Mon trésor, ma fierté, mon amour. Aujourd’hui à 15h10 notre petit garçon est arrivé au monde”, a écrit Kendji Girac, ce samedi 17 mai en fin d’après-midi, sur son compte Instagram.

Pour accompagner ces mots, le chanteur a publié une photo en noir et blanc, sur laquelle on peut voir une main de nouveau-né serrant son doigt.

La nouvelle de la grossesse de sa compagne, Soraya Miranda, avait été divulguée dans la presse people au mois d’avril. Le couple avait eu un premier enfant en 2021 : une fille prénommée Eva Alba.

“Vivre”

Kendji Girac et sa compagne avaient été au cœur d’une triste affaire en avril 2024, lorsque le chanteur avait été retrouvé blessé par balle à Biscarrosse (Landes). Il avait par la suite reconnu avoir simulé un suicide à l’issue d’une dispute conjugale. L’affaire avait été classée sans suite fin juin 2024.

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Louana Belmondo : Une reine discrète dans l’ombre de la lumière

Il aura fallu des années. Des années de silence, de regards échappés, de mots retenus, pour qu’il prenne enfin la parole. Non pas pour accuser, ni pour se plaindre. Mais pour rendre hommage. Rendre visible ce que tant de gens ont ignoré. Son épouse, Louana Belmondo, est bien plus qu’un nom, bien plus qu’une silhouette élégante aperçue à la télévision ou dans les coulisses des événements mondains. Elle est une femme entière, complexe, traversée par des douleurs anciennes, reconstruite chaque jour dans l’ombre du tumulte médiatique.

« Elle n’est pas celle que vous croyez », murmure-t-il, une cigarette oubliée entre les doigts. « Elle est bien plus. » Il parle d’une femme qui, dès l’enfance, a appris à se taire. Dans une maison italienne marquée par l’austérité, Louana a grandi sans tendresse, sans étreintes. Les cris résonnaient plus souvent que les rires. Il fallait se montrer forte, digne, silencieuse. Ce mutisme appris est devenu une seconde peau. À quinze ans, elle écrivait déjà dans son journal intime qu’elle rêvait de s’enfuir, de respirer ailleurs.

Paris fut sa renaissance. Une ville où l’on pouvait s’inventer un avenir. Elle y rencontre Paul, fils du légendaire Jean-Paul Belmondo. Très vite, leur histoire prend les allures d’un conte. Mais dans ce conte, l’héroïne ne voulait ni couronne ni projecteurs. Elle voulait seulement aimer et être aimée. Pourtant, en portant le nom Belmondo, Louana a dû se plier à des attentes invisibles. Elle a tout donné sans qu’on le lui demande. Elle a renoncé à une partie d’elle-même pour entrer dans ce rôle. Par amour, par loyauté.

Un jour, son mari découvre une boîte de lettres jamais envoyées. Des lettres à sa sœur défunte, à son père disparu, à sa fille encore bébé. Des lettres à Dieu, à elle-même. Des cris silencieux, des confessions poignantes. Dans l’une d’elles, elle écrit : « Je me lève chaque jour pour eux, même si je n’existe plus vraiment. » Et pourtant, elle existait. Dans chaque plat mijoté avec amour, dans chaque gâteau préparé en chantant doucement, dans chaque silence partagé avec tendresse.

Il se souvient d’un hiver en particulier, glacial et lourd. Elle ne parlait presque plus. Son regard s’était éteint. Il croyait dormir à côté d’un fantôme. Mais elle était revenue. Grâce à leurs enfants, grâce à la cuisine, grâce à une phrase prononcée un matin : « Je veux retrouver le goût. »

Il y a eu des rumeurs. Qu’elle était froide, distante, égoïste. Lui sait la vérité. « Elle n’a jamais été froide, elle était gelée par ses blessures. Elle n’était pas égoïste, elle survivait. » Aujourd’hui, il prend la parole non pour elle, mais pour que le monde la voie enfin. Pour qu’on reconnaisse la force qu’il a vue, la dignité qu’elle a portée dans l’ombre. « Louana n’a pas cherché à être une héroïne. Mais pour moi, elle est plus grande que toutes les légendes. »

Dans un monde de faux-semblants, Louana Belmondo est une femme vraie. Et c’est peut-être, au fond, le plus beau des secrets.