C’est une nouvelle qui résonne comme un coup de tonnerre dans le ciel de la culture franco-algérienne, mais qui se termine dans le murmure d’une chambre d’hôpital close. Baya Bouzar, l’icône indomptable que nous connaissions tous sous le nom de Biyuna, s’est éteinte à l’âge de 72 ans. Celle qui a incarné la liberté, le rire gras et la rébellion face aux interdits a tiré sa révérence. Mais derrière les hommages officiels se cache une tragédie intime, un drame familial orchestré par amour qui laisse aujourd’hui un goût de cendres et de larmes.
Il est des départs qui se font dans le vacarme des pleureuses et des flashs, et d’autres qui se choisissent dans l’ombre. Biyuna, la “Madame Courage” qui n’avait peur de rien ni de personne, a choisi la seconde option, avec une radicalité qui glace le sang. Jusqu’à son dernier souffle, elle a imposé une volonté de fer, formulant à son mari une requête qui dépasse l’entendement commun : ne pas prévenir ses fils. Ne pas leur dire adieu. Partir seule, pour les laisser vivre.
La Lionne et ses Lionceaux : Un Amour sous Silence
Pour comprendre la violence de cette fin, il faut remonter le fil d’une vie scindée en deux. D’un côté, il y avait Biyuna, la star née dans les ruelles populaires d’Alger en 1952. Danseuse, chanteuse, actrice, elle a traversé les décennies comme une tempête, bousculant les traditions, prêtant sa voix grave et sa verve inimitable à des personnages de femmes fortes, libres, souvent scandaleuses. Elle était celle qui osait tout, qui riait de tout, cette tante rebelle que tout le Maghreb et la France adoraient.

De l’autre, il y avait Baya, la mère. Une mère louve, protectrice jusqu’à l’obsession. Très tôt, elle a compris que la lumière qui la baignait pouvait brûler ceux qu’elle aimait. Elle a vu trop de familles disloquées par la célébrité, trop d’enfants “de” écrasés par un nom trop lourd. Alors, elle a érigé une muraille de Chine entre sa carrière et sa progéniture. Pas de photos, pas d’anecdotes, pas d’apparitions publiques. Ses fils devaient grandir dans l’anonymat, loin de la fureur du monde du spectacle. Ce pacte de discrétion, elle l’a respecté toute sa vie, mais personne ne se doutait qu’elle le pousserait jusqu’à son lit de mort.
Le Pacte Glaçant : “Si Tu m’Aimes, Ne les Appelle Pas”
Lorsque la maladie a frappé, insidieuse et brutale, Biyuna a réagi comme elle l’a toujours fait : par le silence et la dissimulation. Elle a continué à sourire, à faire bonne figure, cachant son essoufflement et sa douleur derrière son masque de comédienne. Elle refusait d’inquiéter ses fils, désormais adultes et vivant leur vie loin d’elle. Elle voulait rester pour eux cette figure invincible, indestructible.
Mais quand l’hospitalisation est devenue inévitable, le piège s’est refermé. Dans cette chambre blanche, isolée du monde, une lutte déchirante s’est engagée. Son mari, témoin impuissant de son agonie, a voulu faire ce que tout père aurait fait : appeler les enfants. Leur dire que c’était la fin, qu’il fallait venir, qu’il fallait se dire ce qu’on ne s’était jamais dit.
C’est là que Biyuna a prononcé ces mots, d’une cruauté d’amour absolue : “Si tu m’aimes vraiment, ne les appelle pas.”
Elle ne voulait pas que sa mort devienne un cirque. Elle redoutait que la nouvelle fuite, que les paparazzis assiègent l’hôpital, que ses fils soient traqués, interrogés, filmés dans leur chagrin. Elle préférait mourir sans leur main dans la sienne plutôt que de les exposer à la voracité des médias. Elle a choisi la solitude de l’agonie pour leur offrir la paix de l’anonymat.
Le Calvaire du Mari : Une Promesse Trop Lourde

On parle souvent du courage de ceux qui partent, mais qu’en est-il de ceux qui restent et doivent porter le poids des secrets ? Le mari de Biyuna s’est retrouvé au cœur d’un dilemme cornélien, une torture psychologique de chaque instant. Chaque nuit, alors que sa femme sombrait un peu plus, il regardait son téléphone. Il connaissait les numéros par cœur. Il savait que ses fils, quelque part, vivaient leur vie sans savoir que leur mère se mourait.
Il a failli craquer. Une nuit, il est sorti de la chambre, a composé un numéro… et a raccroché. La promesse faite à Baya était plus forte que tout. Il est retourné s’asseoir près d’elle, lui murmurant “J’ai failli”. Et sur le visage de la mourante, une seule larme a coulé. Était-ce une larme de soulagement ? De regret ? De tristesse infinie ? Nul ne le saura jamais. Il a porté cette croix seul, muré dans un silence imposé, mentant par omission, disant à ceux qui s’inquiétaient “Elle dort, mais elle veille”.
Une Fin sans Applaudissements
Le matin du départ, l’aube était pâle, sans couleur. Il n’y a eu ni cris, ni déclarations théâtrales. Le moniteur cardiaque a simplement tracé une ligne continue. Biyuna est partie à 10h12, dans un soupir léger. Pas d’enfants à son chevet, pas de famille élargie, juste l’homme de sa vie qui lui tenait la main.
Elle a réussi son ultime coup d’éclat : disparaître sans bruit. Les infirmières, émues, ont demandé s’il fallait prévenir la famille. Le mari a secoué la tête. Non. Tout était déjà écrit. Les obsèques furent organisées dans la plus stricte intimité, un cercueil simple, une cérémonie expédiée sans foule ni caméras, exactement comme elle l’avait exigé.
L’Héritage d’un Silence

Aujourd’hui, alors que la nouvelle est officielle, les spéculations vont bon train. Les mauvaises langues parlent de famille déchirée, d’enfants ingrats, d’abandon. Quelle injustice ! Ils ne savent pas que cette absence était le plus grand cadeau qu’une mère pouvait faire à ses enfants. Elle a pris sur elle la douleur de la séparation éternelle pour préserver leur intégrité.
Le mari, lui, est rentré seul dans leur appartement vide. Il a allumé une bougie à côté d’une photo d’elle, prise dans leur cuisine, loin des paillettes. Il relit cette note griffonnée de sa main : “Ce monde m’a dévorée vivante, je ne veux pas qu’il les dévore à leur tour.”
Biyuna n’est plus. La scène est vide. Mais au-delà de ses films, de ses chansons et de ses éclats de rire, elle nous laisse une leçon bouleversante sur la maternité et le sacrifice. Peut-on aimer jusqu’à s’effacer ? Peut-on aimer jusqu’à priver ses enfants d’un adieu pour les sauver ? Baya Bouzar a répondu oui. Et c’est dans ce silence assourdissant, ce “non-adieu”, que réside peut-être sa plus grande performance. Adieu l’artiste, et pardon pour ce monde qui vous a obligée à partir sur la pointe des pieds.
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