Les Seychelles. Ses plages de sable blanc, ses eaux turquoise, sa végétation luxuriante. Un décor de carte postale, l’écrin parfait pour immortaliser des vacances de rêve. C’est ce qu’a tenté de faire Jean-Marc Morandini, 59 ans, en partageant ce dimanche un cliché de sa détente sous les tropiques. La photo, publiée sur Instagram, se voulait simple : l’animateur de CNews, en maillot de bain, torse nu, profitant d’une villa avec piscine, affichant une “silhouette affûtée”. Un classique du genre “vacances réussies”.

Pourtant, en quelques heures, cette banale photo de farniente s’est transformée en un cas d’école numérique, un mème instantané, et le sujet de moquerie numéro un sur les réseaux sociaux. La cause ? Un détail. Un minuscule détail qui, tel le nez au milieu de la figure, a trahi toute la mise en scène. Un cadre de fenêtre.
Car sur cette image censée célébrer un corps entretenu, les internautes à l’œil de lynx n’ont pas manqué de repérer un phénomène architectural inédit : le montant en bois de la fenêtre, situé juste à côté du torse de l’animateur, présente une “courbure suspecte”. Une déformation impossible, une ondulation qui défie les lois de la menuiserie et de la physique. C’est le “Photoshop fail” dans toute sa splendeur : l’effet typique de l’outil “fluidité”, utilisé pour affiner une taille ou gonfler un muscle, qui a malencontreusement “aspiré” le décor avec lui.
L’incendie s’est propagé à la vitesse d’un tweet. Le journaliste Julien Pernissy a été l’un des premiers à dégainer : “Morandini qui publie une photo de lui golé comme Jason Statham sur son Instagram, mais il y a un détail très drôle #photoshop”. Le hashtag était lâché. La machine à moqueries était lancée et, comme toujours sur la toile, elle s’est avérée impitoyable et incroyablement créative.
En l’espace d’une après-midi, la fenêtre de Jean-Marc Morandini est devenue plus célèbre que lui. Les blagues ont fusé, transformant un simple raté en un véritable phénomène de société. “On me dit dans l’oreillette que la fenêtre souffre d’une scoliose”, ironise l’un. “Vous ne connaissez pas les marteaux à bomber les vitres ?”, s’amuse un autre. Un troisième, se faisant passer pour un expert en bâtiment, renchérit : “Tu as un artisan qui fait des contours de fenêtres courbées, c’est un nouveau concept.”
Cette affaire aurait pu en rester là, au stade de la simple gaffe amusante, d’un excès de coquetterie numérique mal maîtrisé. Mais un autre détail, bien plus troublant, est venu ajouter une seconde couche au scandale. Des internautes ont rapidement remarqué une chose étrange : sur la publication Instagram originale de l’animateur, les commentaires étaient étonnamment bienveillants. Pas une seule mention de “Photoshop”, pas un seul sarcasme sur l’architecture seychelloise. Le calme plat.
La supercherie a vite été découverte : “Il bloque automatiquement les commentaires qui contiennent Photoshop”, assure un internaute, capture d’écran à l’appui. L’accusation est grave : non seulement la photo serait une tentative de tromperie, mais elle s’accompagnerait d’une censure active pour maintenir l’illusion d’une perfection intacte. L’animateur, si prompt à décortiquer l’actualité et les médias dans son émission “Morandini Live”, serait-il si peu à l’aise avec la critique qu’il filtrerait sa propre réalité numérique ?

Cette tentative de contrôle, si elle est avérée, est l’aveu d’une faille. Elle transforme la vanité en vulnérabilité. Elle montre un homme public qui, d’un côté, cherche l’approbation en affichant un corps idéalisé et, de l’autre, refuse d’affronter la conséquence de ses actes en faisant taire ceux qui ont vu l’astuce. Le résultat est un paradoxe comique : une image qui se veut “lisse” sur Instagram, mais qui fait “parler partout ailleurs”, devenant un sujet de raillerie incontrôlable sur X (ex-Twitter) et Facebook.
Au-delà de la moquerie, ce “Photoshop-gate” pose une question plus profonde sur la pression de l’image à l’ère des réseaux sociaux. Une pression qui, on le voit bien, ne touche plus seulement les jeunes influenceuses, mais aussi les hommes, et ce, à tout âge. À 59 ans, Jean-Marc Morandini, figure installée du paysage audiovisuel, ressentirait donc lui aussi ce besoin de se conformer à un idéal de jeunesse et de minceur.
Le problème, c’est lorsque la retouche devient si grossière qu’elle produit l’effet inverse de celui escompté. Le but était d’attirer l’admiration ; le résultat est le ridicule. Pire, certains commentaires soulignent à quel point la retouche, au-delà de la fenêtre tordue, rend le corps lui-même étrange. “Ça rend son corps pas naturel et disgracieux”, note un utilisateur sur X. “On dirait une créature cheloue”, ajoute un autre. C’est le piège de la “vallée de l’étrange” numérique : en voulant effacer les “défauts” (qui n’en sont pas), l’outil crée un artefact artificiel, presque monstrueux, qui suscite le malaise plutôt que l’envie.
L’un des commentaires résume parfaitement la situation, en s’interrogeant sur le processus de validation de l’animateur : “Et lui, en revoyant la photo, il s’est vraiment dit ‘ouais, ça passe crème’”. C’est peut-être là que réside le cœur du problème : une déconnexion entre l’image que l’on veut projeter et la réalité perçue par un public désormais éduqué, aguerri, et impitoyable face à l’inauthenticité.
Un internaute s’est même amusé à pousser le vice plus loin, en accentuant les retouches de la photo originale pour la transformer en une véritable parodie, un corps aux proportions grotesques, faisant de la gaffe initiale une œuvre d’art absurde.
Pendant ce temps, Jean-Marc Morandini, fidèle à sa stratégie habituelle, garde le silence. Aucune réponse aux critiques, aucune reconnaissance de la gaffe. L’animateur laisse passer l’orage, sans doute en espérant que la vague de chaleur de la rentrée médiatique effacera celle des moqueries estivales. Il doit faire son grand retour sur CNews à la fin du mois, reprenant son émission “Morandini Live” depuis les studios de la chaîne, une première depuis 2016.
Mais d’ici là, cette photo de vacances restera comme le symbole d’une ère où l’on préfère tordre la réalité – et les fenêtres – plutôt que d’accepter l’image de ce que l’on est. Une tentative ratée de sculpter son image numérique qui, ironiquement, aura surtout servi à “griller” son auteur. Non, décidément, ça ne “passe pas crème”.
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