Kamel Ouali, papa comblé de quatre enfants : une révélation pleine d’émotion

Icône incontournable de la Star Academy, Kamel Ouali est bien plus qu’un simple chorégraphe : il est un visage marquant de la télévision française et une figure emblématique du monde du spectacle. Connu pour son talent, sa rigueur et son énergie débordante, il a marqué des générations d’apprentis artistes. Mais au-delà des projecteurs et des chorégraphies millimétrées, c’est un homme à la vie personnelle bien remplie qui s’est récemment dévoilé à cœur ouvert dans l’émission 50 min inside.

Invité du portrait de la semaine par Isabelle Ithurburu, le chorégraphe de 53 ans a surpris tout le monde en révélant une facette méconnue – et inattendue – de sa vie privée. Si le public savait déjà qu’il était papa de deux enfants, Rock et France, Kamel Ouali a profité de cet entretien intime pour faire une annonce touchante : il est en réalité père de quatre enfants ! À Rock et France viennent s’ajouter Dante et Ava, âgés respectivement d’un, deux, trois et quatre ans. Une révélation émouvante, qu’il a longtemps gardée pour lui.

Discret par nature, Kamel Ouali n’a jamais été du genre à étaler sa vie privée. Sa paternité, il l’a initialement gardée secrète, souhaitant protéger ses enfants de l’exposition médiatique. Mais face à l’insistance de certains paparazzis, prêts à divulguer sa vie de famille contre son gré, il a préféré prendre les devants en officialisant lui-même sa première paternité sur les réseaux sociaux, quelques années auparavant.

Aujourd’hui, il assume pleinement ce rôle de père de famille nombreuse, un rêve qu’il caresse depuis l’enfance. « Ça l’a toujours été, je crois depuis gamin. Je ne pouvais pas concevoir ma vie sans avoir d’enfants », confie-t-il avec tendresse. Une déclaration sincère qui en dit long sur l’homme derrière l’artiste.

Cette nouvelle vie de papa ne l’a pourtant pas éloigné de ses passions professionnelles. Bien au contraire. Kamel Ouali continue de multiplier les projets, toujours animé par la même flamme. Depuis 2022, il fait son retour épisodique à la Star Academy, offrant une semaine de cours aux nouveaux élèves chaque saison. Un clin d’œil nostalgique aux débuts de sa carrière médiatique, et une façon pour lui de rester connecté à ce programme qui a marqué sa vie – et celle de nombreux Français.

En parallèle, il s’apprête également à relancer la célèbre comédie musicale Le Roi Soleil, près de vingt ans après son triomphe initial. Le spectacle réunira notamment Emmanuel Moire, fidèle au poste, dans un projet prometteur qui devrait raviver de nombreux souvenirs chez les fans.

Entre ses quatre enfants en bas âge et ses nombreux engagements artistiques, Kamel Ouali jongle avec un quotidien particulièrement intense. Une vie à 100 à l’heure, épuisante mais heureuse, qu’il n’échangerait pour rien au monde. Chaque moment passé auprès de ses enfants est pour lui un trésor, une parenthèse de bonheur dans le tourbillon de sa carrière.

Avec cette révélation inattendue, Kamel Ouali montre une nouvelle facette de sa personnalité : celle d’un homme tendre, profondément humain, et résolument attaché aux valeurs familiales. Derrière le professionnel exigeant se cache un papa aimant, pour qui la paternité est bien plus qu’un rôle : c’est un accomplissement de vie.

Une chose est sûre, Kamel Ouali n’a pas fini de surprendre. Que ce soit sur scène ou dans la vie, il continue de nous émouvoir – et de nous inspirer.

À 90 ans, l’épouse de Pierre Perret admet ENFIN les graves problèmes de santé de son mari.

La plus grande tristesse de Pierre Perret : la perte de sa fille Julie

Parmi les nombreuses épreuves de la vie de Pierre Perret, aucune n’a été aussi déchirante que la perte de sa fille cadette, Julie. C’est avec pudeur, mais aussi avec une émotion palpable, que l’artiste s’est confié sur cette blessure intime dans plusieurs interviews.

Julie, née en 1963, est décédée en 1995, à l’âge de seulement 32 ans. La cause exacte de sa mort n’a jamais été rendue publique, signe du profond respect de Pierre Perret pour l’intimité de sa famille. Mais le chagrin, lui, n’a jamais été dissimulé.

« Il n’y a rien de plus douloureux que de voir partir son enfant avant soi. C’est contre nature, contre toutes les lois de la vie », confiait-il un jour dans 50 minutes inside.

Ce deuil n’a pas seulement arraché une part de son cœur de père, il a aussi laissé un vide spirituel dans sa vie d’homme et d’artiste. Julie n’était pas seulement sa fille, elle était une amie, une confidente, une complice. Son absence a bouleversé l’équilibre affectif et poétique de celui qui a toujours chanté la vie avec légèreté et tendresse.

Dans la solitude des nuits, Pierre Perret s’est souvent réfugié dans l’écriture. Il a rédigé des poèmes à la mémoire de Julie, tentant d’apaiser sa douleur par les mots. Mais il a avoué que ces vers, parfois, ne faisaient qu’alourdir encore davantage le poids de l’absence.

La douleur invisible derrière les sourires

Malgré ce chagrin immense, Pierre Perret a continué à faire rire, à faire chanter, à faire réfléchir. Il a poursuivi les tournées, les albums, les interviews. Il a donné au public le meilleur de lui-même, tout en portant cette douleur silencieuse. Un exercice d’équilibriste entre la scène et les larmes.

Il a aussi évoqué, avec pudeur, ce sentiment diffus de culpabilité : celui de se demander, encore et encore, s’il aurait pu faire quelque chose pour changer le destin, pour garder Julie auprès de lui.

Cette perte a marqué son œuvre, influencé sa vision du monde, adouci certains de ses textes, rendu plus grave certaines de ses chansons. Car derrière l’image du chanteur espiègle du « Zizi » ou des « Jolies colonies de vacances », se cache un homme qui a connu des abîmes.

Une autre peine : celle d’être parfois incompris

Au-delà du deuil, Pierre Perret a également exprimé une forme de tristesse plus discrète, mais persistante : celle de ne pas toujours être reconnu à la hauteur de la richesse de son œuvre.

Trop souvent cantonné à ses chansons humoristiques, il regrette que des titres plus engagés et profonds comme Lily (1977), chanson antiraciste saluée par la LICRA, n’aient pas reçu l’attention critique qu’ils méritaient. Certains l’ont réduit à un simple amuseur, ignorant la puissance poétique et sociale de nombreux textes.

« On me voit comme un rigolo. Mais dans mes chansons, il y a des colères, des blessures, des convictions », a-t-il dit un jour.

Un parcours forgé dans les larmes et la lumière

Né à Castelsarrasin en 1934, Pierre Perret a grandi dans le café de ses parents, Maurice et Claudia, observant les dialogues populaires, écoutant les accents, collectionnant les expressions. C’est là que s’est forgé son amour du langage.

Après des études de musique et de théâtre à Toulouse, puis des débuts contrariés par un service militaire difficile, il fonde un groupe de musique. En 1957, il est repéré par le célèbre producteur Eddie Barclay. Sa carrière est alors lancée, mais pas sans embûches. Une pleurésie le cloue à l’hôpital pendant deux ans, interrompant sa première tournée. Il en ressort plus fort et commence à écrire.

Ses premiers succès arrivent dans les années 1960 avec Le Tord-BoyauxLes jolies colonies de vacances, puis le triomphe de Le Zizi en 1975 (plus de 600 000 exemplaires vendus).

Mais au fil des années, ce sont ses chansons les plus humaines et engagées — Ma nouvelle adresseMon p’tit loup, ou Lily — qui ont révélé la profondeur de son regard sur la société.

Une œuvre tissée d’amour, de langue et de mémoire

Pierre Perret, c’est aussi une plume. Il a publié plusieurs livres, dont Le petit Perret illustré par l’exemple, un dictionnaire d’argot drôle et tendre, ou encore des ouvrages de cuisine, reflet de son amour pour les plaisirs simples et les traditions françaises.

Derrière les rires, il y a eu des larmes. Derrière les couplets joyeux, il y a eu une mélodie de douleur. Et pourtant, Pierre Perret a continué à écrire, à chanter, à transmettre. Parce qu’au fond, c’est peut-être dans l’art qu’il a trouvé la seule forme de consolation possible face à la plus grande tristesse de sa vie.