Obsèques d’Herbert Léonard : L’émotion de Julien Lepers face au cercueil
Ce mardi 12 mars 2025, une page s’est tournée pour la chanson française. À Saint-Fargeau-Ponthierry, en Seine-et-Marne, famille, amis, admirateurs et figures du monde artistique se sont réunis pour rendre un dernier hommage à Herbert Léonard. Le chanteur emblématique, voix inoubliable des décennies 60 à 80, nous a quittés le 2 mars dernier à l’âge de 79 ans, des suites d’un cancer du poumon. Une disparition qui laisse un vide immense, tant son répertoire a marqué plusieurs générations.
Parmi les personnalités présentes lors de la cérémonie, l’émotion était palpable. Bernard Sauvat, ami proche, était visiblement bouleversé. Julien Lepers, parolier et fidèle collaborateur de Herbert Léonard, a également tenu à lui dire adieu. Leur collaboration avait donné naissance à l’un des titres les plus emblématiques de la variété française : Pour le plaisir. Un titre qui, aujourd’hui encore, résonne dans les mémoires comme une ode à la passion et à la sensibilité.
« Il savait que son temps était compté », a confié Julien Lepers, ému. « Je redoutais ce moment depuis notre dernière rencontre. Quand on s’est séparés, je me suis dit : j’ai peur de ne plus le revoir… et je ne l’ai pas revu. » Des mots simples, mais puissants, qui traduisent le lien profond entre ces deux hommes unis par la musique.
Une carrière marquée par la passion et les blessures
Né en 1945 à Strasbourg, Herbert Léonard n’a pas seulement été une voix, il a été une figure à part entière de la variété française. Dans les années 70 et 80, il enchaîne les succès : Pour le plaisir, bien sûr, mais aussi Flagrant Délit, Quand tu m’aimes, ou encore Amoureux fous, son inoubliable duo avec Julie Pietri.
Sa voix, profonde, vibrante, à la fois douce et puissante, a su toucher les cœurs. Il chantait l’amour, le désir, la douleur parfois, avec une sincérité désarmante. Contrairement à d’autres vedettes de son époque, Herbert Léonard n’a jamais été une “machine à tubes”. Il était un artiste de l’émotion, un interprète plus qu’un produit.
Mais derrière le succès, la vie d’Herbert Léonard a été jalonnée d’épreuves. En 1970, il est victime d’un terrible accident de voiture. Il perd le contrôle de son véhicule et passe sous un camion. Miraculé, il survit, mais garde des séquelles à vie, aussi bien physiques que psychologiques. « Il ne voulait pas qu’on le voie avec toutes ses cicatrices », a confié son épouse Cléo, avec pudeur. Ce traumatisme, il ne l’a jamais vraiment surmonté, même s’il en parlait avec une grande honnêteté. En 2003, dans l’émission Chez Jordan, il revenait sur cet épisode avec une lucidité bouleversante.
Une cérémonie remplie d’émotion
Lors des obsèques, le monde artistique s’est mobilisé pour saluer la mémoire de ce chanteur au grand cœur. Parmi les présents : Albert Cassabi, des Forbans, Alain Turban, interprète du tube Santa Monica, David Brécourt, Jean-Pierre Danel… Tous ont tenu à lui rendre un dernier hommage. Ils représentaient une époque, une famille musicale, un lien générationnel que Herbert incarnait pleinement.
Dans l’église de Saint-Fargeau-Ponthierry, les silences en disaient parfois plus que les mots. Des regards embués, des sourires nostalgiques, des souvenirs murmurés à mi-voix… Chacun semblait se remémorer un moment passé avec lui, une chanson, une rencontre, une confidence.
Ce n’était pas seulement l’adieu à un chanteur, c’était l’adieu à un homme sincère, passionné, profondément humain.
Un héritage indélébile
Herbert Léonard laisse derrière lui une œuvre musicale riche, empreinte de romantisme et de vérité. Ses chansons ont traversé les décennies sans jamais perdre leur intensité. Pour le plaisir, devenue un classique, figure encore dans de nombreuses playlists, et continue d’être chantée, reprise, aimée.
Mais son plus grand héritage ne réside peut-être pas dans les disques vendus, ni dans les tubes passés à la radio. Il est dans les souvenirs qu’il a laissés à ceux qui l’ont aimé, dans la sincérité de ses paroles, dans cette manière qu’il avait de chanter l’amour sans jamais le trahir.
Dans un monde musical souvent dicté par les modes et les chiffres, Herbert Léonard a toujours suivi son propre chemin, avec humilité et élégance. Jusqu’au bout, il est resté fidèle à lui-même, discret, digne, pudique.
Une dernière chanson dans le cœur
Alors que les cloches de l’église résonnaient pour accompagner Herbert Léonard dans son dernier voyage, beaucoup repensaient à ces paroles qu’il chantait si souvent :
« Pour le plaisir / Prendre le temps de temps en temps / De refaire le monde / Juste avec le cœur »
Des mots simples, à son image. Car s’il y a bien une chose que ce chanteur nous a laissée, c’est justement cela : le goût du plaisir vrai, de l’émotion pure, et du respect du silence quand il n’y a plus rien à dire.
Adieu, Herbert. Et merci.
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