Alors que Patrick Bruel multiplie les réunions pour son projet d’hôtel 5 étoiles, depuis samedi, les vendanges pour le rosé ont commencé au domaine de Léos, pour la deuxième année.
Comme une blessure. Encore un brin perceptible. D’un déracinement d’avec une terre natale d’Algérie, est née, en lui, à un moment précis de sa vie, l’impérieuse nécessité d’ancrer sa famille dans de nouvelles terres. Quelque part. Ici. À L’Isle-sur-la-Sorgue.
En 2006, alors qu’il fréquente jusque-là davantage le massif voisin des Alpilles, il aime venir à L’Isle. Il en ressent vite “la difficulté d’en partir”. Patrick Bruel venait d’avoir son deuxième enfant, Léon, et cherchait à installer sa famille dans une “maison de famille”… Celle où sa mère, son frère, ses amis proches pourraient se retrouver. Là où ses deux fils ont passé leur confinement. “Ici, c’est la maison de tout le monde, confie-t-il. C’était important pour moi d’avoir un refuge. Quand on est parti d’Algérie, on s’est retrouvé en région parisienne, l’un ici, l’autre là. J’ai trouvé que la Provence était un pont magnifique entre cet autre côté de la Méditerranée et, ici, un peu plus au Nord.”
À L’Isle, il a quelques adresses et arrive à s’y promener plutôt tranquillement. Mais, là, où il se sent bien, où il compose, en partie, ses albums, c’est dans sa maison.
“Un hôtel qui raconte L’Isle”
Sur ce domaine de Léos, racheté à celui qui est aujourd’hui devenu un ami, il y avait seulement quelques oliviers, mais aussi des terres, cultivées sans engrais ni pesticides depuis plus de 60 ans. “Alors, nous avons commencé à planter des arbres.” L’arbre. Tout un symbole. “Quand mes amis me demandaient quoi m’offrir, je leur disais : ‘Un arbre, c’est bien’.”
Un jour, il y a eu suffisamment d’oliviers pour en extraire l’huile. L’amoureux du vin décide alors d’y planter des vignes. Au fil des années, Patrick Bruel s’enracine en Vaucluse. En toute discrétion.
Il y a quelques mois, le bruit court qu’il veut y faire bâtir un hôtel 5 étoiles. Le projet n’est qu’une esquisse. Puis, prend forme. “Cela fait quinze ans que je suis là, et je me suis dit que l’on pourrait faire ça ici…Comme une jolie façon de remercier les gens qui m’ont accueilli”, glissera-t-il au cours d’une réunion sur le projet.
Il rachète alors le bâtiment à côté du “bassin” et travaille, depuis des mois, sur chaque étape du projet mené avec des “locaux”. Les travaux de démolition ont commencé. La bâtisse sera bientôt rasée, puis reconstruite à l’identique et dans les mêmes proportions avec des matériaux durables. Une roue à aubes d’origine – qui avait disparu – sera même recréée. L’hôtel aux 49 chambres sera un lieu “ouvert à tous”. “Je veux que l’on y soit accueilli comme à la maison.” Patrick Bruel dément tout projet de casino – le bruit courait mais il n’en a jamais été question – et présente son projet “provençal” comme un “boutique-hôtel”, “une sorte d’écrin qui raconte l’histoire de L’Isle avec ses figures emblématiques comme Char ou Camus“. Quelque 80 personnes y seront employées de façon permanente. Un peu plus en saison…
Avec ses équipes, il y a imaginé un spa avec les produits du domaine de Léos, un restaurant (avec une carte dressée au gré des légumes et fruits du potager de Léos), un bar-club, un espace coworking pour la clientèle d’affaires, une galerie d’art ou encore un espace “expérience autour du vin”… “Il y aura aussi d’autres connexions avec la ville”, annonce-t-il.
Tout juste au stade de la conception, le bâtiment a déjà obtenu le label BDM d’or de la construction, garantissant un niveau de qualité énergétique et environnementale. “Tout est fait pour que le projet s’inscrive parfaitement dans l’environnement.”
Le nom de ce boutique-hôtel n’est pas encore “tranché”. Ce nouvel établissement devrait ouvrir ses portes au cours du second trimestre 2024. En attendant, l’heure est aux vendanges.L’huile d’olive du Domaine de Léos a reçu, à ce jour, 17 médailles d’or. Photo Bruno Souillard
Dans son domaine de Léos : après l’huile d’olive, du vin rosé

Planter, semer, produire… Patrick Bruel n’a pas fait qu’ancrer sa famille dans ses terres posées sur un plateau de 37 hectares entre Luberon et Monts de Vaucluse.Il y a aussi cultivé une passion pour l’olive, la vigne et maintenant le miel et la confiture de thym. “Ici, c’est magique, tout ce qui sort de la terre est bon.”
En 2011, les oliviers donnent leur première huile. Cinq ans plus tard, tout est fin prêt pour distiller l’huile du domaine de Léos. Une dernière réunion s’organise. Patrick Bruel se remémore l’instant : “Tout le monde était en train de goûter l’huile et me dit : ‘OK, elle est super bonne… c’est parfait…’. Et là, je dis : ‘Alors si c’est parfait, on arrête tout. Si vous me dites qu’elle est bonne alors que l’on n’a pas travaillé dessus, on arrête ; on travaille et on va produire de l’excellence. Pour cette production, prenez les bouteilles, distribuez-les à vos amis et mettons-nous au travail’.”
Cette devise de l’excellence, l’artiste tâche de se l’appliquer dans tous les domaines. “On a travaillé sur un assemblage d’olives, ce qui me plaisait. J’aime les huiles italiennes, vertes, ardentes… Et, en 2017, nous étions médaille d’or.”
Aujourd’hui l’huile d’olive du domaine compte une quarantaine de récompenses et 17 médailles d’or. “Et ce n’est pas parce que c’est moi… Tous les concours sont à l’aveugle. C’est simplement que nous avons travaillé avec des passionnés et avec passion. Les plus grands chefs, de Guy Savoy à Ducasse, ont adoubé l’huile d’olive, elle est même entrée à l’Elysée“, sourit l’artiste. Des bienfaits de l’olive, Patrick Bruel en extraira le meilleur en proposant une gamme de soins pour le corps et le visage – L’Olivier de Léos – hypertravaillée avec Solène Gayet, une ancienne employée de chez Dior et de L’Occitane. Depuis quelques jours, les produits vendus en ligne sont aussi distribués sur le site de Sephora (et dans deux magasins en France).
Mais ce que préfère cet homme de terroir, c’est le vin qu’il connaît parfaitement. Alors le domaine s’agrandit avec des rangées de ceps de vigne. Grenache, Syrah mais aussi du Cabernet – par amour pour le Bordelais – qui donneront des cuvées de rouge. La première cuvée de rosé est sortie en 2020 du nom d’Augusta, sa mère. Elle qui aime à venir, ici à L’Isle et y ramasser du thym qu’elle ” remonte par sacs entiers à Paris”. “Vous sentez ? J’adore cette odeur de thym mêlé à la menthe sauvage, c’est mon odeur préférée de la Provence…”
De ce thym, une confiture est née. Un pot à poser juste à côté du miel issu des ruches essaimées sur les parcelles. “Mes copains m’ont fait un cadeau et m’ont offert 14 ruches, 14 c’est mon chiffre porte-bonheur.”
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