📰 Patrick Bruel ouvre un hôtel de luxe en Provence : un rêve devenu réalité à L’Isle-sur-la-Sorgue

Patrick Bruel, chanteur à la voix familière et acteur au charisme indiscutable, ajoute une nouvelle corde à son arc : celle d’hôtelier. Et pas n’importe où. C’est à L’Isle-sur-la-Sorgue, petite perle du Vaucluse au charme provençal inégalé, qu’il a décidé de poser ses valises. Ou plutôt, d’ouvrir les portes d’un établissement pas comme les autres.

🏡 Une maison avant tout

À ceux qui s’attendraient à un palace clinquant, Patrick répond avec simplicité :

“Je n’ai pas voulu un grand hôtel. J’ai voulu une maison, un lieu qui me ressemble.”

Le projet est né il y a cinq ans, presque par hasard. Lors d’un séjour dans la région, l’artiste tombe sous le charme d’une bastide abandonnée. Les pierres, les cyprès, la lumière du soir… quelque chose le saisit. “Je me suis dit que c’était là. Que ça devait commencer ici.”

🛠️ Un chantier secret, un projet de cœur

Pendant plus de trois ans, les travaux se sont enchaînés dans la plus grande discrétion. Aucun communiqué, aucun article. Juste une poignée d’artisans locaux, des architectes passionnés, et l’œil attentif de Bruel. “Je voulais tout valider. Chaque meuble, chaque matière, chaque nuance de peinture.”

L’idée ? Créer un cocon. Un lieu de passage, mais aussi de repos. Où le luxe ne crie pas, mais se ressent. Où la qualité se cache dans le détail.

“J’ai voulu un endroit qui respecte la nature, qui mette en avant les savoir-faire locaux, et où on se sent bien. Tout simplement.”

✨ Une atmosphère unique

L’hôtel, baptisé “La Bastide Bruel”, compte seulement 12 chambres, toutes décorées différemment. Certaines offrent une vue imprenable sur la Sorgue. D’autres, sur un jardin méditerranéen planté d’oliviers centenaires. Partout, des matériaux nobles : pierre du Luberon, lin lavé, bois ancien.

La décoration, elle, est un hommage à la Provence et à la musique. Ici, une guitare signée par ses amis. Là, des photos de tournées en noir et blanc. Mais rien d’envahissant. Juste des clins d’œil subtils à sa carrière.

“Je ne voulais pas d’un musée Bruel. Je voulais un lieu de partage, pas d’exposition.”

🍽️ Une table inspirée, un chef discret

Côté cuisine, la surprise est de taille : le chef Julien Giraud, ancien second dans une étoile Michelin d’Avignon, prend les rênes du restaurant. Son credo : produits locaux, circuits courts, et une carte évolutive selon les saisons.

“Patrick voulait quelque chose de vrai”, confie le chef. “On travaille avec des producteurs du coin, des vignerons indépendants, des cueilleurs de truffes…”

Résultat : une cuisine sincère, raffinée mais sans prétention, qui fait déjà parler d’elle.

🌟 Un lieu convoité

Depuis son ouverture discrète début juillet, La Bastide Bruel affiche déjà complet plusieurs week-ends d’affilée. Des curieux, des habitués de la région, quelques célébrités discrètes. Tous séduits par l’atmosphère unique du lieu.

Sur les réseaux sociaux, les photos de la piscine à débordement, des petits déjeuners sous les platanes, ou encore de la suite “Olivia” (en hommage à sa mère) font le tour des stories.

Un client témoigne :

“On a eu l’impression d’être invités chez un ami. Tout est chaleureux, simple, mais d’une élégance folle.”

💬 Un projet personnel et assumé

Quand on lui demande pourquoi l’hôtellerie, Patrick Bruel sourit :

“Je crois que c’est une autre forme de scène. Offrir un moment à quelqu’un, créer une émotion, une parenthèse… c’est proche de ce que je fais sur scène.”

Et l’homme de spectacle d’ajouter :

“J’aime recevoir. J’aime que les gens se sentent bien. Cet hôtel, c’est un prolongement naturel de ce que je suis.”

🎶 Musique et silence

Évidemment, la musique n’est jamais loin. Il n’est pas rare, à l’aube ou à la tombée du jour, d’entendre quelques notes de piano s’échapper du salon commun. Patrick y passe parfois, discrètement. Il improvise. Il observe.

Mais ici, pas de concerts privés. L’hôtel n’est pas une scène. C’est un refuge. “On est là pour se ressourcer, pas pour applaudir.”

📅 Et après ?

L’artiste, qui entame à l’automne une tournée avec son spectacle “On en parle”, compte bien alterner scène et bastide. “Je passerai dès que je peux. Cet endroit m’apaise.”

Et déjà, des projets émergent : des ateliers d’écriture, des résidences d’artistes, des week-ends thématiques autour du vin, de la photographie ou de la chanson.

Mais Patrick Bruel reste prudent :

“Je ne veux pas aller trop vite. Il faut que le lieu vive, qu’il trouve son rythme. Je veux qu’il reste sincère.”