Il y a des moments de télévision qui marquent au fer rouge. Des instants où le vernis du direct craquelle pour laisser place à une réalité si brutale, si crue, qu’elle en devient presque insoutenable. L’émission “Ça commence aujourd’hui”, animée par une Faustine Bollaert habituellement si maîtresse de ses émotions, est le théâtre régulier de récits de vie poignants. Mais ce jeudi 23 janvier 2025, le plateau a basculé dans une autre dimension. L’animatrice, et avec elle des millions de téléspectateurs, s’est retrouvée “impuissante” face à l’horreur pure, narrée par une mère de famille.
Ce jour-là, l’émission, fidèle à son engagement sur les sujets de société, abordait un thème aussi complexe que nécessaire : la santé mentale, et plus particulièrement les “personnalités borderline et troubles bipolaires”. Comment, en tant que parent, aider au mieux son enfant lorsque celui-ci souffre de ces troubles psychiatriques ? Pour en débattre, plusieurs témoins, dont Emma, Catherine, et Léonor, étaient présents. L’atmosphère était sérieuse, chargée de la gravité du sujet.
Puis ce fut au tour de Camille. Une mère, comme tant d’autres, dont le visage portait les stigmates d’une lutte invisible, d’une fatigue que seules les mères confrontées à l’impensable peuvent connaître. Elle a commencé son récit, et le silence est devenu lourd, presque palpable. Elle a parlé de son fils, Lucien. Un petit garçon qui, à l’âge de 8 ans et demi, a été diagnostiqué d’un trouble de la personnalité borderline.
Avant le diagnostic, il y avait les signes. Des signes que beaucoup auraient pu mettre sur le compte d’une enfance difficile, mais qui prenaient une ampleur terrifiante. Camille a décrit des “crises de violence” de plus en plus fréquentes, une “frustration” immense que son fils ne parvenait pas à gérer, dirigée notamment contre ses jeunes sœurs. La tension montait sur le plateau, on sentait le drame poindre.
Puis, Camille a pris une inspiration, et les mots sont sortis. Des mots qui ont fait l’effet d’un coup de poing dans l’estomac de chaque personne présente. Elle a raconté le jour où sa vie a failli basculer.

Son fils, Lucien, âgé de 8 ans et demi. Sa plus jeune fille, un bébé de “quelques mois”. Une scène de vie quotidienne. Camille, comme n’importe quelle mère, avait le dos tourné. Un instant d’inattention. C’est alors qu’elle a entendu le bébé “s’agiter”. Elle s’est retournée. Et elle a vu l’inimaginable.
Lucien était en train d’étouffer sa petite sœur.
Il n’utilisait pas ses mains, mais un objet que l’on associe à la plus grande tendresse de l’enfance : un “doudou”. Il avait “posé le doudou sur son visage”. Le bébé était en train de suffoquer. La panique, la terreur pure d’une mère. Elle a “crié” sur son fils, arrachant le doudou du visage de son enfant. Le bébé a repris son souffle, mais le monde de Camille venait de s’effondrer.
Faustine Bollaert, le visage figé, écoutait, impuissante. Mais le pire restait à venir. L’explication.
Dans le chaos de l’instant, après la peur, vient le temps du “pourquoi”. Que peut répondre un enfant de 8 ans à cette question ? La réponse de Lucien a glacé le sang de l’assemblée et a donné toute sa mesure à la maladie qui le rongeait. Il a expliqué, avec le détachement clinique d’un esprit déconnecté de l’empathie, qu’il voulait “voir ce que cela donne quand une personne ne respire pas”.
Il ne s’agissait pas d’une jalousie d’enfant, pas d’une colère passagère. C’était une expérimentation, une curiosité froide, morbide. Ce jour-là, Camille a compris que son fils n’était pas “difficile”. Il était en danger, et il était un danger.
Face à un tel récit, que peut faire une animatrice ? Faustine Bollaert, dont la force réside dans son empathie surdéveloppée, s’est retrouvée confrontée aux limites de son rôle. Elle n’était pas seulement une journaliste écoutant un témoin ; elle était une femme, une mère, entendant une autre mère raconter sa pire peur devenue réalité. Son “impuissance” était visible : l’impuissance à changer le passé, à soulager la douleur de cette femme, à comprendre l’incompréhensible. Elle a fait ce qu’elle fait de mieux : tenir la main, métaphoriquement, de son invitée, lui offrant un espace sécurisé pour déposer une histoire impossible à porter seule.
Le drame de Camille a fait écho à celui d’Emma, une autre invitée, qui a avoué à son tour avoir, elle aussi, “essayé d’étrangler son petit frère” pour une raison “futile”. Le trouble borderline, soudain, n’était plus un terme clinique abstrait. Il avait le visage d’un enfant de 8 ans tenant un doudou, le visage d’une sœur prise d’une pulsion meurtrière.
Mais le mot “impuissante” qui titrait la vidéo source de cette analyse avait un double sens, bien plus cynique. Car si Faustine Bollaert était émotionnellement désarmée, son émission, ce jour-là, l’était aussi… face aux chiffres.
Le magazine testimonial, bien qu’ayant rassemblé 858 000 téléspectateurs (une part de marché honorable de 12,5%), s’est retrouvé “sanctionné” sur la cible commerciale cruciale. Avec seulement 13,1% des femmes responsables des achats de moins de 50 ans (et 9,7% pour la rediffusion), France 2 s’est classée troisième chaîne nationale, derrière les indétrônables TF1 et M6.

C’est le paradoxe cruel de la télévision d’aujourd’hui. Une émission qui ose aborder de front des réalités aussi vitales que la santé mentale, qui donne la parole à des témoins brisés mais courageux, qui remplit une mission de service public… se retrouve “impuissante” face à des logiques commerciales. L’ironie est amère : le titre “Faustine Bollaert impuissante” n’était pas seulement un appât à clics sur l’émotion, mais aussi un constat froid sur la dure loi des audiences.
On peut alors se demander : le public fuit-il cette réalité trop dure ? Préfère-t-il se réfugier dans des divertissements plus légers que de regarder en face la souffrance d’une mère comme Camille ? C’est possible. Mais cela ne fait que renforcer l’importance de ce que fait Faustine Bollaert.
En fin de compte, cet épisode de “Ça commence aujourd’hui” a révélé deux formes d’impuissance : celle, tragique, d’une mère face à la maladie de son fils, et celle, stratégique, d’une chaîne face au marché publicitaire. Mais en choisissant de diffuser ce témoignage, en ne coupant pas au montage l’horreur de cette réalité, Faustine Bollaert et son équipe ont prouvé qu’ils étaient tout le contraire de “impuissants”. Ils ont été des passeurs de vérité, des briseurs de tabous. Et dans un paysage médiatique saturé, c’est peut-être là que réside la véritable puissance.
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