Audrey Fleurot se confie à Isabelle Ithurburu dans 50’ Inside sur son enfance et les complexes qui ont longtemps marqué sa vie.

Audrey Fleurot

Audrey Fleurot s’est imposée au fil des années comme une figure incontournable du cinéma et de la télévision française. Révélée notamment dans Kaamelott puis remarquée dans Intouchables, elle a définitivement conquis le grand public grâce à son rôle de Morgane Alvaro dans HPI. Un personnage qui a fait d’elle l’une des actrices les plus appréciées de sa génération.

Mais l’aventure touche bientôt à sa fin. TF1 propose actuellement la seconde partie de la cinquième saison, qui marquera aussi le dénouement de la série portée par Morgane et Karadec. Un moment chargé d’émotion pour la comédienne : “On met un terme à quelque chose, c’est très compliqué de ne pas être décevant. On essaie qu’elle ne soit pas complètement fermée, que cette conclusion donne de l’espoir“, expliquait Audrey Fleurot à propos de ce final attendu le 25 septembre 2025.

Audrey Fleurot et son alter ego dans HPI

Depuis 2021, Audrey Fleurot s’épanouit dans la peau de Morgane Alvaro, héroïne de HPI au style décalé et à l’intelligence hors norme. Un rôle qu’elle affectionne particulièrement, comme elle l’a confié ce samedi 13 septembre dans 50’ Inside :  “Elle s’assume, elle a ce truc complètement fou de ne pas se poser la question de “est-ce qu’elle a l’âge de s’habiller comme ça“.

Elle poursuit : “Est-ce que et le décolleté et la minijupe ce n’est pas un peu beaucoup”. Et je trouve ça super“, a expliqué l’actrice à Isabelle Ithurburu. Une description qui contraste fortement avec sa propre personnalité, beaucoup plus réservée, comme l’a souligné la journaliste.

Une enfance complexe et un parcours inattendu

Évoquant son rapport à l’image dès son plus jeune âge, Audrey Fleurot ne cache rien : “J’étais rousse, grosse, j’avais des bagues. Je suis très myope, j’ai réussi à me faire opérer il y a deux ans mais j’avais -12. Je peux vous dire que vous avez des sacrés verres“. Avec ce physique qui ne l’avantageait pas, devenir actrice semblait inenvisageable : “Vous rêvez de devenir actrice et vous n’avez pas du tout le physique pour ni les connexions, c’est mal barré quoi“. Pourtant, elle s’accroche, rejoint l’ENSAT de Lyon en 1997 et gravit les échelons grâce à KaamelottEngrenagesIntouchables ou encore Le Bazar de la Charité.

Jusqu’à l’apogée : le succès phénoménal de HPI. Mais ce parcours ne l’a pas laissée indemne. “Avec le recul, je me dis que j’aurai dû être plus gentille avec moi beaucoup plus tôt. Mais en même temps, j’ai toujours l’impression que tout peut disparaître. J’ai vraiment l’impression que je peux me réveiller un matin et avoir de nouveaux mes lunettes“, a-t-elle confié face à Isabelle Ithurburu. Ce à quoi la journaliste a réagi : “Ça reste ça ?” L’actrice de 48 ans a conclu sans détour : “Vous vous êtes construite comme ça. Et je trouve que globalement les femmes mettent beaucoup plus de temps à s’autoriser, à se faire confiance et c’est un peu dommage“.