Il est des silences qui pèsent plus lourd que des cris, et des paroles qui, une fois libérées, ont l’effet d’une déflagration. Depuis la disparition de Johnny Hallyday en décembre 2017, la France a pleuré son idole, mais elle a aussi assisté, médusée, à l’implosion d’une famille que l’on croyait sacrée. Au cœur de ce tumulte, une figure restait en retrait, observatrice, presque stoïque : Eddy Mitchell. Pourtant, à 83 ans, le “Schmoll”, l’ami de toujours, le frère d’armes et de scène, a décidé de ne plus se taire. Ce n’est plus de la diplomatie, c’est un cri du cœur, une révolte contre ce qu’il considère comme une trahison de l’esprit même du Taulier.
La Fin de la Diplomatie : Un Choix Moral Irréversible
Pour comprendre la violence des mots d’Eddy Mitchell aujourd’hui, il faut revenir à la genèse de la fracture : le testament. Lorsque la France découvre que Johnny a légué l’intégralité de son patrimoine à Laeticia, déshéritant de fait ses deux aînés, Laura Smet et David Hallyday, le choc est national. Mais pour Eddy, ce n’est pas qu’une affaire de gros sous ou de droit américain. C’est une question d’honneur.
Parrain de Laura, compagnon de route de Johnny pendant cinquante ans, Mitchell se retrouve face à un dilemme cornélien. D’un côté, la veuve éplorée ; de l’autre, les enfants du sang, ceux qu’il a vus grandir. Son choix sera instinctif, dicté par une loyauté indéfectible envers ce qu’il croit être la volonté profonde, peut-être oubliée ou manipulée, de son ami. “Un père ne peut pas déshériter ses enfants”, pense-t-il. En prenant parti pour Laura et David, Eddy Mitchell ne se contente pas de choisir un camp juridique ; il choisit le camp de la “famille de cœur” contre ce qui ressemble de plus en plus, à ses yeux, à une OPA sur la mémoire.
“C’est une scène morbide” : Le Scandale de la Statue

La tension, longtemps contenue dans les salons feutrés, a fini par éclater au grand jour sur un sujet précis, presque symbolique : l’esthétique. L’inauguration de la statue hommage devant l’Accor Arena (Bercy) a été le point de non-retour. Là où Laeticia voyait une célébration grandiose de l’idole des jeunes, Eddy Mitchell, lui, n’a vu qu’une caricature grotesque.
Ses mots, lâchés sans filtre dans la presse, ont claqué comme une gifle : “Cette statue, c’est une scène morbide”. Pour lui, représenter Johnny par une Harley Davidson sans cavalier, perchée sur un manche de guitare, relève du mauvais goût, voire de l’irrespect. “C’est une trahison esthétique et morale”, semble-t-il dire. Comment résumer un homme aussi vivant, aussi vibrant, à un assemblage de métal froid ? Cette critique n’est pas celle d’un critique d’art, c’est celle d’un ami qui ne reconnaît plus son frère dans les hommages qu’on lui rend. Il refuse de voir Johnny transformé en icône de pierre, figée et sans âme.
Hommage ou Business ? La Guerre des Valeurs
C’est là le cœur du réquisitoire d’Eddy Mitchell. Au-delà des statues et des expositions, ce qu’il dénonce, c’est la transformation de Johnny Hallyday en “marque”. Expositions itinérantes, albums symphoniques posthumes, produits dérivés… La machine tourne à plein régime. Mais pour qui ? Et pour quoi ?
“Ils font ce qu’ils veulent, mais sans moi.” Cette phrase, répétée comme un mantra, marque une rupture définitive. Eddy Mitchell refuse de cautionner ce qu’il perçoit comme du business déguisé en deuil. Les rumeurs selon lesquelles Laeticia aurait bloqué certains projets de duos posthumes avec d’autres artistes ne font que renforcer sa conviction : la mémoire de Johnny est devenue un territoire gardé, une propriété exclusive dont on contrôle l’accès pour mieux en tirer profit.
Pour Eddy, Johnny n’était pas un produit marketing. C’était un cri, une sueur, une voix, un instinct. Le voir ainsi “lissé”, asceptisé pour des expositions grand public ou des galas, est une douleur insupportable. Il a l’impression qu’on lui vole son ami une seconde fois. Une fois par la mort, et une seconde fois par le commerce.
La Douleur d’une Fraternité Perdue

Derrière la colère, il y a une immense tristesse. Celle d’un homme de 83 ans qui voit son passé s’effriter. Eddy Mitchell et Johnny Hallyday, c’était “Les Vieilles Canailles”, c’était des fous rires, des tournages, des whiskies partagés tard dans la nuit, une complicité qui n’avait pas besoin de mots. “On ne se disputera jamais”, s’étaient-ils promis. Et ils ont tenu parole, jusqu’à la fin.
C’est peut-être cela qui fait le plus mal à Eddy aujourd’hui : l’impossibilité de protéger l’héritage moral de son ami. Il voit le clan se déchirer, les avocats s’affronter, et il se demande : “Est-ce que c’est ça, la trace que tu voulais laisser, Johnny ?”. En s’attaquant à Laeticia – ou du moins à sa gestion de l’après-Johnny – Mitchell ne cherche pas la vengeance. Il cherche désespérément à retrouver l’homme derrière la légende, à préserver l’authenticité d’une rock star qui détestait le faux-semblant.
Une Rupture Définitive
Aujourd’hui, les ponts sont coupés. Laeticia, de son côté, vit ces attaques comme une injustice, arguant qu’elle ne fait que perpétuer l’œuvre de son mari pour ses filles et pour les fans. Mais pour Eddy, le mal est fait. Il ne se rendra pas aux expositions, il ne validera pas les projets qu’il juge indignes. Il reste fidèle à sa ligne de conduite : la loyauté envers l’homme, pas envers la marque.
Cette guerre froide, devenue publique, pose une question universelle et terrible : à qui appartient la mémoire d’un défunt ? À sa veuve ? À ses enfants ? À ses amis ? Ou au public ?
En brisant le silence, Eddy Mitchell nous force à regarder en face la réalité crue des héritages de stars. Il nous rappelle que derrière les paillettes et les milliards de streams, il y a des êtres humains qui souffrent, qui s’aiment et qui se trahissent. À 83 ans, il n’a plus rien à prouver, ni rien à perdre. Sa parole est celle d’un homme libre qui veut, avant de partir à son tour, s’assurer que l’histoire retiendra le vrai Johnny : sauvage, libre, et surtout, pas à vendre.
Et vous, comprenez-vous la colère d’Eddy Mitchell ? Pensez-vous qu’il a raison de boycotter les hommages officiels pour défendre ses convictions ? Le débat est ouvert, mais une chose est sûre : l’amitié, la vraie, ne s’achète pas, et elle ne s’éteint jamais vraiment, même au cœur de la tempête.
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