Depuis trois ans, Marlène Schaff est l’un des visages les plus appréciés du corps professoral de la Star Academy. Répétitrice pendant deux saisons aux côtés de Lucie Bernardoni, la chanteuse et coach vocale est ensuite devenue prof d’expression scénique. Elle a été choisie pour remplacer Cécile Chaduteau, qui avait elle-même été appelée à la rescousse pour remplacer Laure Balon.

Si on ignore encore ce que nous réserve la prochaine saison, Marlène Schaff a toutefois pris la parole. La chanteuse, candidate de la deuxième saison de The Voice en 2014, est agacée par la dépréciation faite des répétitrices. Pour elle, ces dernières font un travail titanesque, et peut-être plus important que les membres du corps professoral.

Marlène Schaff a appris par cœur 250 morceaux

Au micro de Paloma (Drag Race France) sur sa chaîne YouTube, Marlène Schaff a tenu à rappeler que le terme promotion évoqué lorsqu’elle est devenue prof d’expression scénique était malvenu : “Ça me contrarie un peu”. En effet, Marlène regrette que les fans de la Star Ac n’aient pas suffisamment conscience que les répétitrices font un travail de dingue en off, et que celui-ci soit annihilé par le montage…

“Le titre répétiteur est tellement réducteur par rapport au travail que l’on fait. Les gens n’ont vraiment pas conscience du travail que c’est de préparer des artistes amateurs” explique celle qui a été remplacée cette saison par Fanny Delaigue. Marlène Schaff a révélé en outre avoir dû apprendre 250 chansons par cœur pour préparer les candidats de la promo 2023…

“On doit, en quatre jours, les préparer pour chanter en direct sur un prime. Il y a tellement de choses que les gens ne voient pas. En saison 2, j’ai fait ce que l’on appelle des prises de tonalités. 250 au total. Ça veut dire 250 morceaux qu’on me donne, que j’écoute, que j’apprends, que je joue au piano, et que je dois jouer dans la tonalité de la personne”. Ce travail-là, réalisé en dehors des caméras, les téléspectateurs ne le voient pas vraiment. Et Marlène Schaff le regrette amèrement !

Non, elle n’a pas été “promue” au poste de prof !

De surcroît, Marlène Schaff n’a pas aimé que l’on évoque une “promotion” lorsqu’elle est devenue prof d’expression scénique. Pour elle, ce terme déprécie le travail réalisé par les répétitrices. “Ça me contrarie qu’on me dise que j’ai eu une promotion, car dans l’esprit des gens, répétiteur, c’est moins bien. Ça m’a contrariée parce que je me suis dit que les compétences nécessaires pour être répétiteur ne devraient pas être sous-estimées, c’est un travail énorme, qui n’est pas moindre de ceux qui ont le titre de prof” conclut la chanteuse. Lucie Bernardoni et Fanny Delaigue, et même Matthieu Gonet et Jasmine Roy avant elles, devraient être ravis !

À 90 ans, l’épouse de Pierre Perret admet ENFIN les graves problèmes de santé de son mari.

La plus grande tristesse de Pierre Perret : la perte de sa fille Julie

Parmi les nombreuses épreuves de la vie de Pierre Perret, aucune n’a été aussi déchirante que la perte de sa fille cadette, Julie. C’est avec pudeur, mais aussi avec une émotion palpable, que l’artiste s’est confié sur cette blessure intime dans plusieurs interviews.

Julie, née en 1963, est décédée en 1995, à l’âge de seulement 32 ans. La cause exacte de sa mort n’a jamais été rendue publique, signe du profond respect de Pierre Perret pour l’intimité de sa famille. Mais le chagrin, lui, n’a jamais été dissimulé.

« Il n’y a rien de plus douloureux que de voir partir son enfant avant soi. C’est contre nature, contre toutes les lois de la vie », confiait-il un jour dans 50 minutes inside.

Ce deuil n’a pas seulement arraché une part de son cœur de père, il a aussi laissé un vide spirituel dans sa vie d’homme et d’artiste. Julie n’était pas seulement sa fille, elle était une amie, une confidente, une complice. Son absence a bouleversé l’équilibre affectif et poétique de celui qui a toujours chanté la vie avec légèreté et tendresse.

Dans la solitude des nuits, Pierre Perret s’est souvent réfugié dans l’écriture. Il a rédigé des poèmes à la mémoire de Julie, tentant d’apaiser sa douleur par les mots. Mais il a avoué que ces vers, parfois, ne faisaient qu’alourdir encore davantage le poids de l’absence.

La douleur invisible derrière les sourires

Malgré ce chagrin immense, Pierre Perret a continué à faire rire, à faire chanter, à faire réfléchir. Il a poursuivi les tournées, les albums, les interviews. Il a donné au public le meilleur de lui-même, tout en portant cette douleur silencieuse. Un exercice d’équilibriste entre la scène et les larmes.

Il a aussi évoqué, avec pudeur, ce sentiment diffus de culpabilité : celui de se demander, encore et encore, s’il aurait pu faire quelque chose pour changer le destin, pour garder Julie auprès de lui.

Cette perte a marqué son œuvre, influencé sa vision du monde, adouci certains de ses textes, rendu plus grave certaines de ses chansons. Car derrière l’image du chanteur espiègle du « Zizi » ou des « Jolies colonies de vacances », se cache un homme qui a connu des abîmes.

Une autre peine : celle d’être parfois incompris

Au-delà du deuil, Pierre Perret a également exprimé une forme de tristesse plus discrète, mais persistante : celle de ne pas toujours être reconnu à la hauteur de la richesse de son œuvre.

Trop souvent cantonné à ses chansons humoristiques, il regrette que des titres plus engagés et profonds comme Lily (1977), chanson antiraciste saluée par la LICRA, n’aient pas reçu l’attention critique qu’ils méritaient. Certains l’ont réduit à un simple amuseur, ignorant la puissance poétique et sociale de nombreux textes.

« On me voit comme un rigolo. Mais dans mes chansons, il y a des colères, des blessures, des convictions », a-t-il dit un jour.

Un parcours forgé dans les larmes et la lumière

Né à Castelsarrasin en 1934, Pierre Perret a grandi dans le café de ses parents, Maurice et Claudia, observant les dialogues populaires, écoutant les accents, collectionnant les expressions. C’est là que s’est forgé son amour du langage.

Après des études de musique et de théâtre à Toulouse, puis des débuts contrariés par un service militaire difficile, il fonde un groupe de musique. En 1957, il est repéré par le célèbre producteur Eddie Barclay. Sa carrière est alors lancée, mais pas sans embûches. Une pleurésie le cloue à l’hôpital pendant deux ans, interrompant sa première tournée. Il en ressort plus fort et commence à écrire.

Ses premiers succès arrivent dans les années 1960 avec Le Tord-BoyauxLes jolies colonies de vacances, puis le triomphe de Le Zizi en 1975 (plus de 600 000 exemplaires vendus).

Mais au fil des années, ce sont ses chansons les plus humaines et engagées — Ma nouvelle adresseMon p’tit loup, ou Lily — qui ont révélé la profondeur de son regard sur la société.

Une œuvre tissée d’amour, de langue et de mémoire

Pierre Perret, c’est aussi une plume. Il a publié plusieurs livres, dont Le petit Perret illustré par l’exemple, un dictionnaire d’argot drôle et tendre, ou encore des ouvrages de cuisine, reflet de son amour pour les plaisirs simples et les traditions françaises.

Derrière les rires, il y a eu des larmes. Derrière les couplets joyeux, il y a eu une mélodie de douleur. Et pourtant, Pierre Perret a continué à écrire, à chanter, à transmettre. Parce qu’au fond, c’est peut-être dans l’art qu’il a trouvé la seule forme de consolation possible face à la plus grande tristesse de sa vie.