Stargate SG-1 (1997) – Voici à Quoi Ressemblent Les Acteurs En 2025

Il y a des séries qui marquent une génération, qui définissent un genre et qui, des décennies plus tard, continuent de faire briller les yeux de millions de fans. Stargate SG-1 est de celles-là. Pendant dix saisons, nous avons voyagé à travers la Porte des Étoiles, explorant des mondes inconnus aux côtés du Colonel Jack O’Neill, du Dr. Daniel Jackson, du Major Samantha Carter et du Jaffa renégat, Teal’c. Ils étaient plus qu’une équipe ; ils étaient une famille, notre famille galactique. Mais le temps, ce vortex implacable, n’épargne personne, pas même les héros qui ont sauvé l’univers à d’innombrables reprises. Aujourd’hui, près de trente ans après le début de cette aventure mythique, que reste-t-il de nos idoles ? Si certains ont simplement vu leurs traits tirés par les années, d’autres ont été emportés par des destins tragiques, laissant derrière eux un héritage immortel mais un vide douloureux.

Au cœur de l’équipe SG-1, il y avait le Colonel, puis Général, Jack O’Neill, incarné par le légendaire Richard Dean Anderson. Avec son humour pince-sans-rire, son mépris de l’autorité et son courage à toute épreuve, il était l’âme de la série. Ancien MacGyver, Anderson avait 47 ans lorsqu’il a endossé l’uniforme, apportant une maturité et un charisme qui ont ancré la série dans la réalité. Aujourd’hui âgé de 75 ans, l’acteur s’est retiré des plateaux pour se consacrer à des causes environnementales. Les photos récentes le montrent avec les cheveux blancs et les marques du temps, loin du leader intrépide que nous connaissions, mais avec le même regard pétillant. Sa transformation est un rappel poignant que même les plus grands héros vieillissent.

À ses côtés, l’intellectuel et l’humaniste du groupe, le Dr. Daniel Jackson, interprété par Michael Shanks. À 28 ans, il prêtait ses traits à l’archéologue qui a tout sacrifié pour percer les secrets de la Porte. Son personnage a connu la mort, l’ascension et la résurrection, un parcours complexe qui a permis à l’acteur de montrer toute l’étendue de son talent. Après Stargate, Shanks a continué une carrière prolifique à la télévision, apparaissant dans des séries comme Smallville ou Saving Hope. À 54 ans, son visage a mûri, mais il reste reconnaissable, portant en lui le souvenir de toutes les civilisations qu’il nous a fait découvrir.

Que serait SG-1 sans son génie scientifique, Samantha Carter ? Amanda Tapping a donné vie à l’une des figures féminines les plus fortes et inspirantes de la science-fiction. À 32 ans, elle incarnait cette astrophysicienne brillante, capable de rivaliser avec les plus grands esprits de la galaxie. Son personnage a évolué, devenant un leader respecté. Après la fin de la série, Tapping a non seulement repris son rôle dans les spin-offs Stargate Atlantis et Stargate Universe, mais elle est aussi passée derrière la caméra, devenant une réalisatrice accomplie, notamment sur la série Sanctuary. À 58 ans, elle continue de briller, prouvant que son intelligence et sa détermination n’étaient pas que de la fiction.

Enfin, le Jaffa au grand cœur, Teal’c, joué par l’imposant Christopher Judge. À 33 ans, il est devenu le symbole de la rébellion contre les faux dieux. Son stoïcisme, sa loyauté sans faille et son fameux “En effet” (“Indeed”) sont entrés dans la légende. Mais la plus grande surprise vient de sa reconversion. Si son physique est resté impressionnant, c’est sa voix profonde qui lui a offert une seconde gloire. Il est devenu l’interprète de Kratos, le héros du jeu vidéo phénomène God of War, une performance qui lui a valu une reconnaissance mondiale et de multiples récompenses. À 60 ans, Christopher Judge est passé du statut de guerrier Jaffa à celui de dieu de la guerre, une trajectoire aussi inattendue que spectaculaire.

Mais si le temps a été relativement clément avec le quatuor principal, il a été d’une cruauté infinie pour d’autres membres de cette grande famille. Le premier à nous avoir quittés est celui qui incarnait la figure paternelle du Stargate Command : Don S. Davis, notre cher Général George Hammond. Avec sa bienveillance autoritaire, son intégrité et son soutien indéfectible à l’équipe SG-1, il était le roc sur lequel reposait toute l’opération. L’acteur, un véritable vétéran de l’armée américaine, est décédé subitement d’une crise cardiaque en 2008, à l’âge de 65 ans. Sa mort a été un choc terrible pour les fans et l’équipe, et la série lui a rendu un hommage vibrant. Son départ a laissé un vide que personne n’a jamais pu combler.

La liste des disparitions tragiques ne s’arrête malheureusement pas là. Carmen Argenziano, qui jouait le rôle complexe de Jacob Carter, le père de Samantha, et de son symbiote Tok’ra, Selmak, nous a quittés en 2019 à 75 ans. Son personnage, au cœur de l’alliance avec la Tok’ra, était essentiel à l’intrigue et apportait une dimension émotionnelle profonde à travers sa relation avec sa fille. Sa disparition a été une autre perte immense pour l’univers Stargate.

Plus récemment, en 2021, c’est une autre figure emblématique qui a été fauchée en pleine gloire. Cliff Simon, l’acteur sud-africain qui incarnait le charismatique et manipulateur Goa’uld Ba’al, est décédé à seulement 58 ans dans un tragique accident de kitesurf. Ba’al était bien plus qu’un simple méchant ; son intelligence, son arrogance et son style en avaient fait l’antagoniste préféré des fans, un adversaire à la hauteur de l’équipe SG-1. Sa mort prématurée a été un choc brutal, rappelant que la vie peut être aussi fragile et imprévisible qu’un voyage à travers la Porte des Étoiles.

Ces destins, heureux pour certains, tragiques pour d’autres, nous rappellent que derrière les uniformes et les combats galactiques se trouvaient des êtres humains, avec leurs forces, leurs faiblesses et leur propre finitude. Revoir Stargate SG-1 aujourd’hui prend une nouvelle dimension. C’est un voyage nostalgique, mais aussi un hommage à ceux qui sont partis trop tôt. Leurs personnages restent immortels, figés dans le temps à chaque épisode, nous rappelant une époque où tout semblait possible. La Porte des Étoiles est peut-être une fiction, mais le souvenir de ces acteurs et l’impact qu’ils ont eu sur nos vies sont, eux, bien réels et éternels.