La tension était palpable sur le plateau de BFMTV. Mardi 10 décembre, les représentants de toutes les partis politiques ont participé à l’émission spéciale LE FORUM BFMTV – Crise politique : la parole aux Français, afin de débattre et éclairer les Français sur les positions de chaque parti. Parmi les thèmes évoqués à l’approche de la nomination d’un nouveau premier ministre, figurait l’immigration. Manon Aubry a alors reproché à la compagne d’Eric Zemmour «d’instrumentaliser le droit des femmes.» «Il se trouve que 98% des violences sexistes et sexuelles sont commises par les hommes de l’entourage…», commence par expliquer l’ancienne porte-parole de l’ONG Oxfam en France avant d’être coupé par l’euro-députée : «Allez dire ça à Claire Geronmini, qui a été violée par homme visé par une OQTF».

Ni une ni deux, la députée activiste de la France insoumise a rétorqué : «Vous utilisez la question des droits des femmes pour servir toutes vos obsessions racistes et xénophobes, c’est insupportable». Une remarque qui n’a pas plu à la conseillère politique d’Eric Zemmour : «Moi je suis raciste ? C’est la meilleure ». «La femme que je suis, qui attend par ailleurs des actes d’un gouvernement qui n’a jamais agi sur la question des violences sexistes et sexuelles, que la société qui est complètement bouleversée par le procès de Gisèle Pelicot, attend des actes, des moyens, un changement dans la définition du viol», a ensuite poursuivi Manon Aubry. Et de préciser : «On aurait pu faire un chapitre sur la question des droits des femmes mais vous voyez ce chapitre, il n’a rien à voir avec les questions d’immigrations.»

Sarah Knafo revient sur le départ de Marion Maréchal de Reconquête

En septembre dernier, Sarah Knafo est revenue sur le départ brutal de Marion Maréchal du parti Reconquête. « Il y a eu une campagne des Européennes […]. Au lendemain de ces élections, elle est partie. Les gens l’ont très mal pris… Elle n’est pas partie avec la caisse – ce serait un délit», a révélé Sarah Knafo sur BFMTV. Et de continuer : « Je pense que c’est du jamais vu dans l’histoire de la Cinquième République, d’être élue sur une liste, et de la quitter 24 heures après. On n’a même pas attendu un mois…»

La femme politique de 31 ans a également assuré qu’il s’agissait d’une pure «trahison». «C’est une trahison des électeurs… Ce n’est pas tant nous le problème, c’est que des gens ont mis un bulletin de vote Reconquête [dans l’urne] et moi, je suis là pour les défendre.»