Alors que le petit Émile, 2 ans et demi, est toujours activement recherché depuis le jour de sa disparition, remontant au 8 juillet, de nombreux présumés médiums se déplacent au Haut-Vernet, pensant détenir la vérité sur cette affaire délicate, comme le rapporte M Le Magazine, dans son édition du 22 septembre.

Vendredi 22 septembre dernier, M Le Magazine revenait sur l’affaire délicate de la disparition d’Émile. Le bout de chou de seulement 2 ans et demi, qui s’est volatilisé le 8 juillet alors qu’il se trouvait chez ses grands-parents, au sein du hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), n’a toujours pas été retrouvé. De quoi bouleverser les habitants du village, éprouvés par cette enquête qui n’en finit pas, mais aussi attirer les curieux, plus ou moins bien intentionnés.

Sur les réseaux sociaux, les groupes de discussion s’accumulent pour faire le point sur le peu d’informations dévoilées par les gendarmes sur la disparition du petit Émile. Et sur place, certaines personnes décidées à obtenir elles-mêmes des réponses n’hésitent pas à écouter leur instinct, que l’on peut aisément remettre en question…

Comme le rapportent nos confrères, les habitants du Haut-Vernet ont parfois aperçu des inconnus errer à côté de leurs maisons, un pendule à la main. Se disant médiums, ces derniers, armés de leur petit grigri utilisé en radiesthésie et en divination, semblent “persuadés de se trouver sur la piste” du jeune garçon disparu. Parmi eux, il y a eu un homme, qui a fait 200 kilomètres depuis La Ciotat, dans les Bouches-du-Rhône, et qui assure avoir “entendu crier l’enfant”.

Une affaire qui progresse petit à petit et en silence
Et vraisemblablement, les trois mois qui s’apprêtent visiblement à s’écouler depuis le jour où Émile a été vu pour la dernière fois ne semblent pas mettre fin à toute cette frénésie, souligne M Le Magazine. Le maire, François Balique, a donc été contraint à plusieurs reprises de prolonger l’arrêté municipal pour contrôler les allées et venues au sein du Haut-Vernet.

Que ce soit pour aider les résidents à reprendre, tant bien que mal, le cours de leur vie, ou pour éviter que des journalistes n’affluent pour poser inlassablement les mêmes questions aux habitants du village, qui ont pour la plupart, que peu de choses à dire sur cette affaire. Quant à l’enquête, elle se fait dans le plus grand silence, notamment parce qu’il pourrait être question d’un “enlèvement” et d’une “séquestration”. Pour l’un des gendarmes travaillant sur l’affaire, c’est effectivement “l’enquête la plus verrouillée qu[‘il a] eu à connaître” dans sa carrière.

Affaire du Petit Émile : Entre Silence de l’Enquête et Frénésie des Médiums au Vernet

Le Vernet, le 19 juin 2025 – La disparition du petit Émile, 2 ans et demi, le 8 juillet 2023 au Haut-Vernet, continue de tenir la France en haleine. Tandis que l’enquête officielle se déroule dans le plus grand secret, le village est devenu le théâtre d’un étrange ballet de présumés médiums et radiesthésistes, persuadés de détenir la vérité sur cette affaire délicate.

Comme le rapporte M le magazine dans son édition du 22 septembre 2023, la prudence des gendarmes face à la médiatisation de l’enquête contraste fortement avec l’agitation générée par ces intervenants inattendus. Sur les réseaux sociaux, les groupes de discussion se multiplient, chacun tentant de recouper le peu d’informations officielles. Mais sur place, la situation est plus singulière : des inconnus, munis de pendules et autres “gris-gris”, arpentent les rues du Haut-Vernet, se disant capables de retrouver le garçon disparu.

Certains, comme cet homme venu à 200 km de La Ciotat (Bouches-du-Rhône), affirment avoir “entendu crier l’enfant”, ajoutant au mélange d’espoir et de scepticisme qui règne. Cette frénésie, qui perdure des mois après la disparition d’Émile, a contraint le maire, François Balic, à prolonger à plusieurs reprises l’arrêté municipal pour contrôler les allées et venues dans le village. L’objectif est double : permettre aux habitants de retrouver un semblant de vie normale et éviter l’afflux incessant de journalistes posant les mêmes questions, souvent sans obtenir de nouvelles informations.

Quant à l’enquête judiciaire, elle reste “la plus verrouillée” que le gendarme en charge de l’affaire ait connue dans sa carrière, comme il le confie. Cette opacité s’explique notamment par la piste d’un enlèvement et d’une séquestration, une hypothèse qui, si elle se confirme, rendrait l’affaire encore plus complexe et déchirante. Le silence radio autour des avancées de l’enquête maintient le suspense, tandis que la famille d’Émile attend désespérément des réponses.