Nous sommes le 16 septembre 2025, et l’atmosphère est électrique. Au cœur des débats qui animent la France, une pétition citoyenne, lancée par Philippe de Villiers pour un référendum sur l’immigration, a pris une ampleur phénoménale. Avec plus de 1,3 million de signataires à l’heure où nous parlons, cette initiative populaire est devenue un véritable phénomène, mais aussi la cible d’attaques sans précédent. Ludovic de Froissard, consultant en communication et architecte de cette mobilisation numérique, a révélé en exclusivité sur Europe 1 les coulisses d’une bataille acharnée : celle du peuple contre ceux qui tentent d’étouffer sa voix. « Le site a été victime de deux cyberattaques hier qui ont tenté, d’une part, d’infecter la base de données, d’autre part, de faire tomber le site par une attaque qu’on appelle des DoS », a-t-il déclaré, avant d’ajouter avec un ton martial : « Mais nous avions mis des protections, et elles ont fonctionné. »

Ces révélations ne sont pas anodines. Elles mettent en lumière la peur grandissante des élites face à une mobilisation citoyenne qui dépasse toutes les attentes. Ce n’est plus seulement une pétition, c’est un cri de ralliement, une demande pressante de démocratie directe sur un sujet que le peuple estime occulté. Et face à cette déferlante populaire, la riposte est à la mesure de l’enjeu : des cyberattaques massives, des tentatives de discrédit, tout est mis en œuvre pour faire taire ceux qui osent questionner la politique migratoire actuelle.

Philippe de Villiers lance une pétition pour un référendum sur l'immigration

Des Chiffres Vertigineux et des Messages poignants

Ludovic de Froissard est venu avec des chiffres qui parlent d’eux-mêmes. Le site de la pétition, mis en ligne le dimanche 6 septembre, a déjà enregistré plus de 6 millions de visites en quelques jours. Un trafic hallucinant qui témoigne de l’engouement et de l’inquiétude des Français. Les posts de Philippe de Villiers sur les réseaux sociaux, qui relaient cette pétition, ont quant à eux recueilli plus de 4 millions de vues. Ces chiffres ne sont pas de simples statistiques ; ils sont le reflet d’une mobilisation massive et d’un profond désir de s’exprimer.

Mais au-delà des chiffres, il y a l’humain. Ludovic de Froissard a insisté sur un point crucial : « Derrière les chiffres, il y a des vrais gens qui sont désespérés par la situation et qui supplient nos responsables politiques de les écouter. » Il a tenu à lire un message, un de ces dizaines de milliers reçus, qui incarne parfaitement l’état d’esprit de nombreux Français. Ce message, signé par une femme prénommée France – un symbole fort – évoque avec nostalgie « la France au temps de l’insouciance, de la liberté, de la sécurité, de la fraternité, des valeurs humaines et morales. » Elle se souvient des cours d’éducation civique à l’école, de l’autorité et du respect des enseignants, de l’engagement des parents dans l’éducation des enfants. Elle décrit des scènes de vie d’antan : les repas du dimanche chez les grands-parents, le son des cloches de l’église, les guirlandes en papier pour le 14 juillet, les bals en plein air les soirs d’été. Son cri est un appel désespéré : « Nous comptons sur vous pour nous rendre notre France et permettre à nos enfants de grandir dans un pays qui ne sera pas englouti par la haine. »

Ce témoignage poignant est loin d’être un cas isolé. Il est l’écho de milliers de voix, comme celle de Muriel, 58 ans, de Paris, qui a signé la pétition. Elle explique son geste par le sentiment qu’il y a « beaucoup trop d’immigration » et qu’elle n’est pas « raciste du tout », ayant eu du personnel de différentes origines. Elle dénonce une immigration qui, selon elle, ne répond pas aux besoins réels de la France, suggérant que des métiers comme plongeur pourraient être occupés par des Français si les salaires étaient plus justes. Muriel évoque aussi la situation de sa mère, qui a travaillé toute sa vie et doit payer une mutuelle de 400 € par trimestre, pour être à peine remboursée, tandis que des aides sociales semblent aller à d’autres. C’est cette « réalité » du quotidien qui l’a poussée à signer la pétition. Dominique, un autre auditeur, partage des préoccupations similaires, déplorant l’insécurité grandissante et le sentiment que « l’on enlève morceau par petit morceau » ce qui fait l’identité de la France, citant l’exemple des fêtes locales et même du droit de manifester avec un drapeau français.

«De vrais gens désespérés par la situation» : Ludovic de Froissard analyse  la pétition qui exige un référendum sur l’immigration

Des Cyberattaques Démocratiques et une Peur Profonde

La légitimité de cette pétition est vivement critiquée, notamment par certains confrères du service public, qui remettent en cause l’authenticité des signatures. Ludovic de Froissard y répond avec fermeté. Il assure que l’authenticité des signatures est contrôlée en temps réel, et qu’environ 5 % des signatures ont été rejetées car elles présentaient des caractéristiques frauduleuses, erronées ou doublonnées. Il précise que des vérifications sont faites sur l’adresse IP et l’email, rendant impossible de signer quinze fois avec le même mail.

Mais le sujet est bien plus politique que technique. « Cela fait des années que tous les sondages montrent qu’entre deux tiers et 80 % des Français veulent réformer notre politique migratoire », souligne Ludovic de Froissard. Il dénonce le fait que le solde migratoire français soit « hors de contrôle », que ce soit sur l’exécution des OQTF (Obligations de Quitter le Territoire Français) ou les entrées, légales ou non. Et il s’étonne que des gens soient surpris lorsque « quelqu’un se saisit du sujet et que les gens suivent l’initiative sérieusement. »

Le consultant en communication va plus loin, pointant du doigt les cyberattaques. « Quand on a des pétitions à droite ou à gauche, surtout à gauche, sur des sujets sociétaux, vous n’avez personne pour attaquer ces pétitions-là », constate-t-il. Il s’agit, selon lui, d’un « vrai sujet de démocratie ». Il existe « vraiment des gens qui veulent empêcher une partie, voire peut-être même la majorité de la population de s’exprimer sur le sujet. » Pour Ludovic de Froissard, tous les procès sur la forme de la pétition en disent long. « En accusant la forme, on ne s’occupe pas du fond, on ne s’occupe pas de l’immigration, on ne s’occupe pas du référendum, on ne s’occupe pas de la démocratie. » En réalité, « on préfère discréditer l’outil, et ça, c’est la preuve qu’il y a une peur profonde. Si le peuple veut voter, alors il faut lui laisser la parole. » Il cite alors un proverbe populaire : « Quand le sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt. »

Gabriel Cluzel renchérit, expliquant pourquoi il y a une telle réaction à cette pétition. Il rappelle le référendum de 2005, où le vote populaire a été « détourné », le Front républicain aux élections, et l’occultation systématique des sujets d’immigration. Face à cette situation, il estime que la pétition est une issue naturelle. Il prédit même que, au-delà des 1,3 million de signataires actuels, la pétition pourrait atteindre les 20 millions, en comptant les électeurs du RN, de Reconquête, des LR et même certains électeurs macronistes. Éric Tegner salue le travail de Ludovic de Froissard et Philippe de Villiers, les qualifiant de « soldats du peuple », capables de faire des choses « extrêmement concrètes ». Il note que l’explosion des chiffres de la pétition a forcé le service public à en parler, même pour la dénigrer, ce qui, paradoxalement, « va mobiliser encore plus les gens parce que ça fait 50 ans qu’ils se font dénigrer. »

L’Avenir de la Pétition : Un Appel au Courage Politique

Alors, quelle est la suite pour cette pétition ? Ludovic de Froissard lance un appel clair à la classe politique : « Je demande à notre classe politique du courage. On ne devrait pas avoir peur de donner la parole au peuple français, d’autant plus sur des questions aussi importantes. » Il exhorte tous ceux qui sont sensibles au sujet à « se saisir du sujet ».

Un autre témoignage vient renforcer la solidité de la pétition face aux accusations. Douya, de Marseille, a tenu à confirmer qu’elle avait personnellement “testé” et qu’il était impossible de signer la pétition plusieurs fois, infirmant ainsi les rumeurs de fraude. Elle dénonce la désinformation et espère que la pétition dépassera « les X millions » pour que la voix du peuple soit enfin entendue, malgré ceux qui tentent de l’étouffer.

Le rythme de progression de la pétition est hallucinant, même la nuit, avec 50 signatures par minute à 2h du matin. Certains pics sont observés suite à des interviews, montrant l’impact direct de la médiatisation, même lorsqu’elle est critique. Ludovic de Froissard clarifie un point important : la pétition de Philippe de Villiers ne demande pas un référendum sur l’immigration direct, mais « une loi référendaire », une distinction subtile mais cruciale dans le processus démocratique.

En définitive, cette pétition est bien plus qu’une simple consultation en ligne. Elle est le reflet d’un malaise profond au sein de la société française, d’un désir ardent de démocratie directe et d’une volonté inébranlable de se faire entendre. Malgré les cyberattaques et les tentatives de discrédit, la voix du peuple semble plus forte que jamais, défiant les élites et les médias, et prouvant que, même à l’ère numérique, la souveraineté populaire reste une force indomptable. L’avenir de cette pétition dira si le courage politique sera à la hauteur de l’attente des Français.

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