Il y a les artistes qui partent en tirant leur révérence, et il y a ceux qui partent en mettant le feu. Eddy Mitchell, 83 ans, l’homme aux lunettes fumées, à la voix de velours éraillé et au flegme légendaire, a toujours appartenu à une catégorie à part : celle des gentlemen. Mais le gentleman du rock français, le “Schmoll” que tout le monde croyait au-dessus de la mêlée, vient de commettre l’acte le plus rock’n’roll de sa carrière : il a parlé. Vraiment. Et ce qu’il a dit est brutal, surréaliste, et furieusement honnête.
À l’aube de sa 83e année, Eddy Mitchell a décidé qu’il en avait fini avec les faux-semblants. Fini, les “sourires de cinéma” et la diplomatie de façade qui régit le petit monde du showbiz. Dans un geste que personne n’attendait, il a confié à des proches une liste. Une “liste noire” de cinq noms, cinq stars, cinq visages qu’il méprise, qu’il ne supporte plus. “J’ai vu trop de faux-semblants,” aurait-il lâché. “À mon âge, on n’a plus le temps de mentir.”
La déflagration est totale. Car cette liste n’est pas un simple coup de sang, c’est une autopsie de cinquante ans de musique française, menée par l’un de ses derniers parrains. Et les noms qui la composent sont aussi célèbres que les raisons de leur présence sont secrètes. Jusqu’à aujourd’hui.
Numéro 5 : Johnny Hallyday, le “frère” toxique
Le nom qui fait le plus mal. Le plus incompréhensible. Johnny. Son “frère de scène”, son double, son miroir depuis l’adolescence. Ils ont tout partagé : les routes de l’Ouest américain, les studios, les “Vieilles Canailles”. Mais derrière l’image d’Épinal, la relation était gangrenée.
Eddy, l’homme du cinéma américain, de l’élégance discrète et du jazz, ne supportait plus le cirque Hallyday. Les “excès hollywoodiens”, le “culte de soi”, les caprices de diva et, surtout, “l’entourage toxique” qui gravitait autour de l’idole. “Johnny voulait être une légende,” aurait dit Mitchell. “Moi, je voulais juste être vrai.”
Le point de non-retour ? Une répétition télévisée en 2016. Johnny, impatient, aurait coupé la parole à Eddy devant toute l’équipe technique. Une humiliation de trop. Glacé, Eddy s’est levé, a quitté la scène sans un mot, et n’a plus jamais rappelé. Interrogé sur d’éventuels regrets, sa réponse fut un uppercut : “Non. Ce qu’on enterre avec un ami, c’est souvent le mensonge.”
Numéro 4 : Florent Pagny, le “nouveau riche”

L’attaque est ici plus insidieuse. Elle vise les valeurs. Eddy Mitchell admet avoir admiré l’énergie et la voix brute de Pagny. Mais il aurait vite déchanté, voyant chez l’interprète de “Ma liberté de penser” le “syndrome des nouveaux riches” du showbiz.
Tout a basculé en 2018. Une collaboration était sur la table. Un duo. Selon un proche, Pagny aurait refusé, jugeant le style de “Schmoll” “trop daté”. La phrase a fait l’effet d’une bombe. “Daté”. Eddy, le gardien de la “sincérité”, s’est senti trahi par le “clinquant”. Sa réplique, murmurée à un journaliste, est cinglante : “Il a cru que la sincérité vieillissait, mais c’est le clinquant qui meurt le premier.” Leur dernier dîner fut un dialogue de sourds : Pagny parlant “investissements” et “Argentine”, Eddy concluant sèchement : “Je n’ai jamais chanté pour acheter des hectares.”
Numéro 3 : Carla Bruni, “l’artiste de salon”
C’est le nom le plus surprenant. Le plus “mondain”. Qu’est-ce que l’ex-Première Dame vient faire sur cette liste ? Eddy Mitchell n’a jamais caché son mépris pour les “artistes fabriqués dans les salons”. Pour lui, la musique est une affaire de tripes, pas de relations.
L’anecdote est savoureuse. Lors d’un gala privé, Carla Bruni, entre deux coupes de champagne, aurait demandé à Eddy pourquoi il ne faisait pas de “musique plus contemporaine”. La réponse de Mitchell, sans un sourire : “Parce que la sincérité ne passe pas à la mode.” L’ex-mannequin, interdite, se serait éclipsée. Depuis, Eddy est glacial. “Elle chante comme on sourit aux caméras,” aurait-il murmuré. “Et ça, pour moi, c’est le contraire de la musique.”
Numéro 2 : Michel Sardou, le rival nécessaire
Ici, la haine est ancienne, presque confortable. C’est un duel de monstres sacrés, de géants d’un temps révolu. Entre Sardou le populiste et Mitchell l’Américain, l’incompréhension a toujours été totale. Une pique lancée par Sardou en 1984 sur le “rock de papi” de Mitchell n’a jamais été digérée.
La ligne de fracture est idéologique. “Il chante pour plaire aux ministres,” dira Eddy, “moi je chante pour les gars du bar-tabac.” C’est irréconciliable. Pourtant, derrière le mépris, perce une forme de respect. Une reconnaissance. Lors des adieux de Sardou, Eddy aurait confié : “On se déteste, mais je préfère encore sa colère à leur silence.” Une phrase magnifique, mi-haine, mi-respect, car chez Eddy, le mépris n’est jamais simple.
Numéro 1 : Julien Doré, le fossoyeur du rock

C’est le plus jeune de la liste, et peut-être celui qui incarne le plus la blessure d’Eddy. Julien Doré, l’icône pop, le roi des réseaux sociaux, le symbole d’une génération “cool” et décalée. Pour Eddy Mitchell, ce n’est qu’un “écran de fumée”. “Il chante comme s’il s’excusait d’exister,” aurait-il lâché. “Où sont passés les trips, les guitares, la sueur ?”
Le sacrilège a eu lieu lors d’une émission hommage. Doré a repris une chanson de Mitchell. Le public a adoré. Eddy, en coulisses, a tourné la tête. Sa sentence est terrible : “Il a transformé ma colère en confiture.” Plus qu’un mépris, c’est un deuil : celui d’un homme qui regarde mourir le rock, et donc une part de lui-même.
La confession : “J’étais devenu vieux”
Pendant des mois, cette liste a circulé comme une rumeur, un règlement de compte de vieillard. Puis, la vérité a éclaté, lors d’une émission de radio. Un journaliste, courageux, lui a posé la question directe : “Pourquoi ces noms, Eddy ?”
Le silence a duré une éternité. Et puis, la voix basse, fatiguée, Eddy a tout avoué : “Parce qu’ils m’ont fait comprendre que j’étais devenu vieux.”
Et là, tout a changé. Ce n’était pas un règlement de compte. C’était une confession. La plus humaine de toutes. Ce n’était pas la haine, c’était la douleur. “Je ne les méprise pas vraiment,” a-t-il poursuivi. “Je méprise ce que le monde fait de nous quand il décide qu’on est dépassé.”
L’aveu est bouleversant. Le public est muet. Le rockeur venait d’enlever son masque.
Depuis, Eddy Mitchell s’est retiré, entre Paris et la Bretagne, loin du tumulte. Il a griffonné dans un carnet : “Je n’ai jamais eu peur de la mort. J’ai peur de devenir banal.” Cette liste, ce n’était pas un cri de haine. C’était son testament de vérité, sa dernière manière de dire adieu à un monde qu’il ne reconnaît plus. Une façon de prouver qu’avant que la dernière séance ne s’achève, le gentleman a choisi de partir en disant la vérité. Même, et surtout, quand elle fait mal.

News
“Vous n’allez pas finir votre mandat !” : Le Cri de Rage d’un Agriculteur qui Provoque Macron en Duel
Il n’y a pas de politesse. Pas de “Monsieur le Président de la République”. Juste un avertissement, brutal, lancé comme…
Le Drame Caché de Sophie Davant : Révélations sur la Maladie qui Bouleverse sa Vie et les Larmes de William Leymergie
Sophie Davant, c’est avant tout un sourire. Un visage familier, radieux, qui accompagne les Français depuis des décennies, de “C’est…
TotalEnergies face au Sénat : Aides, Emplois et “Menaces” – Les Révélations Choc de Patrick Pouyanné
“Quand on vous prête de l’argent, il faut le rendre.” La phrase résonne dans l’enceinte feutrée du Sénat. Elle pourrait…
Le Geste de la Reine : Comment le silence de Catherine Deneuve a dévasté Laeticia Hallyday
En mars 2018, la France est coupée en deux. La guerre pour l’héritage de Johnny Hallyday fait rage, exposant les…
Descente aux Enfers et Renaissance Inattendue : La Véritable Vie de Laeticia Hallyday en 2025
Il fut un temps, pas si lointain, où le nom de Laeticia Hallyday était synonyme de luxe absolu. Un monde…
Michel Drucker : Les larmes derrière le sourire, la vérité enfin admise après 60 ans de silence
Il est plus qu’un animateur. Il est une institution. Michel Drucker, c’est le canapé rouge de “Vivement Dimanche”, le visage…
End of content
No more pages to load






