Sarah Knafo : “La seule solution, c’est la démission d’Emmanuel Macron” – Quand l’Eurodéputée de Reconquête Fustige la Politique du Gouvernement et Appelle au Grand Changement
Dans une intervention remarquée et particulièrement incisive sur le plateau des “Grandes Gueules”, Sarah Knafo, eurodéputée et vice-présidente du parti Reconquête d’Éric Zemmour, n’a laissé personne indifférent. Avec une détermination sans faille et une rhétorique affûtée, elle a dressé un tableau sombre de la France actuelle, pointant du doigt les défaillances du gouvernement et la nécessité d’un changement radical, allant jusqu’à appeler à la démission pure et simple d’Emmanuel Macron. Son discours, empreint d’une critique acerbe des politiques économiques, sociales et internationales menées par l’exécutif, résonne comme un cri d’alarme pour une nation qu’elle estime à la dérive.
La “Taxe Zucman” : Un Dernier Clou dans le Cercueil de l’Économie Française ?
Le débat s’est ouvert sur la controversée “taxe Zucman”, une proposition qui, selon les sondages cités par un interlocuteur, semble trouver un écho favorable chez les Français. Sarah Knafo, cependant, a immédiatement mis en garde contre une lecture superficielle de ces chiffres. Elle a d’abord tenu à “démasquer” Thomas Zucman, un économiste d’extrême gauche, dont les positions et les soutiens (notamment à Jean-Luc Mélenchon et via une fondation financée par George Soros) seraient, selon elle, systématiquement occultés par un “matraquage et une propagande” médiatique orchestrée par le service public. “Si on vous fait le planning de monsieur Zucman ces derniers temps, c’est France Inter le lundi, France 2 le mardi, France 5 le mercredi, France Culture le jeudi, C’est dans l’air le vendredi. Enfin bref, il y a tout le service public qui l’invite. On le démaquille plus. Il passe ses journées à la télévision, c’est la diva du service public,” a-t-elle lancé, dénonçant un traitement médiatique unilatéral et partial.
Mais au-delà de la personnalité de l’économiste, c’est la proposition elle-même qui est au cœur de ses critiques. Sarah Knafo rejette catégoriquement l’idée que taxer davantage les riches serait la solution aux problèmes de la France. “Cette proposition, à mon sens, donnerait le serait le dernier clou dans le cercueil de l’économie française.” Elle a rappelé que les “riches” contribuent déjà massivement à la fiscalité française, citant l’ISF (devenu IFI) et la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus, une taxe si “exceptionnelle” qu’elle dure depuis 14 ans. “À chaque fois, on nous invente des nouvelles taxes, on nous dit ‘Elles vont durer qu’un temps’, et en fait, on les laisse et elles disparaissent jamais.”
L’eurodéputée a ensuite démystifié le mécanisme de cette taxe, expliquant que le patrimoine des grandes fortunes n’est pas “sur leur compte” mais investi dans des entreprises et des biens. “Si je prends par exemple Bernard Arnault, il a environ 150 milliards de patrimoine, il n’a pas sur son compte les 3 milliards d’euros qu’il faudrait payer pour la taxe Zucman. Ce serait absurde.” Conséquence ? Pour payer, ces entrepreneurs devraient vendre leurs biens ou céder des parts de leurs actions. “À qui va-t-il les vendre ? Il y a des gens qui vont se réjouir… Mistral AI, s’ils doivent demain payer la taxe Zucman sur la valorisation de leur entreprise, c’est-à-dire qu’ils doivent céder des actions, qui va les racheter ? Les Chinois, les Américains…” La vision d’une nationalisation étatique de fleurons français, évoquée par des soutiens de Zucman, a été balayée par Knafo, qui estime que “l’État n’arrive pas à faire son travail d’État… vous imaginez l’État faire un travail d’entrepreneur en plus ?”
Le Vrai Problème de la France : Non Pas les Recettes, Mais les Dépenses
Pour Sarah Knafo, la France souffre d’un mal bien plus profond que l’insuffisance de ses recettes fiscales. “La France n’a pas un problème de recette. Le problème de la France, c’est pas qu’elle ne prélève pas assez d’impôts. On en prélève énormément. On prélève 1300 milliards d’euros d’impôts chaque année. C’est le record de tout l’OCDE, peut-être même le record du monde et le record de l’histoire.” Le véritable fléau serait la mauvaise gestion des dépenses publiques. “On a un problème de dépense. C’est-à-dire qu’on dépense trop, qu’on dépense mal, que l’État prend des missions qui ne devraient pas être les siennes et qu’en contrepartie, il n’arrive pas à gérer les missions essentielles que les Français attendent de lui.”
Elle a souligné l’ironie d’une situation où l’on débat d’une taxe rapportant 5 milliards d’euros, alors qu’elle-même propose un plan d’économies “12 fois supérieur : 63 milliards d’économies qui réglera bien davantage nos problèmes en allant justement couper dans les dépenses sur lesquelles plus aucun Français ne consent à payer.” Ces économies seraient la clé pour “taxer moins” et permettre aux Français de conserver leur argent et de “mieux vivre”, car “le pouvoir d’achat, c’est pas l’argent que l’État vous donne, pas des chèques ou des subventions, c’est l’argent que l’État ne vous prend plus.”
Un Rassemblement National Trop “Social-Étatiste” ?
L’eurodéputée n’a pas épargné le Rassemblelement National, qu’elle juge trop proche des thèses socialistes sur l’économie. “Qu’est-ce que vous pensez du de la situation du Rassemblement National avec cette ambivalence de programme ? D’un côté traditionnellement le retour à l’ordre et la reprise en main de la France par rapport à l’immigration et d’autre part, un programme économique que tous les observateurs indépendants qui ne sont pas liés au Rassemblement national qualifient de social-étatiste.” Elle a exprimé sa crainte de voir une “bonne orientation” sur les questions régaliennes se heurter à une “impasse financière”. “Je suis parfaitement d’accord avec ce que vous venez de dire. Je pense qu’avec le Rassemblement National, on se retrouvera plutôt sur l’orientation à donner sur les sujets régaliens.” Mais sur l’économie, la fracture est totale. “J’ai entendu tout l’état-major du Rassemblement National depuis quelques jours abonder dans le sens des socialistes de monsieur Zucman de l’extrême gauche en disant il faut taxer plus les riches, je me suis dit qu’il y avait un problème de fond.” Pour elle, cette position affaiblit la “contre-offensive” que la droite devrait mener face à la gauche.
Déserts Médicaux et Immigration : Des Priorités Mal Gérées
La question de l’accès aux soins a également été abordée, Sarah Knafo dénonçant la situation catastrophique de l’hôpital public et de la médecine de ville. “La question des déserts médicaux avec plus de 2 tiers du territoire français qui est considéré comme un désert médical.” Elle a décrit des situations dramatiques où des personnes “meurent aux urgences” faute de prise en charge. “On est quand même un pays où des gens meurent aux urgences, des gens meurent faute de n’avoir pas pu être pris en charge à temps aux urgences.”
Pour elle, le problème est double : un État qui “dépense énormément dans des sujets qui ne répondent pas du tout aux besoins des Français” et une politique d’immigration qui aggrave la situation. “On va donner de l’argent au Comores pour former du personnel soignant chez eux alors qu’à l’inverse, chez nous, on a ces problématiques.” Elle plaide pour un “reversement” des priorités : “On en est plus au stade où on peut se dire on va aller soigner le reste du monde. Le tiers-monde ne peut pas aider le tiers-monde. Si on est en train de se tiermondiser, il faut d’abord se relever chez nous, mettre les moyens chez nous, la formation chez nous.” La suppression du numerus clausus est, à ses yeux, une “catastrophe dramatique” qui a contribué au déclin de la médecine de ville.
La Reconnaissance de l’État de Palestine : “Offrir un Siège à l’ONU au Jihad”
Sur la scène internationale, la décision d’Emmanuel Macron de reconnaître l’État de Palestine a provoqué l’indignation de Sarah Knafo. “Bien sûr que non.” Elle s’est montrée farouchement opposée à cette démarche immédiate, qu’elle qualifie de “impraticable”. Pour elle, cette reconnaissance revient à “offrir un siège à l’ONU au Jihad.” Elle a insisté sur la nécessité de définir un territoire clair et surtout une “autorité politique” stable, rappelant que le Hamas a été élu par les Palestiniens et qu’après le 7 octobre, “il y a encore 60 % de la population palestinienne qui soutient le Hamas.”
Elle a critiqué l’idée de reconnaître un État palestinien sans le Hamas, estimant que c’est une illusion. “Qui l’a félicité le premier jour ? Je sais pas si vous vous en souvenez, c’était le 25 juillet… Le 25 juillet, quand Emmanuel Macron annonce qu’il va reconnaître l’État de Palestine, les premières félicitations qui tombent, félicitations du Hamas. Ils ont très bien compris qu’ils en bénéficieraient.” Elle a également souligné que “70 % des Français sont contre” cette reconnaissance, la majorité des soutiens se trouvant à gauche, dans un objectif cynique de “mobiliser les banlieues pour voter pour lui.”
La Privatisation du Service Public : Une Nécessité Économique et Démocratique
Enfin, Sarah Knafo a abordé la question de l’audiovisuel public, suite aux propos de Delphine Ernotte (patronne de France Télévisions) qualifiant CNews de chaîne d’extrême droite. Elle a dénoncé une “radicalisation” de la dirigeante et a proposé une solution radicale : “C’est de privatiser le service public. Tout le service public.”
Loin de l’idée que personne ne voudrait acheter ces chaînes “tellement c’est nul”, elle affirme que des acheteurs se manifesteraient et que l’État en tirerait profit. “C’est l’État qui va gagner de l’argent. D’abord il va gagner de l’argent par la vente et je vous assure que vous trouverez des acheteurs pour la chaîne numéro 2, pour France Inter, pour France Culture. Il y aura des gens qui voudront acheter.” Elle a même avancé que le privé garantirait une meilleure pluralité des opinions.
Mais surtout, elle a martelé que le service public de l’audiovisuel n’a plus de justification économique. “Pourquoi ça a existé un service public de l’audiovisuel ? Parce que par le passé, ça coûtait trop cher que le privé fasse une chaîne de télévision lui-même. Donc on avait une chaîne parce que seul l’État pouvait avoir ce monopole et mettre autant d’argent.” Aujourd’hui, “créer une chaîne, c’est gratuit, ça vous prend 2 minutes. Vous avez un micro, une chaîne YouTube, vous avez votre chaîne. Ça n’a plus aucune justification économique que l’État dispose de ces moyens audiovisuels.” Dans un pays où l’on manque de moyens pour la santé, financer Fort Boyard ou des animateurs du service public n’est plus justifiable.
En conclusion, l’intervention de Sarah Knafo est un réquisitoire complet contre la politique actuelle, qu’elle juge inefficace, coûteuse et dangereuse pour l’avenir de la France. Ses appels à des réformes profondes, à une redéfinition des priorités de l’État et, en ultime recours, à la démission d’Emmanuel Macron, témoignent d’une volonté de rupture forte et d’une vision très marquée pour le redressement du pays.
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