đŸŽ¶ Trente ans de Taratata – et une confession qui fait trembler les fans 😹 ! InvitĂ© sur C Ă  Vous, Nagui revient sur les dĂ©buts du show mythique et lĂąche une bombe : “Certains artistes m’ont trahi
” 💣 Un aveu brutal, suivi d’un long silence. MĂ©lanie Page, Ă©mue, tente de le calmer, mais le malaise est dĂ©jĂ  là
 DerriĂšre le sourire tĂ©lĂ©visĂ©, un passĂ© lourd refait surface. Que s’est-il vraiment passĂ© dans les coulisses de Taratata ? đŸ˜± 👉 Le choc complet en commentaire 👇👇

Ce n’était pas gagnĂ©. Si « Taratata » naĂźt sur France 2 en 1993, son histoire jusqu’à nos jours n’a rien d’un long fleuve tranquille. EncensĂ©e par les artistes, l’émission s’arrĂȘte pourtant une premiĂšre fois en 2000. Cinq ans plus tard, elle revient sur France 4 puis s’installe de nouveau sur la 2 avant un deuxiĂšme coup d’arrĂȘt en 2013. L’animateur n’abandonne pas la partie. Pendant deux ans, le rendez-vous perdure sur Internet, ainsi que sur TV5 Monde et RTL2. Jusqu’à ce qu’en 2015, Delphine Ernotte, nouvelle prĂ©sidente de France TĂ©lĂ©visions, annonce le retour de « Taratata » sur France 2. Lors de la visioconfĂ©rence organisĂ©e pour les 30 ans de l’émission, Nagui ne peut s’empĂȘcher de montrer fiĂšrement une photo sur laquelle il pose entourĂ© de celle qui a fait renaĂźtre « Taratata » il y a huit ans et celle qui l’a fait naĂźtre il y a trente ans, Ă  savoir Marie-France BriĂšre. « Nous n’avons pas trahi leur confiance aux deux », se fĂ©licite-t-il.

84 artistes pour 3h30 de concert

« Je n’oublie pas tous les mĂ©andres par lesquels nous sommes passĂ©s, les difficultĂ©s que nous avons vĂ©cues. Je n’ai pas de rancune, je suis plus dans une sorte de carpe diem : quelle chance d’exister encore 30 ans aprĂšs ! », s’enthousiasme Nagui. Pour ce live de 3h30, enregistrĂ© dans la plus grande salle de concert d’Europe, il a rĂ©uni 84 artistes : Jean-Louis Aubert, Juliette Armanet, Axel Bauer, Jeanne Added, Black M, VĂ©ronique Sanson, Louise Attaque, Eddy de Pretto, Dionysos, Olivia Ruiz, Cali, Eddy Mitchell, Sheila, Michel Jonasz, la Grande Sophie, Shaka Ponk
 « Bernard Lavilliers, Zazie, Pascal Obispo sont prĂ©sents et ils Ă©taient dĂ©jĂ  lĂ  lors de la premiĂšre, souligne Nagui. On ne cherche pas les records mais que ce soit une fĂȘte impressionnante, incroyable, que ce soit du jamais vu ». Sur scĂšne, on entendra aussi bien La Javanaise de Serge Gainsbourg, que High Way To Hell d’AC/DC.

Une chanson spécialement écrite par Matthieu Chédid

« Le premier qui a dit oui, c’est Ed Sheeran », indique celui qui a commencĂ© Ă  travailler sur cette soirĂ©e d’anniversaire en mars dernier. Nile Rodgers, lui, n’avait jamais fait « Taratata » avant cet anniversaire. Quant à Matthieu Chedid, il a Ă©crit une chanson spĂ©cialement pour la soirĂ©e. Autant d’artistes dont le public ignorait la prĂ©sence au moment d’acheter leur billet. « On a rempli une salle de 40.000 personnes sur le nom de “Taratata” et de la lutte contre le cancer », souligne Nagui qui insiste sur le fait que « pas un centime de la vente des billets n’est allĂ© Ă  la production ». La somme de 1,2 million d’euros a ainsi Ă©tĂ© entiĂšrement reversĂ©e Ă  la Fondation pour la Recherche mĂ©dicale.

Jean-Jacques Goldman sauve « Taratata »

Difficile de cĂ©lĂ©brer les 30 ans de « Taratata » sans Ă©voquer celui Ă  qui l’émission doit tant (en plus d’en avoir signĂ© le gĂ©nĂ©rique) : Jean-Jacques Goldman. « Il a sauvĂ© l’émission en faisant la deuxiĂšme », se souvient Nagui qui n’avait aucun invitĂ© de programmĂ© avant que le chanteur n’appelle la veille, Ă  2 heures du matin. Quelques jours aprĂšs la diffusion, l’interprĂšte de Je marche seul appelle l’animateur pour lui dire que les ventes de tous ses albums ont augmentĂ© depuis ce « Taratata ». « Si ma maison de disques est au courant, toutes les autres le sont et donc toutes savent qu’elles pourront vendre des albums ou des places de concert grĂące Ă  cette Ă©mission », dit-il Ă  Nagui. « Depuis le tĂ©lĂ©phone de Marie Prycko (qui travaille Ă  la programmation depuis le dĂ©but) sonne », ajoute l’animateur.

« Dans ce mĂ©tier, vous n’avez aucun privilĂšge »

Quand un journaliste Ă©voque le supposĂ© statut de privilĂ©giĂ© dont il bĂ©nĂ©ficierait sur France 2 du fait des trĂšs bonnes audiences de « N’oubliez pas les paroles », comme l’a laissĂ© entendre Patrick SĂ©bastien au moment de son Ă©viction du service public, Nagui rĂ©pond sans hĂ©siter. « La pression de l’audience, je la vis tous les matins Ă  9h02. J’ai des contrats, comme tout le monde, avec des clauses d’audience Ă  respecter », prĂ©cise-t-il, rappelant au passage que la veille de la confĂ©rence de presse, le jeu qu’il anime en access a enregistrĂ© la meilleure audience de la journĂ©e entiĂšre. « Donc je suis au-dessus de ce qu’on me demande de faire, poursuit-il. Dans ce mĂ©tier, vous n’avez aucun privilĂšge. Tant que ça fonctionne, vous ĂȘtes Ă  l’antenne, quand ça ne fonctionne plus, vous n’ĂȘtes plus Ă  l’antenne. C’est la mĂȘme rĂšgle pour tout le monde ». Il ajoute : « Quand j’ai Ă©tĂ© licenciĂ©, je n’ai pas fait d’interview en pointant d’autres animateurs, en disant pourquoi lui et pas moi. Je me suis remis Ă  travailler et je suis revenu. Je sais que, un jour, je serai virĂ© Ă  nouveau. Je m’y prĂ©pare tous les jours, en diversifiant mon travail sur des fictions, des documentaires, des Ă©missions que je ne prĂ©sente pas mais que je produis, des crĂ©ations de programmes, des propositions sur des plateformes ».

En attendant, Nagui admet qu’il serait « déçu si ce “Taratata” des 30 ans n’enregistrait pas de bonnes audiences », tout simplement parce que c’est « un spectacle incroyable et transgĂ©nĂ©rationnel ».