Cet été 2025 marque un tournant majeur dans la carrière d’Isabelle Ithurburu. Après s’être imposée comme une figure emblématique du journalisme sportif, notamment grâce à ses commentaires lors des matchs de rugby, la journaliste d’origine basque s’installe désormais derrière le pupitre du prestigieux journal télévisé de 13 heures sur TF1. Elle succède à Jacques Legros, une figure incontournable de l’information sur la première chaîne, qui prend sa retraite après de longues années de présence à l’antenne.

Cette nouvelle aventure professionnelle n’a rien d’anodin, ni pour Isabelle, ni pour son entourage. Derrière cette belle opportunité, c’est toute une réorganisation familiale et personnelle qui se met en place. Une évolution que la journaliste aborde avec enthousiasme, certes, mais aussi avec un mélange d’émotions, comme elle l’a confié dans une interview exclusive au magazine Nous Deux, parue le 21 juillet 2025.

Un passage de relais tout en douceur

Lundi 14 juillet 2025, c’est une page qui se tourne et une autre qui s’ouvre. Marie-Sophie Lacarrau, présentatrice historique du 13h, a passé le flambeau à Isabelle Ithurburu. L’événement a été discret, mais symbolique. Pour Isabelle, ce moment marque la concrétisation d’années de travail acharné et d’une ascension progressive dans le monde très exigeant de la télévision.

Déjà en 2023, elle avait fait ses premiers pas dans le journalisme d’information sur TF1 en animant des interviews dans 50min Inside. Cette incursion dans l’univers du divertissement avait permis au public de découvrir une autre facette de sa personnalité, plus posée, plus intimiste. Mais c’est aujourd’hui un véritable défi journalistique qui l’attend : informer des millions de téléspectateurs chaque jour à l’heure du déjeuner.

Un soutien indéfectible à la maison

Si Isabelle peut relever ce challenge avec confiance, c’est en grande partie grâce au soutien indéfectible de ses proches. À commencer par son compagnon, Maxim Nucci, connu aussi sous son nom de scène Yodelice. Artiste discret mais respecté dans le paysage musical français, Maxim est loin d’être étranger aux exigences des métiers publics. Et c’est justement cette expérience qu’il met au service d’Isabelle.

“Mon compagnon m’a poussée”, confie la journaliste dans son entretien. “Il m’a dit qu’on ne peut pas refuser le 13 heures de TF1”, ajoute-t-elle avec un sourire. Une phrase pleine de bon sens, qui a sans doute pesé dans la balance au moment de prendre la décision. Pour autant, Isabelle reconnaît que ce choix a un impact concret sur leur vie de famille : “C’est une décision qui a un impact sur notre vie”, avoue-t-elle honnêtement.

Mais au-delà des contraintes d’agenda et du rythme soutenu que demande une telle responsabilité, la fierté est palpable. “Tout le monde est très heureux et très fier”, dit-elle, en parlant de ses proches. Une fierté qui dépasse même la sphère intime, et qui s’étend jusqu’à ses parents, installés dans le Sud-Ouest. “Mes parents n’ont pas tout de suite réalisé”, explique-t-elle. “Et mon père a versé sa petite larme”, confie-t-elle avec tendresse. Un moment d’émotion qu’elle relativise avec humour : “C’est une période où il regarde beaucoup le Tour de France, je pense qu’il va faire un effort et décrocher pendant le Journal !”

Une maman organisée et attentive

Car derrière la professionnelle déterminée se cache aussi une mère très présente. Isabelle Ithurburu est maman d’une petite Mia, née en juillet 2018. Et même si elle est désormais accaparée par ses nouvelles fonctions, elle veille à ce que sa fille ne soit pas lésée.

“Elle ne sera pas malheureuse”, assure-t-elle avec un ton rassurant. “On va lui organiser un super programme pour qu’elle s’amuse cet été.” Dans cette famille bien organisée, rien n’est laissé au hasard. Après le 15 août, toute la petite tribu s’accordera des vacances bien méritées : “On partira en famille, on aura nos jours de vacances. Ce n’est vraiment pas un sujet”, affirme Isabelle.

Une phrase qui montre à quel point l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle reste essentiel à ses yeux. Malgré la pression inhérente à son nouveau poste, elle entend bien préserver des moments de qualité avec les siens, et notamment avec sa fille qui, à 7 ans, commence elle aussi à avoir un emploi du temps bien rempli.

Une évolution naturelle, mais pleine de défis

Ce nouveau rôle de joker du 13h de TF1, qu’elle assurera durant toute la période estivale, marque peut-être les prémices d’une carrière encore plus ancrée dans l’information générale. Si Isabelle a fait ses preuves dans le domaine du sport, ce virage vers le journalisme “classique” témoigne de sa volonté d’élargir son registre, de sortir de sa zone de confort et de s’adresser à un public plus large.

Elle ne cache d’ailleurs pas qu’elle était “stressée” avant de faire ses débuts. Un stress légitime, tant la responsabilité est grande. Mais elle le transforme en moteur. Avec son professionnalisme, sa fraîcheur et sa capacité à incarner l’actualité avec naturel, Isabelle Ithurburu pourrait bien être une révélation pour les téléspectateurs habitués aux figures historiques du journal de la mi-journée.

Une figure montante de la télévision française

En quelques années, Isabelle Ithurburu a su tracer un chemin cohérent, solide, et toujours fidèle à elle-même. Partie des terrains de rugby, elle s’impose désormais dans un rôle central de l’audiovisuel français. Et si elle le fait avec ambition, elle ne perd jamais de vue l’importance des siens, qu’il s’agisse de son compagnon, de sa fille ou de ses parents.

Loin des paillettes, la journaliste avance avec sincérité, détermination et beaucoup de modestie. Ce qui pourrait bien faire d’elle non seulement une excellente remplaçante cet été, mais une potentielle titulaire du JT à l’avenir. En attendant, les téléspectateurs peuvent d’ores et déjà compter sur elle pour les accompagner chaque midi pendant les vacances.

Et qui sait ? Peut-être que ce journal de 13h, souvent regardé d’un œil distrait entre deux bouchées, deviendra un moment à ne pas manquer grâce à la fraîcheur et à l’engagement d’Isabelle Ithurburu.