😱 “IL VA ME TUER…” C’est la première chose que Kendji Girac a pensé juste avant de connaître la gloire ! Dans son autobiographie, il raconte l’anecdote bouleversante du jour où il a dû avouer son plus grand secret à son père. La réaction de ce dernier est une leçon de vie qui va vous émouvoir aux larmes. 😥❤️ Le récit de ce moment clé est à lire en commentaire ! 👇

À l’occasion de la sortie de son autobiographie “Renaissance”, Kendji Girac ne se contente pas de raconter son ascension fulgurante. Il ouvre son cœur sur les moments de doute, les peurs et les fondations de son existence. Parmi les récits les plus poignants, une anecdote sur son père, Paul, se détache. Elle révèle la tension qui a précédé son explosion médiatique et la force du lien qui l’unit à son patriarche. Une histoire qui commence par une pensée de pure panique adolescente : “Il va me tuer…”.

Pour saisir la portée de cette crainte, il faut comprendre le monde dans lequel le jeune Kendji a grandi. Au sein de la communauté gitane, les traditions sont fortes et le respect des aînés, primordial. Son père, Paul Maillé, est élagueur, un métier physique, un travail de la terre qui se transmet. Pour lui, l’avenir de son fils semblait tout tracé : apprendre un “vrai” métier, suivre les traces de ses ancêtres, et perpétuer le mode de vie familial. La musique, si elle était omniprésente et célébrée dans les fêtes de famille, restait un plaisir, une passion, mais certainement pas une carrière.

Pourtant, le talent du jeune Kendji est déjà évident pour tous. Sa voix et son jeu de guitare impressionnent. Un jour, encouragé par ses proches mais sans en parler à son père, il est inscrit au casting de l’émission qui changera sa vie : The Voice. Quand le téléphone sonne et qu’un producteur lui annonce qu’il est sélectionné pour les auditions à l’aveugle à Paris, la réaction du jeune homme n’est pas une joie exubérante, mais une vague de terreur.

“J’étais à la fois le plus heureux du monde et mort de peur”, confie-t-il dans son livre. La peur n’était pas celle de la scène ou des juges, mais celle d’un seul homme : son père. “Je me suis dit : ‘Il va me tuer…’”, écrit-il. Cette phrase, si commune chez un adolescent qui a fait une bêtise, prend ici une dimension bien plus profonde. Ce n’était pas la peur d’une punition, mais la crainte de décevoir, de trahir un héritage, de briser le rêve de son père pour lui. Partir à Paris, entrer dans le monde du show-business, c’était s’éloigner radicalement du chemin tracé pour lui.

Vient alors le moment de la confrontation, la scène la plus redoutée. Avec un courage qu’il puise au fond de lui, Kendji va voir son père et lui avoue tout : le casting secret, la sélection, le départ imminent pour la capitale. Il s’attend à un refus catégorique, à de la colère, à l’incompréhension d’un père voyant son fils choisir l’incertitude de la vie d’artiste plutôt que la sécurité d’un métier traditionnel.

Mais la réaction de son père fut le premier et le plus important des retournements de fauteuils de sa carrière. Après un silence, le patriarche a regardé son fils. Il n’a pas vu la transgression, mais la lueur dans ses yeux. Il n’a pas vu l’abandon des traditions, mais la naissance d’un destin. Au lieu de la colère attendue, ce sont des mots d’une puissance et d’une tendresse inouïes qui sont sortis de sa bouche. Des mots de bénédiction. “Il m’a dit que si c’était ma voie, il fallait que j’y aille”, se souvient Kendji, encore ému. “Il m’a juste demandé une chose : de les rendre fiers.”

Cet instant a tout changé. La peur s’est envolée, remplacée par une force décuplée. La bénédiction de son père était le seul laissez-passer dont il avait vraiment besoin. C’était la preuve que l’amour paternel était plus fort que le poids des traditions. Armé de cette confiance, Kendji est monté à Paris, non plus comme un fils qui désobéit, mais comme un fils qui portait l’espoir de toute sa famille.

Aujourd’hui, en racontant cette anecdote, Kendji Girac ne fait pas que partager un souvenir intime. Il rend un hommage magnifique à son père, cet homme discret mais essentiel qui, par un acte de confiance et d’amour inconditionnel, a autorisé son fils à devenir ce qu’il devait être. C’est sans doute là que réside le véritable secret de la réussite de Kendji : un talent immense, certes, mais surtout un socle familial d’une solidité à toute épreuve, symbolisé par ce père qui, loin de le “tuer”, lui a donné la vie une seconde fois.