🚨 ALERTE ROUGE sur la liberté d’informer ! Franz-Olivier Giesbert lance un pavé dans la mare : « Macron veut mettre la main sur la presse et l’audiovisuel » ! 😱 Cette accusation de mainmise politique sur les médias est-elle fondée ? 🤫 Découvrez les mécanismes dénoncés par FOG qui menaceraient l’indépendance journalistique en France ! Un danger pour la démocratie? Lisez l’analyse complète ici 👇

« Mainmise sur la presse et l’audiovisuel » : Franz-Olivier Giesbert dénonce la stratégie de contrôle médiatique d’Emmanuel Macron

Dans le paysage médiatique français, Franz-Olivier Giesbert, figure tutélaire du journalisme et éditorialiste incisif, est connu pour ne jamais mâcher ses mots, surtout lorsqu’il s’agit de dénoncer les dérives du pouvoir. Récemment, l’ancien directeur de prestigieuses rédactions a jeté un pavé dans la mare en portant une accusation d’une gravité exceptionnelle contre le pouvoir en place : celle d’une volonté délibérée du Président Emmanuel Macron de « mettre la main sur la presse et l’audiovisuel en France ».

Cette déclaration, qui place directement la question de l’indépendance de l’information au cœur du débat démocratique, résonne avec une acuité particulière dans un contexte de concentration médiatique croissante et de réformes touchant le service public audiovisuel. L’analyse de Giesbert, souvent teintée de l’expérience d’une carrière entière passée à observer les coulisses de la politique et des médias, invite à une réflexion urgente sur la santé du pluralisme et les limites du pouvoir.

Le Spectre de la Concentration et l’Ombre du Pouvoir

L’accusation portée par Franz-Olivier Giesbert s’appuie, implicitement ou explicitement, sur plusieurs phénomènes observables depuis le début du mandat d’Emmanuel Macron. Le premier et le plus visible est la concentration des médias entre les mains de quelques grands groupes industriels et financiers, souvent proches du pouvoir.

Pour Giesbert et de nombreux observateurs critiques, cette concentration représente un danger intrinsèque pour la démocratie. Lorsque l’information dépend d’un nombre restreint de propriétaires dont les intérêts économiques sont étroitement liés aux décisions gouvernementales, la tentation de l’autocensure ou de l’alignement éditorial devient écrasante. Le journaliste dénonce ici une stratégie insidieuse : en ne favorisant pas une diversification des actionnariats, voire en acceptant l’hyper-concentration, le pouvoir s’assure de facto d’une forme de bienveillance médiatique.

L’argument de Giesbert suggère qu’il ne s’agit pas nécessairement d’une ingérence directe et brutale, mais d’une stratégie d’influence par capillarité. Le gouvernement n’a pas besoin d’ordonner ; il lui suffit de laisser le champ libre à ses amis industriels pour qu’ils contrôlent les principales chaînes de télévision, radios et titres de presse.

L’Audiovisuel Public en Ligne de Mire

L’accusation de « mainmise » est encore plus vive lorsqu’elle touche à l’audiovisuel public. La France a été le théâtre de débats houleux concernant l’évolution et le financement de France Télévisions et Radio France. Les projets de réforme, la suppression de la redevance, et la nomination des dirigeants sont autant de leviers par lesquels l’exécutif peut exercer une pression considérable sur l’indépendance éditoriale.

Pour les critiques comme Giesbert, la nomination des patrons du service public est un point névralgique. Malgré les garde-fous théoriques, le fait que les responsables ultimes de ces institutions soient nommés par l’Exécutif crée un lien de dépendance tacite. Dans un pays où le service public audiovisuel détient une place majeure dans l’information et la culture, contrôler, même indirectement, ses orientations éditoriales équivaut à contrôler une part significative du débat national.

L’éditorialiste pointe du doigt une administration qui, par le biais de la gouvernance et du financement, cherche à s’assurer que le ton général des programmes d’information reste favorable, ou du moins non critique, vis-à-vis des politiques menées.

L’Usage de la Communication et la Discréditation des Journalistes

Au-delà de la structure, Giesbert dénonce également la méthode de communication de l’Élysée. Le journaliste expérimenté observe une tendance de l’entourage présidentiel à court-circuiter les médias traditionnels ou, pire, à chercher à discréditer les journalistes qui se montrent trop inquisiteurs.

La présidence Macron est souvent décrite comme ayant une maîtrise quasi totale de sa communication, utilisant les réseaux sociaux et les formats directs pour s’adresser aux citoyens sans intermédiaire. Si cette approche peut être perçue comme moderne, elle est aussi un moyen de dévaloriser le rôle essentiel du journaliste comme contre-pouvoir et aiguillon critique.

Lorsque les journalistes sont perçus par le pouvoir comme des “opposants” plutôt que comme des “intermédiaires nécessaires”, le risque de pression et d’intimidation augmente. L’accusation de Giesbert s’inscrit dans cette lignée : la mainmise n’est pas seulement institutionnelle, elle est aussi psychologique et narrative, visant à imposer le récit présidentiel au détriment du travail d’enquête indépendant.

Un Danger pour la Démocratie ?

L’alerte lancée par Franz-Olivier Giesbert, figure de proue d’un journalisme libre et parfois sulfureux, ne doit pas être prise à la légère. Le contrôle des médias, même s’il est subtil et non étatique au sens strict, mine la confiance du public et affaiblit la démocratie. Le rôle fondamental des médias est de fournir un éventail d’opinions, de dévoiler les dysfonctionnements du pouvoir, et de permettre un débat éclairé.

Si les accusations de Giesbert se révèlent fondées, même partiellement, elles posent la question de savoir si la France, terre des Lumières, n’est pas en train de glisser vers un modèle où l’information est de plus en plus au service du gouvernement plutôt que du citoyen. Le journaliste appelle ainsi à une vigilance citoyenne et professionnelle accrue face à ces manœuvres, soulignant que la liberté de la presse n’est jamais un acquis éternel mais une lutte quotidienne contre les tentations du pouvoir absolu.

En définitive, l’intervention de Franz-Olivier Giesbert est un cri d’alarme puissant, invitant les Français à se souvenir que la mainmise sur les médias, qu’elle soit le fait du politique ou de l’argent, est la première étape vers un affaiblissement durable de l’État de droit.