La comédienne Charlotte Gaccio (Demain nous appartient) a dénoncé la grossophobie et pointe du doigt une société façonnée pour les corps minces.

© Baril Pascal/ABACA

Invitée dans le podcast Mouvementé, Charlotte Gaccio, comédienne et fille de Michèle Bernier, a pris la parole avec une rare sincérité sur un sujet devenu récurrent : la grossophobie. Sans détour, elle a partagé sa vision critique d’une société où le corps des personnes grosses est stigmatisé.

Charlotte Gaccio dresse un constat amer : “La société elle est faite pour les gens minces“

Dans cet entretien, Charlotte Gaccio a dressé un constat clair qui ne surprendra probablement personne. “La société, elle est faite pour les gens minces“, a affirmé avec lucidité l’actrice de 37 ans. La comédienne a également profité de ce moment pour dénoncer les avantages sociaux implicites que procure la minceur dans un monde où l’apparence peut tout conditionner. Selon elle, être mince permet d’être “plus inclus dans la société telle qu’elle est.”

Et selon l’actrice de Mince alors 2 !, les exemples concrets ne manquent pas : “Ça te sert à pouvoir t’habiller où tu veux, à pouvoir passer des entretiens d’embauche sans qu’on pense que tu es paresseux, que tu sens mauvais, que tu vas pas faire le travail.” Des remarques qui mettent en lumière des préjugés discriminants envers les personnes grosses. D’ailleurs, cela a un impact jusque dans les loisirs. “Ça sert à pouvoir voyager comme tu veux parce que les fauteuils sont adaptés à ta morphologie“, a-t-elle ajouté.

La minceur “ça ne sert pas à être heureux“

Mais Charlotte Gaccio, heureuse maman de deux enfants prénommés Zoé et Roméo, a toutefois nuancé ses propos en affirmant une autre vérité : la minceur n’est pas nécessairement synonyme de bonheur. “Ça sert à plein de choses aujourd’hui, mais ça ne sert pas à être heureux“, a-t-elle souligné. Ainsi, elle a rappelé que le bien-être ne se mesure ni en kilos, ni en taille de pantalon.

Charlotte Gaccio, qui trouve notamment du bonheur dans son mariage avec le discret Sébastien Pons, a conclu ses réflexions en rappelant une vérité percutante : “C’est pas un chiffre sur une balance ou sur une étiquette de vêtement qui donne le bonheur aux gens, sinon ça se saurait.“