C’était censé être un exercice de pédagogie, une de ces grand-messes médiatiques dont Emmanuel Macron a le secret pour reprendre la main. Mais la rencontre s’est transformée en un véritable réquisitoire, un cours magistral non pas du Président, mais contre lui. L’artisan de cette déconstruction méthodique ? Le député Jean-Philippe Tanguy, qui a méthodiquement coincé le chef de l’État, le laissant, selon le titre de la vidéo d’analyse, “SANS RÉPONSE”. L’accusation centrale, qui a résonné tout au long de l’échange, fut simple : Emmanuel Macron est l’homme qui n’est “jamais responsable de rien”.
Le premier acte de cette pièce politique fut la dénonciation de ce que Tanguy appelle le “super-pouvoir” présidentiel : le jeu du “C’est pas ma faute”. Dès les premières minutes de son analyse, le ton est donné. Le député dépeint un Président qui, face à chaque échec, trouve un coupable extérieur. Les finances publiques s’effondrent ? C’est la crise internationale. La bureaucratie étouffe le pays ? Ce n’est pas lui. Les places de prison manquent ? C’est “la faute des maires”. Pire encore, si les Français sont mécontents du bilan, ce n’est pas à cause des “faillites” et des “échecs nombreux” du gouvernement, mais parce que les Français, par nature, “sont pessimistes”.
Cette stratégie de défausse permanente crée, selon Jean-Philippe Tanguy, un paradoxe insoutenable. D’un côté, Emmanuel Macron se comporte en “roi telé” (roi de la télévision), un monarque absolu qui veut “tout concentrer”, “tout commenter”, “tout savoir”, se posant en “singe savant” sur chaque micro-sujet. De l’autre, ce même homme se révèle être un “impuissant” chronique dès qu’un problème surgit. Il est l’alpha et l’oméga de la parole publique, mais le grand absent de la responsabilité politique. C’est cette posture, ce “paradoxe entre le singe savant et l’impuissant”, que Tanguy a choisi de faire exploser en direct.

Le deuxième front d’attaque fut la question du référendum. Alors que le Président a lui-même évoqué une “consultation multiple” à l’avenir, Tanguy y voit l’archétype du “Macronisme” : une “poudre de perlimpinpin”. Il dénonce une “porte entrouverte” qui est en réalité “un peu fermée quand même sur le pied des Français”. Pour le député, c’est une trahison de l’esprit même de la Cinquième République. Il rappelle que si le général de Gaulle a voulu un Président fort, c’est parce que ce pouvoir était “rééquilibré” par la consultation populaire permanente.
En refusant de consulter les Français sur les grands sujets, Emmanuel Macron serait le principal responsable de la “stagnation du pays”. Tanguy dépeint une France “coincée dans l’inertie” alors que “le monde avance très vite de manière très inquiétante”. Et cette inertie a un coût, payé rubis sur l’ongle par les citoyens : “sécurité, immigration, pouvoir d’achat, salaire”. Le refus du référendum n’est pas une simple question institutionnelle, c’est la cause directe de la souffrance sociale du pays.
Cette souffrance sociale, c’est le troisième acte, celui de la faillite économique. Jean-Philippe Tanguy a attaqué le Président sur son bilan le plus sensible : le portefeuille des Français. Il a rappelé les promesses de Gabriel Attal durant la campagne législative, notamment sur la baisse des charges salariales pour “sortir des trappes à bas salaire”. Résultat ? Rien. Pire, le député avance un chiffre accablant : “quand monsieur Macron est arrivé au pouvoir, il y avait 10% de smicards en France, on est à presque 15%”. Une augmentation de 50% de la part des travailleurs au salaire minimum, preuve irréfutable, selon lui, que “celles et ceux qui travaillent sont coincés dans des bas salaires” et que “les classes moyennes ne s’en sortent plus”. Sur ce sujet vital, comme sur celui de la fin de vie qui méritait un référendum, la réponse du Président est le vide. “Il n’y a rien.”
Mais où trouver l’argent ? C’est là que Tanguy dégaine son quatrième acte, le plus offensif : l’accusation de “déni” sur les sujets “tabous”. Il reproche à Emmanuel Macron de refuser de chercher des économies là où elles se trouvent, par pure idéologie. Il cite deux exemples explosifs. Premièrement, le “coût de plus en plus exorbitant” de l’Union Européenne pour la France, un sujet “dont on n’a pas parlé hier”. Deuxièmement, le “coût de l’immigration”. Sur ce point, Tanguy accuse frontalement le Président de mentir. “Il nous a expliqué que tout allait bien, qu’il n’y avait pas de sujet (…) on est dans un déni total, pour ne pas dire un délire sur l’immigration.”

À ces tabous idéologiques s’ajoute l’échec structurel sur la bureaucratie. S’appuyant sur une intervenante de l’IFRAP, Tanguy rappelle que Macron, dans son livre “Révolution”, promettait la fin des normes. Or, la bureaucratie française représente aujourd’hui “40 milliards de surcoût par rapport à l’Allemagne”. Sur tous ces fronts – UE, immigration, bureaucratie – aucune économie n’est envisagée, car le Président refuse d’admettre qu’il y a un problème.
Le dernier acte fut celui de la confrontation directe. La tension monte d’un cran. Une journaliste lance le sujet des produits chinois de Shein et Temu. Tanguy balaie le sujet : “ça fait 20 ans qu’on en parle”. La journaliste le coince : “Excusez-moi, c’est pas vrai ce que vous dites (…) Shein et Temu n’existaient pas”. C’est le point de bascule. Tanguy, qui accuse Macron de mentir, est lui-même repris sur une inexactitude. Il est forcé de se corriger, de parler des “quotas sur le textile”, mais le coup a porté.
Puis vient le dossier industriel ArcelorMittal. La journaliste pousse Tanguy dans ses retranchements : “c’est quoi l’autre solution ? Là, c’est maintenant !” Acculé, le député parle de “nationalisation temporaire” si un “repreneur privé” n’est pas trouvé, montrant lui-même la difficulté de passer de la critique à la proposition concrète.
Mais peu importe ces escarmouches. L’objectif principal de Jean-Philippe Tanguy était atteint. Il voulait exposer un Président “sans réponse” face aux échecs concrets de son bilan. L’augmentation du nombre de smicards, l’inertie du pays, le déni sur les coûts de l’immigration et de la bureaucratie… Sur tous ces points, le “roi telé” a paru nu. L’échange, tendu et brutal, a parfaitement illustré la fracture entre un Président qui “commente tout” et un pays qui attend des actions, pas des justifications. Le titre de la vidéo, “VOUS MENTEZ !”, n’est pas seulement une accusation ; c’est le résumé d’un sentiment d’exaspération face à un pouvoir jugé à la fois omniprésent dans la parole et tragiquement absent dans les responsabilités.
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