Patrick Sébastien, confessions d’un survivant : dix ans dans l’enfer de l’alcool
Pendant des années, Patrick Sébastien a fait rire la France entière avec ses chansons festives, ses imitations et son célèbre Plus Grand Cabaret du monde. Pourtant, derrière le rire tonitruant et les serviettes qui tournent, l’homme cachait un combat bien plus sombre. À 71 ans, l’artiste lève le voile sur une décennie d’addiction à l’alcool, sans fard ni détour.
Invité par Guillaume Pley sur la chaîne YouTube Legend, Patrick Sébastien n’a pas hésité à évoquer ce passé difficile, avec la franchise qui le caractérise. Interrogé sur sa consommation d’alcool, il n’édulcore rien : « J’ai fait dix ans où je buvais à peu près un litre et demi de whisky par jour », confie-t-il, avec un “quand même !” aussi lucide que percutant.
Quand la fête tourne au cauchemar
Au départ, tout commence comme un rite festif, un peu déjanté mais classique dans le milieu rugbystique qu’il fréquente : « C’était de l’alcool festif, les troisièmes mi-temps, on se bourrait la gueule, c’était de l’ivrognerie », raconte-t-il. Mais à mesure que sa carrière explose, le verre du copain devient une habitude quotidienne. L’alcool devient un compagnon, un refuge. « C’était tous les soirs », admet-il, sans chercher à minimiser l’engrenage dans lequel il est tombé.
Avec une honnêteté brute, il ose nommer les choses : oui, il était alcoolique. Et il rejette fermement la minimisation qu’on observe souvent dans ces situations : « Les gens qui disent “non, je ne suis pas alcoolique”. Si ! Quand tu commences à avoir besoin de ton verre de whisky, tu es alcoolique ».
Un déclic salvateur
Ce qui sauve Patrick Sébastien, c’est une prise de conscience brutale mais salvatrice. Le jour de ses 32 ans, il décide de dire stop. Le geste est symbolique, presque théâtral, mais il marque un tournant décisif : « J’ai pris un dernier verre, je l’ai renversé par terre et j’ai dit “plus jamais” ». Et il a tenu parole.
Aujourd’hui encore, cette abstinence impressionne ceux qui l’entourent : « Les mecs qui voient que je ne bois pas me demandent “t’as jamais bu ?” ». La réponse, ils la découvrent avec étonnement. Pourtant, l’après n’a pas été simple : « Au bout de deux ans, j’ai pris un verre et j’ai été malade », confie-t-il. Son corps avait définitivement tiré un trait sur l’excès.
Une nouvelle philosophie de vie
Aujourd’hui, Patrick Sébastien a retrouvé une relation apaisée avec l’alcool. Un verre de vin à table, une bière à l’occasion, mais plus jamais d’ivresse. Il le dit avec une fierté mesurée : « Cette année, je fête mes 40 ans sans cuite ». Un exploit dans un milieu souvent permissif, où la tentation est omniprésente.
Et s’il condamne fermement l’alcoolisme, il ne joue pas les moralisateurs. Il reconnaît sans détour continuer à fumer « deux paquets de cigarettes par jour, voire plus », et en connaît parfaitement les risques : « Je me prépare une méchante maladie », avoue-t-il, un brin fataliste. Mais il préfère « vivre cinq ans avec tabac que dix ans sans ».
« On est une génération de connards… mais on a bien rigolé »
Son regard sur le monde d’aujourd’hui est à la fois désabusé et tendre. Il critique une époque corsetée, aseptisée, où les jeunes seraient « nostalgiques d’une période qu’ils n’ont pas connue ». Et à ceux qui l’écoutent, il donne ce conseil sans filtre : « Vivez votre vie, parce qu’on n’en a qu’une ».
Il évoque aussi les autres dépendances, celles que certains banalisent, comme la drogue : « Le nez dans la poudre ou le joint, ça t’amène à ça aussi ». Selon lui, toutes les addictions peuvent devenir des pièges, à partir du moment où elles dictent tes choix, changent qui tu es.
Il conclut avec une phrase qui résume tout le paradoxe de sa génération : « On est une génération de connards… mais on a bien rigolé ! » Avant de nuancer : il faut savoir s’amuser, oui, « mais sans faire n’importe quoi ».
Une parole libératrice
En partageant son expérience sans honte ni pathos, Patrick Sébastien offre un témoignage rare dans le paysage médiatique. Son parcours rappelle que même les figures les plus joyeuses peuvent traverser l’ombre, et qu’il n’est jamais trop tard pour reprendre le contrôle. Il prouve aussi qu’on peut se relever, se réinventer, et célébrer la vie autrement — avec un verre de vin peut-être, mais surtout avec lucidité, humour… et authenticité.
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