Un lit. Un visage défait. Des larmes qui ne peuvent être contenues et une voix qui se brise. Ce n’est pas le tournage d’une nouvelle saison des Marseillais. C’est une story Instagram. C’est la vie réelle de Jessica Thivenin, et elle est brutalement douloureuse. L’icône de la télé-réalité, que l’on pensait habituée aux drames et aux projecteurs, vient de partager ce qui est, selon ses propres mots, “l’étape la plus difficile” de sa vie.

Après l’annonce fracassante de son divorce avec Thibault Garcia, un “nouveau coup dur” vient de frapper la jeune femme de plein fouet : la réalité de la garde alternée. Pour la première fois, ses enfants, Maylone et Leewane, sont partis chez leur père. Et Jessica se retrouve seule, perdue dans l’immense villa de Dubaï qui fut autrefois le théâtre de leur bonheur familial. Une maison devenue soudainement un mausolée de silence.

“Bon ben écoutez, ça y est… Les enfants sont partis avec Thibault”, commence-t-elle, la voix tremblante. “Et du coup, ben je suis toute seule dans ma grande maison.” Elle filme les pièces vides, et l’angoisse est palpable. “Je vais me rendre compte qu’il me fallait une maison beaucoup plus petite, du coup. Elle est si vide… Elle est tellement vide, la maison. J’ai pas l’habitude.”

Pour les millions de personnes qui la suivent, le choc est immense. On l’a vue surmonter des grossesses alitées, des problèmes de santé graves avec ses enfants, des crises de couple. Mais cette fois, la “guerrière”, comme elle se surnomme, semble avoir atteint son point de rupture. “Il y a toujours les enfants, du bruit, ça crie en bas… Il est 18h, il n’y a plus un bruit dans la maison.” Elle s’interrompt, submergée par l’émotion. “C’est terrible.”

Ce qui frappe dans cette confession à cœur ouvert, c’est la hiérarchie de sa douleur. La séparation d’avec Thibault, l’homme qu’elle a épousé et avec qui elle a construit un empire, était une chose. Mais celle-ci est d’un autre ordre. “Un mari qui part, c’était une étape, déjà. Bon, soit, l’étape est passée. Mais alors des enfants qui partent… l’étape, elle est difficile.”

Ces quelques mots simples résument le drame universel de milliers de parents séparés. Le moment où le titre de “maman” devient un rôle à temps partiel. Le moment où le silence de la maison n’est plus un soulagement, mais un vide assourdissant qui vous hurle à la figure que votre vie a basculé.

Il y a quelques semaines à peine, Jessica et Thibault formaient encore le couple royal de la télé-réalité française. Huit ans d’amour, un mariage, deux enfants magnifiques, une vie de rêve à Dubaï faite de succès, de placements de produits et de voyages en première classe. Une image idyllique suivie par des millions de fans. Et puis, la bombe. L’annonce, venue de Jessica elle-même, laissait peu de place au doute : “Thibault a pris la décision de divorcer. Je n’ai pas d’autre choix que d’accepter cette réalité, d’accepter qu’il ne m’aime plus.”

La chute fut aussi rapide que leur ascension avait été fulgurante. Le conte de fées s’est transformé en un drame public. Car, dans le monde de l’influence, rien n’est privé. Immédiatement, les réseaux sociaux se sont enflammés. La “Team Jessica” s’est formée, analysant le passé du couple, exhumant d’anciennes vidéos des Marseillais où l’attitude de Thibault – moqueries, critiques, dédain – était pointée du doigt comme “toxique”. Lui était conspué, elle était érigée en victime.

Mais cette “victoire” médiatique n’a aucun goût face à la réalité du quotidien. Loin de la fureur de X (anciennement Twitter), Jessica Thivenin vit une tragédie intime. Elle a confié avoir passé “quinze jours en enfer”, “pleuré une semaine dans [sa] chambre, enfermée dans le noir”, essayant de comprendre comment ses “rêves” avaient pu “s’écrouler”.

La Jessica qui pleure aujourd’hui dans son lit n’est plus l’influenceuse aux millions d’euros. C’est une mère. Une mère qui, après avoir lutté comme une lionne pour avoir ses enfants, après avoir risqué sa propre vie lors de ses grossesses, doit maintenant apprendre à vivre sans eux la moitié du temps. La maison, symbole de leur réussite, est devenue sa prison dorée, chaque pièce vide lui rappelant ce qu’elle a perdu.

Et comme si ce drame personnel ne suffisait pas, la vie lui inflige une autre épreuve. En parallèle de son divorce, elle doit gérer l’inquiétude pour son père, victime d’une fracture de la hanche. Elle se retrouve prise en étau entre la fin de son monde et les responsabilités écrasantes qui continuent de lui incomber.

Dans sa story, elle tente de se ressaisir. “Allez, je vais me préparer.” Elle annonce qu’elle va sortir, voir des amis pour “lui changer les idées”. Une tentative courageuse de ne pas sombrer, de “se reconstruire petit à petit”. Mais le cœur n’y est pas. La douleur est trop fraîche, le silence trop lourd.

Ce craquage public, d’une vulnérabilité rare, marque un tournant. Il humanise plus que jamais cette personnalité publique que l’on croyait invincible. Il montre la face cachée de la célébrité 2.0, où chaque instant de vie est monétisé, mais où la douleur, elle, reste désespérément réelle.

Aujourd’hui, Jessica Thivenin n’est plus la “reine” des Marseillais. Elle est une femme, une mère, qui doit réapprendre à vivre dans une maison trop grande, avec un cœur brisé en deux : une moitié pour son amour perdu, et l’autre, bien plus grande, pour ses enfants qui ne sont plus là pour faire du bruit à 18h. Le chemin de la reconstruction sera long.