Philippe Candeloro : La vie d’un artiste sur glace marquée par des tragédies silencieuses
À Courbevoie, une commune animée près de Paris, Philippe Candeloro voit le jour le 17 février 1972 dans une famille ouvrière modeste. Son père, ouvrier du bâtiment immigré italien, et sa mère, employée de bureau française, lui offrent une éducation empreinte d’amour, mais aussi de rigueur. Très tôt, Philippe découvre un monde à part sur la glace — un lieu de liberté, d’expression, loin des contraintes du quotidien.
Pour lui, le patinage artistique n’est pas simplement un sport. C’est un langage, un moyen de raconter son histoire par les sauts, les pirouettes, et les émotions. Pourtant, derrière les projecteurs, les médailles et les applaudissements se cache une tristesse profonde — une douleur discrète mais constante, comme une ombre nichée dans son âme.
Bien qu’il soit reconnu pour son style original, mêlant virtuosité et humour, Philippe est souvent perçu comme un amuseur plutôt qu’un véritable athlète. Un jour, un entraîneur lui dit : « Si tu veux être respecté, il faut arrêter les pitreries. » Cette remarque, même sans malveillance, le marque durablement. Il commence alors à douter de sa légitimité.
Son enfance est un équilibre fragile entre amour et attentes. Son père, Luigi, croit dur comme fer que « le monde n’est pas fait pour les faibles » et pousse Philippe à toujours prouver sa valeur, d’autant plus en tant qu’immigré italien en France. Sa mère, Marie, plus douce, espère néanmoins qu’il deviendra la fierté de la famille. Ces attentes, bien qu’animées par l’amour, deviennent un fardeau pour ce garçon sensible.
La patinoire devient son refuge. Là, il peut être lui-même, loin des jugements. Mais même là, son style libre et expressif suscite le scepticisme. Certains le jugent « pas assez sérieux » dans un sport dominé par la rigueur et la tradition. Malgré tout, Philippe persiste, et atteint le sommet avec deux médailles de bronze olympiques : en 1994 à Lillehammer et en 1998 à Nagano.
Le public l’adore pour sa capacité à transformer chaque performance en une histoire — que ce soit sous les traits de D’Artagnan ou du Parrain. Pourtant, au fond de lui, Philippe se sent souvent seul. « Est-ce que quelqu’un sait vraiment qui je suis ? » se demande-t-il un jour en se regardant dans le miroir après une performance.
Sa blessure à la cheville en 1996, alors qu’il se préparait pour une compétition internationale, est un tournant. Les médecins le préviennent : sans repos, il risque de ne plus jamais patiner. Il passe des mois en rééducation, hanté par l’idée de perdre ce qui fait son identité.
En 2002, il quitte la compétition pour se consacrer aux spectacles. S’il aime la scène, les critiques ne tardent pas : certains l’accusent de « trahir son art ». Un journaliste écrit même : « Philippe Candeloro est passé du statut d’athlète olympique à celui de clown sur glace. » Ces mots le blessent profondément.
Mais la tragédie la plus marquante survient en 2015 : sa mère Marie est atteinte d’un cancer. Philippe, bouleversé, met sa carrière en pause pour l’accompagner. Lorsqu’elle s’éteint quelques mois plus tard, il sombre dans une dépression. Il se retire, passe du temps avec sa femme Olivia et leurs trois filles : Luna, Maya et Talia, tentant de redonner un sens à sa vie.
Sa relation avec Olivia d’Armont, une danseuse classique rencontrée en 1995, est un pilier essentiel. Dès leur première conversation, ils se découvrent des passions communes, une compréhension mutuelle rare. En 1999, Philippe la demande en mariage sur un pont parisien, avec des mots simples mais sincères : « Je ne te promets pas le monde, mais je te promets de passer ma vie à te rendre heureuse. »
Leur mariage est fait de bonheur, mais aussi d’épreuves. Philippe, impulsif, a parfois du mal à gérer ses émotions, tandis qu’Olivia, plus discrète, intériorise ses douleurs. Ils se heurtent parfois, mais trouvent toujours le moyen de se retrouver. En 2010, alors que Philippe est vivement critiqué pour un commentaire maladroit à la télévision, c’est Olivia qui l’aide à traverser la tempête, lui rappelant qu’il est aimé pour ce qu’il est, et non pour son image.
Aujourd’hui, à 53 ans, Philippe regarde en arrière avec fierté mais aussi avec lucidité. Il se souvient du podium olympique, des larmes dans les yeux de ses parents, des enfants émerveillés lors de ses spectacles. Mais plus encore, il comprend que la vraie victoire n’est pas dans les médailles, mais dans la capacité à se relever, à aimer, à être soi.
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