🎯 “On a fait attention à tout pour éviter tout problème avec Nagui” : malgré des précautions extrêmes, une version récente d’Intervilles se retrouve au cœur d’un conflit juridique tendu — l’animateur star réclame une somme astronomique pour des droits qu’il considère bafoués… Cliquez ici pour découvrir les dessous explosifs de l’affaire !

C’est une affaire que personne n’avait vue venir. Depuis plusieurs mois, une nouvelle version du jeu culte Intervilles faisait doucement son retour sur les écrans, dans une ambiance bon enfant, entre nostalgie et modernité. Mais ce qui devait être un programme de divertissement familial est désormais au cœur d’un litige juridique qui pourrait coûter très cher… et au centre duquel figure un nom incontournable : Nagui.

L’animateur emblématique, connu pour N’oubliez pas les paroles ou Taratata, n’a pas participé directement à la nouvelle édition d’Intervilles, mais il affirme aujourd’hui que ses droits ont été violés. En cause : l’utilisation d’éléments qu’il considère comme appartenant à son apport créatif lorsqu’il a co-développé une version du programme dans les années 2000. Et surtout, une clause contractuelle passée inaperçue… mais juridiquement explosive.

Un retour télévisé sous haute tension

Lorsque la chaîne qui a relancé Intervilles a annoncé la production d’une nouvelle saison, tout semblait cadré : un nouveau casting, un décor modernisé, des règles légèrement revues, et surtout l’assurance que Nagui n’était en rien impliqué, ni de près ni de loin. Une source au sein de la production témoigne :

« On a fait attention à tout pour éviter tout problème. Nagui a un tempérament fort, et on connaît son attachement à certains projets. On pensait vraiment avoir respecté les limites. »

Mais c’était sans compter sur une série de détails que l’animateur n’a pas laissés passer. Dans un courrier adressé à la société de production, ses avocats dénoncent l’utilisation « non autorisée d’éléments distinctifs » : une structure de jeu qu’il aurait conçue, des jingles qu’il aurait commandés à l’époque, et même une voix-off dont le style rappelle étrangement celui de son émission.

Le plus surprenant, c’est que Nagui réclame aujourd’hui plusieurs millions d’euros au titre de dommages-intérêts. Une somme jugée « disproportionnée » par les avocats de la chaîne, mais que l’animateur justifie par « l’atteinte à son travail, son image, et la revente de concepts non crédités ».

Des tensions anciennes refont surface

Ce n’est pas la première fois que Nagui fait valoir ses droits avec fermeté. Très attaché à la reconnaissance de son travail créatif, il a souvent insisté sur son implication dans les concepts qu’il anime. Dans une interview accordée à Le Parisien en 2017, il déclarait :

« Je ne suis pas juste un présentateur qu’on pose là. Je conçois, je structure, je peaufine chaque détail. »

La nouvelle version d’Intervilles, selon lui, emprunte trop à cette période où il avait remodelé l’émission pour en faire un succès renouvelé. Et cette fois, il ne compte pas laisser passer.

De leur côté, les producteurs de l’émission se défendent vigoureusement :

« Nous avons refait le programme de zéro. Ce n’est pas le même contenu, ce ne sont pas les mêmes mécaniques. Nous avons même changé de compositeur pour les musiques. Nagui n’a aucun lien direct avec cette version. »

Mais c’est là qu’intervient la fameuse clause oubliée. Un document daté de 2005 stipulerait que « toute réutilisation d’un format dérivé d’Intervilles basé sur les adaptations créées par Nagui devra être soumise à son approbation écrite préalable ». Une formulation floue, qui pourrait faire basculer le procès dans un sens ou dans l’autre.

Une affaire d’ego ou de principe ?

Dans les coulisses de la télévision, les avis sont partagés. Certains estiment que Nagui « dramatise » une affaire qui aurait pu se régler à l’amiable. D’autres saluent au contraire son combat pour la reconnaissance des droits d’auteur dans un milieu où les idées circulent parfois sans mention de leurs créateurs.

Un ancien collaborateur de l’animateur confie sous anonymat :

« Nagui est un perfectionniste. Il a déjà vu des idées lui échapper. Là, il tient à marquer un coup. Et il a les moyens de le faire. »

Ce qui est certain, c’est que la procédure pourrait durer plusieurs mois, voire plusieurs années si les deux parties persistent dans leurs positions. En attendant, l’émission continue d’être diffusée, mais l’ambiance est électrique. Certains chroniqueurs s’étonnent même que l’affaire n’ait pas encore éclaté au grand public.

Et maintenant ?

Nagui, de son côté, reste discret dans les médias. Son seul commentaire, posté sur ses réseaux sociaux il y a quelques jours, est pour le moins énigmatique :

« Quand on vous vole vos idées, c’est parfois qu’elles étaient meilleures que ce qu’ils avaient. »

Une phrase interprétée par beaucoup comme une pique directe à l’équipe d’Intervilles. De quoi relancer les spéculations et nourrir les débats dans l’univers parfois impitoyable de la télévision française.

Cette affaire, au-delà de l’aspect juridique, pose une question plus large sur la place des créateurs dans le monde télévisuel. Quand une émission traverse les décennies, qui en détient vraiment la paternité ? Et à partir de quel point une adaptation devient-elle une trahison ?

Pour Nagui, la réponse semble claire. Pour la production, c’est un champ de mines légal. Et pour les téléspectateurs… c’est un feuilleton inattendu, digne des meilleures émissions.