On dit souvent que les clowns sont les êtres les plus tristes du monde. Que ceux qui donnent le plus de lumière sont souvent ceux qui marchent dans l’ombre la plus profonde. Biyouna, notre Biyouna nationale, celle qui a fait vibrer l’Algérie et la France, celle dont la voix rauque et le rire tonitruant résonnent encore dans nos mémoires, n’a pas échappé à cette règle cruelle. Aujourd’hui, pour la première fois, le voile se lève sur sa fin de vie, grâce aux confessions déchirantes de celui qui a partagé ses silences : son mari.
Imaginez un instant. La salle est comble, les applaudissements fusent, Biyouna est sur scène, impériale, invincible. Elle est cette force de la nature, cette “Mère Courage” à l’algérienne que rien ne semble pouvoir ébranler. Mais dès que le rideau tombe, dès que la porte de l’appartement se referme, la statue se fissure. Son mari raconte, avec une pudeur qui force le respect, ces soirs où elle s’effondrait sur une chaise, le regard vide, murmurant cette phrase qui hante désormais nos consciences : “On pense que je suis forte, mais parfois j’aimerais qu’on me laisse le droit d’être fatiguée.”
L’Armure du Rire
Pendant des décennies, nous avons cru que son rire était une arme offensive, une manière de croquer la vie. Nous avions tort. C’était un bouclier. Une cuirasse qu’elle enfilait chaque matin pour survivre à sa propre sensibilité. Son mari révèle comment, année après année, il a vu s’installer une fragilité souterraine. Il raconte cette nuit où, après avoir trouvé un mot de menace devant leur porte – “Reste à ta place” – quelque chose s’est brisé en elle. Non pas son courage, mais sa confiance en ce monde qu’elle aimait tant.
Elle ne voulait pas vieillir, non par coquetterie, mais par peur de ne plus être à la hauteur. “Je n’ai pas peur de vieillir, j’ai peur de décevoir”, disait-elle. C’est là le drame des idoles : elles deviennent prisonnières de l’image que nous projetons sur elles. Biyouna s’est sentie obligée d’être forte pour nous, au prix de sa propre paix intérieure.

Le Choix du Silence
Lorsque la maladie a commencé à tracer son chemin dans son corps fatigué, Biyouna a pris une décision qui, aujourd’hui, résonne comme un acte d’une dignité absolue. Elle a choisi de se retirer. Pas par faiblesse, mais par lucidité. Son mari décrit ce moment charnière, une nuit d’automne à El Madania, où elle a posé les armes. Sans maquillage, les mains tremblantes mais le regard clair, elle lui a avoué ne plus pouvoir mentir. Elle voulait “respirer autrement”.
C’est peut-être la partie la plus touchante de ce récit. Voir cette femme, qui a vécu dans le vacarme de la célébrité, chercher désespérément le silence. Elle passait ses journées à regarder Alger par la fenêtre, écoutant de vieilles chansons, cherchant à retrouver la petite Baya Bouzar qu’elle était avant la gloire. Elle apprenait à pleurer, doucement, sans honte, comme pour laver des années de “paraître”.
L’Ultime Confession à l’Hôpital
Les derniers jours à l’hôpital de Béni Messous ne furent pas ceux d’une agonie, mais d’une révélation. Son mari raconte qu’elle avait exigé une lumière douce et peu de visites. Elle voulait affronter sa vérité. Et cette vérité, elle la lui a livrée une nuit, en lui tenant la main : “J’ai construit ma vie sur un rire qui ne m’appartenait pas toujours.”
Ces mots sont terribles. Ils nous renvoient à notre propre responsabilité de public. Avons-nous trop demandé ? Avons-nous oublié qu’il y avait un cœur qui battait sous l’artiste ? Biyouna a avoué avoir eu peur de laisser quelqu’un voir ses fissures. Pourtant, c’est dans ces fissures, à la toute fin, que la lumière a fini par entrer.

Elle a préparé son départ avec la minutie d’une grande dame. Un petit sac, un carnet, un stylo, et ce vieux pendentif qu’elle a glissé sous son oreiller. “Il contient une vérité que je n’ai jamais su dire”, avait-elle confié. Ce pendentif, symbole d’une jeunesse et d’une innocence préservées malgré les tempêtes, était son dernier message.
Une Leçon d’Humanité
Biyouna n’est pas partie en star. Elle est partie en femme. Apaisée, réconciliée avec sa vulnérabilité. Elle nous laisse bien plus que des sketchs ou des chansons. Elle nous laisse une leçon bouleversante sur l’acceptation de soi. Elle nous apprend que le vrai courage n’est pas de toujours tenir debout, mais de savoir quand s’asseoir et dire “je ne peux plus”.
Son mari, en brisant ce secret, ne trahit pas sa mémoire. Il la sublime. Il nous offre l’image complète d’une âme complexe, qui a aimé le monde jusqu’à s’en oublier, et qui, dans son dernier souffle, a enfin décidé de s’aimer elle-même.
Repose en paix, Biyouna. Ton dernier acte fut sans doute le plus beau, car il était le plus vrai. Et nous, qui t’avons tant aimée pour tes rires, nous t’aimons aujourd’hui encore plus pour tes larmes.

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