Plus de quarante années se sont écoulées depuis que Véronique Sanson a posé ses valises à Triel-sur-Seine, une petite ville paisible des Yvelines. Depuis 1981, l’illustre chanteuse française a choisi ce lieu comme port d’attache, transformant une vieille maison au bord du fleuve en un paradis simple, où elle se ressource auprès de la nature, de ses animaux et de son amour inépuisable pour la musique.
Au bord de la Seine pittoresque, la célèbre chanteuse Véronique Sanson savoure des instants de paix absolue entourée de ses amis et de ses proches
Pour Véronique Sanson, cette demeure n’est pas seulement un refuge loin des projecteurs, mais un véritable ancrage spirituel. Dans cet espace baigné de lumière, où les fenêtres s’ouvrent sur les flots tranquilles de la Seine, elle retrouve ce que les tempêtes de la vie lui avaient autrefois arraché : la sérénité.
Dès ses premiers jours à Triel-sur-Seine, Sanson a été séduite par le charme du jardin qui entoure sa maison. Bien qu’il ne soit pas vaste, elle soigne chaque plante, chaque brin d’herbe, et en a fait un écrin de verdure vibrant de vie.
On y trouve du romarin, de la sarriette, de la ciboulette parfumant l’air au moindre pas, mais aussi de l’oseille, de jeunes pousses de bambou destinées à la cuisine, et un coin réservé aux poules, où chaque matin elle ramasse avec joie des œufs encore tièdes. « Mon jardin n’est pas grand, mais mon Dieu, qu’il est beau ! », confiait-elle fièrement.
Le mobilier et les décorations de la maison de Véronique Sanson sont considérés comme très esthétiques et uniques, difficiles à trouver dans le grand public.
Pour elle, jardiner est bien plus qu’un loisir : c’est une véritable purification de l’esprit. « Quand je jardine, ma tête se vide. La nature, c’est tout ce qu’il nous reste… mais combien s’y intéressent vraiment ? », s’interrogeait-elle un jour à la télévision. C’est sans doute pour cette raison qu’elle a cessé de manger de la viande depuis des années : « Je ne peux pas manger mes amis. J’ai l’impression de dévorer l’agonie. Alors à quoi bon ? »
À l’intérieur, la maison de Véronique Sanson ressemble à un coffre aux trésors. Des bibelots, des serviettes brodées, des petites maquettes de phares côtoient une boîte à musique ancienne transmise par ses parents. Chaque objet porte en lui un souvenir, un écho de sa jeunesse et une chaleur familiale indélébile.
Bien qu’elle ne soit plus très active sur le plan artistique, elle consacre toujours beaucoup de temps à la musique, et tout particulièrement à son piano
Au centre de ce monde intime trône le piano, véritable cœur battant de la maison. Plus qu’un instrument, c’est le compagnon de route de toute une vie artistique. Leur relation a parfois connu des « crises » : il lui est arrivé d’avouer qu’elle n’avait plus envie d’y poser les doigts. Mais inévitablement, après une courte distance, elle y revient toujours, retrouvant l’élan de jouer et de composer dans ce salon baigné de lumière. « Je n’aime pas les studios. Ici, je respire, je vois la rivière, et la lumière inonde la pièce », racontait-elle un jour au Parisien.
Assise sur le canapé du salon, il lui suffit de lever les yeux pour embrasser la Seine. Des péniches chargées de sable et de gravier vont et viennent entre Paris et Rouen. Au loin, son petit jardin resplendit, comme un rappel constant de son lien profond avec la terre.
Un coin du salon, qu’elle utilise également comme espace de travail
Autrefois, Véronique Sanson aimait les soirées animées et les fêtes mondaines. Aujourd’hui, elle préfère le calme de sa maison et de son jardin au bord du fleuve. Ce n’est pas une perte, mais un choix : celui d’un rythme plus lent, celui du silence réparateur après tant d’années de tumulte.
Pourtant, derrière ce décor paisible, la vie de Véronique Sanson n’a pas toujours été aussi douce que le cours de la Seine qui s’écoule devant ses fenêtres. Elle a traversé des années de tempête, où l’alcool s’était imposé comme une ombre écrasante. Même au cœur de cette maison baignée de lumière et de sérénité, le souvenir de ces jours engloutis par la dépendance reste vif. À l’occasion de la sortie de son album « Dignes, dingues, donc… », Sanson a choisi de rompre le silence et de parler sans détour de cette période : « Quand un homme boit, on dit que c’est un bon vivant. Mais lorsqu’il s’agit d’une femme, c’est perçu comme une honte, et c’est d’autant plus terrible à cause du secret. »
C’est une femme forte, qui ose exprimer sa voix féministe même lorsque ses actions ne sont pas accueillies favorablement par les deux sexes.
Au-delà de son expérience personnelle, a raconté comment elle avait transformé cette épreuve en un lien d’humanité. Elle a passé des heures au téléphone avec des femmes qu’elle n’avait jamais rencontrées, a apporté son soutien au sein des Alcooliques Anonymes. Mais tandis qu’elle voyait dans cet engagement une manière de rendre l’amour qu’elle avait reçu, les médias ont souvent tourné cette démarche en objet de curiosité. « Trop de voyeurisme, trop de questions insidieuses », a-t-elle dénoncé. Pourtant, elle n’a jamais songé à renoncer, tant cette mission auprès de femmes en souffrance est restée essentielle à ses yeux.
De l’alcool et des préjugés, la conversation a naturellement glissé vers les souvenirs de jeunesse. Véronique Sanson a alors évoqué son adolescence avec une reconnaissance particulière : « J’ai eu beaucoup de chance, mes parents m’ont toujours encouragée à vivre ma passion », confie-t-elle. Un privilège rare à une époque où la plupart des jeunes filles se voyaient destinées au mariage, de préférence avec un “bon parti”.
De cette expérience intime, la chanteuse a tiré une réflexion plus large sur la condition féminine. Elle n’aime pas employer le mot « féminisme », qu’elle trouve trop chargé, mais cela ne l’empêche pas d’affirmer ses convictions avec force. « C’est abominablement dégueulasse qu’à travail égal, les femmes n’aient pas le même salaire que les hommes », lâche-t-elle sans détour. Puis elle ajoute, après un silence : « Il y a même un problème plus profond que celui de la parité : c’est la détestation des hommes pour les femmes. Pour eux, une femme représente trop de choses qu’ils ne maîtrisent pas. »
Ayant traversé une période de forte dépendance à l’alcool, elle affirme que, même si elle ne le souhaitait pas, elle y trouvait un vrai plaisir
À travers ces confidences, se dessine le portrait d’une artiste qui a su affronter la tempête pour retrouver la lumière de la musique, mais aussi celui d’une femme lucide face aux injustices et aux préjugés. Et dans sa voix à la fois douce et déterminée, on devine qu’au-delà du combat contre l’alcool, c’est surtout celui pour la dignité et l’égalité des femmes qui l’anime depuis toujours.
Dans sa vie privée, Véronique Sanson a connu deux mariages marqués par de grands bouleversements, qui ont profondément influencé son parcours et sa musique. Le premier remonte à 1973, lorsqu’elle épouse le chanteur américain Stephen Stills, membre du légendaire groupe Crosby, Stills, Nash & Young. Ensemble, ils auront un fils, Christopher, mais cette passion flamboyante des débuts s’essouffle rapidement.
Véronique Sanso, Stephen Stills et Christopher
Le fossé culturel, les différences de mode de vie et surtout les excès liés à l’alcool et à la drogue entraînent l’éclatement de leur union au début des années 1980. Malgré la douleur, Sanson n’a jamais nié l’empreinte immense laissée par Stephen Stills dans sa vie, reconnaissant que ces années passées à ses côtés avaient inspiré nombre de ses chansons, brûlantes d’amour mais traversées de mélancolie.
Après cette rupture, Véronique Sanson retrouve une certaine stabilité auprès de l’humoriste et musicien Pierre Palmade, son cadet d’une dizaine d’années. Ils se marient en 1995 et deviennent rapidement l’un des couples artistiques les plus en vue en France, apparaissant ensemble sur de nombreuses scènes et tapis rouges. Pourtant, leur histoire finit elle aussi par se fissurer, et en 2004, ils divorcent officiellement. Malgré tout, une forme de complicité demeure entre eux : il n’est pas rare de les voir réunis à l’occasion d’événements, comme si l’amitié avait pris le relais de l’amour, preuve d’une capacité rare à transformer les blessures en compréhension mutuelle.
Véronique Sanson et Pierre Palmade
Aujourd’hui, lorsqu’elle évoque ces deux mariages, Véronique Sanson le fait avec une sérénité teintée de nostalgie. Les hauts et les bas de sa vie sentimentale n’ont pas seulement marqué son cœur, ils irriguent aussi sa musique, donnant naissance à des mélodies sincères et passionnées qui résonnent depuis des décennies dans le cœur du public.
C’est probablement ici, au milieu des arbres, des poules et de la Seine apaisée, que Véronique Sanson a trouvé la recette la plus simple du bonheur. Après tant d’années de tumulte, de passions brûlantes et de blessures profondes, c’est dans ce coin de verdure qu’elle a enfin découvert la paix qu’elle cherchait depuis toujours.
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