Dans un rare témoignage à nos confrères de “Sud Ouest”, l’adjudant-chef Éric Raoul, en charge de l’enquête sur la blessure par balle de Kendji Girac à Biscarrosse en avril 2024, est revenu sur cette affaire ultra-médiatisée. Avec calme et humanité, le gendarme a raconte comment il a fait pour percer le silence et comprendre les circonstances de ce drame.
Dans la nuit du 21 au 22 avril 2024, Kendji Girac a été grièvement blessé par balle au niveau du thorax. Opéré avec succès, le chanteur avait rapidement été “tiré d’affaire”, comme l’avait confirmé son manager Hakim Nassouh. Mais alors que l’émotion restait vive, les explications du procureur de la République de Mont-de-Marsan, Olivier Janson, avaient fait couler beaucoup d’encre. Lors d’une conférence de presse tenue le jeudi 25 avril 2025, le magistrat avait évoqué l’hypothèse d’une tentative de “simulation de suicide” de la part de Kendji, qui aurait utilisé une arme sans savoir qu’elle était chargée. Cette version, présentée pour éclaircir les circonstances du drame, avait suscité de vives réactions parmi les proches du chanteur. Vianney, l’un des amis les plus proches de Kendji Girac, avait rapidement exprimé son malaise face à cette sortie publique. Il regrettait que “trop de détails” aient été donnés sur l’intimité de l’artiste, déjà éprouvé par l’incident. Dans un communiqué, son manager et son agent avaient tenu à souligner leur désaccord avec le niveau d’information livré par le procureur : “Nous ne comprenons pas ce déballage de l’intimité de la vie privée et familiale de Kendji Girac, qui est un homme discret et réservé par nature, et ce sans nécessité au regard de l’enquête en cours”.
Eric Raoul, adjudant-chef expérimenté, a passé 32 ans au sein de la gendarmerie et s’est confié ce mardi 8 juillet à nos confrères de Sud-Ouest. Durant sa carrière, il a été confronté à des affaires sensibles, mais l’une des plus médiatisées reste celle de la blessure par balle du chanteur Kendji Girac à Biscarrosse. Lorsque l’alerte tombe, en pleine nuit, les circonstances restent floues. L’adjudant-chef se rend rapidement sur les lieux. “Je suis informé d’une intervention des secours pour une victime blessée par balle. Je me retrouve dans un camp de gens du voyage avec des personnes qui certifient qu’il ne s’est rien passé. La Section de recherches de Pau vient en appui”, s’est-il souvenu. Dans ce contexte tendu, le silence est pesant, les témoins restent sur la réserve. Pour faire avancer l’enquête, la méthode brute ne suffit pas et l’adjudant-chef décide de gagner la confiance. “Ça débute par une phase d’échanges pour rassurer tout le monde et expliquer qu’on ne partira pas. Je prends le temps de dialoguer, de trouver le bon point d’entrée, la famille de la victime, pour créer un lien de confiance. Il faut aller plus loin que la seule fonction de gendarme, adopter une méthode plus fine dans les échanges et favoriser un rapport humain”, a-t-il détaillé.
© BestImage, Pierre Perusseau / Bestimage
La procédure classée sans suite
Très vite, l’affaire prend un tour national… Les caméras se braquent sur la gendarmerie, les spéculations se multiplient. Mais pour Éric Raoul, peu importe la notoriété de la victime : “Pour moi, c’est une personne comme une autre, mais je me doutais bien que ça allait attirer les médias”. Grâce à son expérience et à une approche posée, l’adjudant-chef parvient à maintenir le cap malgré la pression : “La semaine a été très longue. Mais, dès le mercredi après-midi, quand on auditionne la victime, on comprend qu’il n’y a rien de criminel. Mon expérience m’a permis de rester serein et d’avancer sans trop être secoué par tout cela”.
Après plusieurs mois de saisines, le procureur de Mont-de-Marsan, Olivier Janson, avait confirmé que l’hypothèse d’un tiers était exclue, ainsi que celle d’un tir accidentel. Les analyses balistiques confirmant que celui qui est récemment devenu papa s’était bel et bien tiré dessus. La procédure a été classée sans suite, tant pour l’infraction de violences psychologiques que pour la détention d’arme et l’usage de stupéfiants. Aucune poursuite n’a été engagée, mais le chanteur a dû s’acquitter d’une contribution à une association d’aide aux victimes et suivre un suivi sanitaire obligatoire de six mois.
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