Les plateaux de télévision sont habitués aux éclats de voix, aux débats houleux et aux opinions tranchées. C’est le sel de la démocratie cathodique. Mais ce qui s’est produit lors de la dernière intervention de la journaliste Myriam Palomba dépasse le simple cadre de l’échange d’arguments. Ce fut une déflagration. Une accusation frontale, articulée sans trembler, qui a laissé ses co-débatteurs dans un silence assourdissant, un silence si lourd qu’il en devenait un personnage à part entière de la séquence.
Seule contre tous, ou du moins seule à oser verbaliser sa théorie, Myriam Palomba n’a pas fait dans la demi-mesure. Elle a exposé ce qu’elle décrit comme un “plan” diabolique, orchestré au plus haut sommet du pouvoir, non seulement à Paris, mais aussi à Bruxelles. “Moi, j’aimerais juste vous dire que tout ça n’est qu’un plan,” a-t-elle lancé, captant instantanément une attention soudainement fébrile. “Un plan de la part de monsieur Emmanuel Macron et de sa… comment dire… de sa copine, madame Ursula von der Leyen.”
Le décor est planté. Il ne s’agit pas d’une critique politique classique, mais de la dénonciation d’une conspiration. Mais quel est donc ce plan ? Selon la chroniqueuse, l’objectif est unique et terrifiant : la création d’une “Europe fédérale”. Un super-État où les nations, dont la France, perdraient leur souveraineté au profit d’une entité technocratique dirigée par des figures qu’elle estime illégitimes, à l’image d’Ursula von der Leyen, “élue par personne”.
Pour Palomba, cette ambition n’est pas un secret. C’est un projet que “depuis toujours” Emmanuel Macron caresserait. La journaliste va même plus loin, prêtant au président français un “plan de carrière grandiose” : celui de “devenir le président de l’Europe”.

Mais c’est la manière dont ce plan serait mis en œuvre qui donne toute sa dimension explosive à ses propos. Selon elle, les crises que nous traversons ne sont pas des accidents de l’Histoire, mais des outils. Des leviers actionnés délibérément pour briser les peuples et les économies. “Le but, c’est de détruire nos économies,” affirme-t-elle, “comme ils ont commencé à le faire pendant la période Covid.”
La pandémie n’était donc qu’un prélude. “Ils continuent aujourd’hui avec l’Ukraine,” enchaîne-t-elle, reliant les deux crises majeures de ces dernières années dans une seule et même stratégie du chaos. La guerre en Ukraine, loin d’être une tragédie géopolitique subie, serait une aubaine, voire une nécessité, pour les architectes de ce “plan”. “Ils ne veulent pas la paix,” martèle Myriam Palomba, balayant d’un revers de main le narratif officiel.
Pour étayer son propos, elle n’hésite pas à réécrire l’histoire récente du conflit, accusant l’Ukraine de ne pas avoir respecté les accords de Minsk. Elle prend à témoin les déclarations passées d’Angela Merkel et de François Hollande, qui, selon elle, “ont bien dit que les accords de Minsk étaient juste là pour permettre à l’Ukraine de se réarmer.”
Cette guerre, entretenue artificiellement selon elle, servirait de prétexte à une destruction méthodique des piliers de notre société. “Ils détruisent notre agriculture,” lance-t-elle, faisant écho à la colère du monde paysan. “Ils dépensent des milliards et des milliards” pour un conflit qui “aurait pu être arrêté”.
La charge contre l’Ukraine ne s’arrête pas là. Dans un crescendo de colère, elle finit par lâcher des mots d’une violence rare sur un plateau de cette envergure, refusant que les Français envoient “leurs enfants, leurs maris” se battre “pour un pays qui est corrompu et en plus de ça, antisémite.” L’accusation est gravissime, mais elle est lancée, sans filtre.
Puis vient le volet financier, l’argument massue destiné à toucher le portefeuille et le cœur des Français. Myriam Palomba dénonce une hypocrisie d’État. Elle met en parallèle deux chiffres : les “5,1 milliards d’euros” dépensés par la France pour l’Ukraine, et le “déficit catastrophique” des retraites, qui s’élèverait à “6 milliards”. “C’est de la poudre de perlimpinpin,” s’insurge-t-elle, reprenant ironiquement l’expression présidentielle.
Elle accuse même le pouvoir de vouloir “piocher dans notre épargne pour aller financer l’Ukraine.” Le message est clair : pendant qu’on vous demande de vous serrer la ceinture, votre argent est dilapidé pour une guerre qui sert un plan secret. “Ça suffit, les Français ne sont pas les amis de la farce,” tonne-t-elle.
Face à la gravité de ces accusations, Myriam Palomba adopte une posture qui n’est plus celle de l’analyste, mais celle de la militante. Elle fustige une “opposition en carton”, “incapable de se manifester à l’Assemblée nationale”. La solution, pour elle, ne viendra plus des institutions, mais du peuple. “Nous, nous descendrons dans la rue,” promet-elle, se faisant la porte-parole d’une colère populaire qu’elle estime bâillonnée.

Le silence de ses collègues sur le plateau, tout au long de cette tirade enflammée, est ce qui frappe le plus. Pas une interruption. Pas une contradiction. Un vide sidéral qui laisse la parole de Palomba résonner avec une force décuplée. Sont-ils abasourdis par l’audace des propos ? Gênés par la tournure complotiste du discours ? Ou, comme le suggère la voix-off satirique de la vidéo, secrètement au courant mais ayant “mystérieusement perdu leur langue” ?
Ce silence est une victoire en soi pour la journaliste. Il donne l’illusion qu’elle est “seule contre tous”, une “courageuse” disant une vérité que personne d’autre n’ose formuler, exactement l’image qu’elle souhaite projeter.
Elle termine son intervention par une image, une “punchline” si visuelle et si provocatrice qu’elle confine au génie de la communication populiste. Une conclusion magistrale qui tourne en dérision la figure présidentielle. “Si Emmanuel Macron a envie d’aller faire la guerre en Ukraine,” conclut-elle avec un mépris palpable, “il a qu’à prendre son sac à dos, son petit uniforme kaki, avec Brigitte… et à caler sur le front lui !”
L’image est absurde, presque poétique dans sa violence. Elle déshabille le “chef de guerre” de sa fonction pour le renvoyer à une réalité triviale : celle d’un randonneur en tenue Quechua, envoyé sur le front comme n’importe quel citoyen. C’est le coup de grâce, celui qui achève de transformer une analyse politique en un réquisitoire personnel et spectaculaire.
Au-delà du fond des accusations, qui relèvent pour beaucoup de théories non vérifiées et d’interprétations extrêmes, c’est la performance de Myriam Palomba qui restera. Elle a réussi, en quelques minutes, à capter toute la lumière, à briser le ronronnement du débat permanent pour imposer ses thèmes, ses mots, sa colère. Elle a livré une prestation brute, sans filet, destinée non pas à convaincre ses pairs, mais à parler directement à une frange de la population qui se sent trahie, méprisée et dépossédée.
Le plateau est resté chaotique, l’arbitre a sifflé la fin du match, mais le score était clair. Myriam Palomba a marqué les esprits. Elle a jeté un pavé dans la mare, un pavé si gros que les éclaboussures n’ont pas fini de faire parler. Qu’on adhère à ses thèses ou qu’on les rejette en bloc comme dangereuses, une chose est certaine : elle a parfaitement réussi son coup médiatique, laissant derrière elle un silence assourdissant et l’image indélébile d’un couple présidentiel en treillis, sac au dos.
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