Après son interpellation filmée aux arènes de Nîmes, Jeremstar a passé 48h en garde à vue. Sur Snapchat, l’influenceur a livré un témoignage bouleversant, évoquant une expérience qu’il juge traumatisante.

Depuis plusieurs années, Jeremstar ne se contente plus de divertir son public avec ses interviews décalées et ses vidéos excentriques. L’influenceur de 37 ans s’est forgé un nouveau combat : celui du bien-être animal. Une cause qu’il porte haut et fort, quitte à s’exposer aux critiques et aux menottes. À Paris en 2023, on se souvient encore de son apparition à la Fashion Week : recouvert d’un costume de serpent ensanglanté, il s’était allongé devant un défilé Louis Vuitton pour dénoncer l’usage des peaux exotiques.

Une action militante, menée avec l’association PETA, qui avait fait grand bruit et lui avait valu d’être interpellé sous les flashs des photographes. Mais ce coup d’éclat n’était qu’un début : Jeremstar n’a jamais cessé de vouloir frapper fort pour protester contre les maltraitances animales.

Jeremstar arrêté devant un public dans l’arène de Nîmes

Rien ne semble pouvoir l’arrêter dans sa lutte. Le 19 septembre dernier, c’est au cœur des arènes de Nîmes que Jeremstar a choisi de frapper un grand coup. Alors que la feria des Vendanges battait son plein, il a fait irruption sur la piste avec une pancarte “F*ck la corrida”, provoquant la stupeur des spectateurs. Rapidement maîtrisé et expulsé par les agents de sécurité, il a été interpellé par la police sous les yeux de milliers de personnes.

Une opération coup de poing, félicitée par de nombreuses personnalités, préparée avec le soutien de PETA France, qui dénonce régulièrement la “cruauté” de la corrida. Deux autres militants ont d’ailleurs été arrêtés en même temps que lui.

Jeremstar raconte sa garde à vue éprouvante

L’opération menée par Jeremstar a eu des conséquences immédiates. Placé en garde à vue dès vendredi soir, le créateur de contenus y est resté 48 heures, avant d’être libéré ce dimanche après-midi, a confirmé le parquet de Nîmes. Sur Snapchat, c’est quelques heures plus tard qu’il est d’ailleurs revenu en détail sur cette expérience qu’il qualifie de “véritable traumatisme”. “Ça a été extrêmement éprouvant. De base ça ne devait être que 24 h, ça a été prolongé. Tout ça a pris des proportions vraiment hallucinantes”, confie Jeremstar.

Mais ce qui l’a le plus marqué, ce sont les images qu’il a vues juste avant d’être conduit en cellule. “Je crois que ce qui m’a vraiment le plus choqué et traumatisé, c’est cette image que j’avais quand j’étais dans ma cellule : des taureaux que j’ai vus quand j’ai été arrêté par la police, juste avant d’être placé en garde à vue, ils étaient dans des bennes. Après avoir été éjecté de l’arène, je voyais des espèces de tracteurs, des camions, qui passaient devant moi et qui enlevaient tous les cadavres des taureaux qui avaient été tués. C’était horrible. Je suis resté 48 h en garde à vue avec ces images-là”, a-t-il déclaré, en pleurs. Des images tristement marquantes.


© Capture d’écran Snapchat