L’hémicycle de l’Assemblée nationale a été le théâtre d’une scène d’une rare intensité, marquant probablement un tournant dans les débats budgétaires de cette fin d’année. Dans une atmosphère électrique, le député du Rassemblement National, Jean-Philippe Tanguy, a littéralement “explosé” face à la ministre du Budget, brandissant ce qui ressemble fort à l’aveu écrit de l’impuissance et du cynisme gouvernemental.
Ce n’était pas une simple prise de parole, c’était un réquisitoire. Une charge virulente, précise et implacable contre la mécanique fiscale qui broie le pouvoir d’achat des Français. Alors que le gouvernement tente de faire passer en force un Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) de plus en plus contesté, Jean-Philippe Tanguy a mis le doigt là où ça fait mal, très mal : sur les véritables intentions de l’Exécutif, révélées par leur propre maladresse.
L’Aveu : Quand le gouvernement se trahit lui-même
Tout part d’une note. Un simple document distribué aux parlementaires, censé justifier l’urgence et la nécessité de voter ce budget. Mais pour Jean-Philippe Tanguy, ce bout de papier s’est transformé en arme de destruction massive contre la rhétorique ministérielle. Avec une ironie mordante, le député a remercié la ministre pour cet “aveu” inespéré.
“Je n’arrive pas à savoir si vous réalisez la portée de ce que vous venez d’avouer avec cette note”, a-t-il lancé, le ton grave, scrutant les bancs du gouvernement.

Quelle est cette révélation qui a mis le feu aux poudres ? Selon l’analyse cinglante de l’élu RN, la note gouvernementale explique noir sur blanc que l’échec du vote de ce PLFSS serait une catastrophe pour l’État… non pas parce que le système s’effondrerait, mais parce que l’État perdrait son pouvoir de “faire les poches des Français”.
En effet, le député souligne une mécanique technique mais cruciale : sans le vote de ce texte restrictif, les prestations sociales seraient automatiquement indexées sur l’inflation et les retraites ne pourraient pas être gelées. En d’autres termes, si le gouvernement échoue, les retraités et les allocataires garderaient leur pouvoir d’achat. C’est là tout le paradoxe soulevé par Tanguy : la plus grande peur du gouvernement est de ne pas pouvoir “spolier” les citoyens.
“Faire les poches” : La stratégie du choc fiscal
Les mots choisis par Jean-Philippe Tanguy sont forts, délibérément provocateurs, mais ils résonnent avec le sentiment de millions de contribuables. Il ne parle pas de “gestion” ou d’”ajustement”, il parle de “faire les poches”.
“Le problème, Madame la ministre… c’est que vous ne pouvez donc pas faire la poche des Françaises et des Français”, a-t-il martelé. Pour lui, la stratégie est claire : l’État, incapable de se réformer, cherche désespérément des liquidités et se tourne vers sa cible favorite, le contribuable moyen, le retraité, le malade.
L’accusation est lourde : le gouvernement utiliserait le PLFSS comme un outil de confiscation. Le député dénonce une volonté délibérée de priver les Français de leur pouvoir d’achat pour combler les trous d’une gestion calamiteuse. Il pointe du doigt le rétablissement par le Sénat de “tous les moyens de spolier les retraités et les malades”, une manœuvre que le gouvernement semble valider tacitement. Cette rhétorique du “pillage” n’est pas nouvelle, mais elle prend ici une dimension concrète, appuyée par ce document officiel qui présente l’indexation des retraites (donc le maintien du niveau de vie) comme un risque budgétaire à éviter à tout prix.
Le Grand Vide : “Il n’y a RIEN !”
Mais la colère de Jean-Philippe Tanguy ne s’arrête pas à ce que le gouvernement fait ; elle se nourrit surtout de ce qu’il ne fait pas. Après avoir dénoncé la “spoliation”, il s’est attaqué à l’absence totale de courage politique et de réformes structurelles.
Dans une tirade qui restera sans doute dans les annales de cette législature, il a interpellé la ministre sur les grands absents de ce budget.
“Où sont vos mesures sur l’immigration ? Où sont vos mesures contre la fraude ? Où sont vos mesures sur la bureaucratie ?”
À chaque question, la réponse claque comme un coup de fouet : “Il n’y a rien ! Il n’y a rien ! Il n’y a rien !”. La répétition est théâtrale, puissante. Elle souligne le vide sidéral du projet gouvernemental sur les sujets qui fâchent. Pour le député RN, c’est la preuve ultime de l’incompétence et de la lâcheté de l’exécutif.

Il accuse le gouvernement de vouloir “continuer à pomper les Français” et d’”affaiblir le système de santé” plutôt que de s’attaquer aux vrais problèmes : le coût de l’immigration, l’ampleur de la fraude sociale et le poids écrasant d’une administration hypertrophiée. Ces thèmes, chers à son électorat, sont ici présentés non pas comme des obsessions idéologiques, mais comme des gisements d’économies de bon sens, délibérément ignorés par le pouvoir en place.
Un gouvernement soumis à ses dogmes ?
La conclusion de l’intervention est sans appel. Pour Jean-Philippe Tanguy, cette note de trois pages n’est qu’une tentative désespérée d’expliquer au Parlement qu’il doit se “soumettre aux dogmes” macronistes. Ces dogmes, selon lui, se résument à une équation simple et brutale : piquer l’argent des Français actifs et retraités, tout en ne faisant absolument rien pour endiguer les dérives des dépenses liées à l’immigration ou à la fraude.
“C’est une confirmation de la position de vote du RN”, conclut-il, scellant ainsi le rejet de ce texte par son groupe.
Cette séquence met en lumière une fracture béante. D’un côté, un gouvernement technocratique qui cherche à boucler ses budgets par des rabots comptables sur les prestations sociales. De l’autre, une opposition qui réclame une remise à plat totale du système, pointant du doigt les tabous que l’État refuse de briser.

L’image qui reste est celle d’un Jean-Philippe Tanguy offensif, voix d’une colère populaire grandissante face à un sentiment d’injustice fiscale. Le message est passé : pour l’opposition, il est hors de question de valider un budget qui demande des efforts aux Français sans exiger la moindre réforme de l’État lui-même. Le “Il n’y a rien” de Tanguy risque de résonner longtemps dans les couloirs du Palais Bourbon, comme le symbole d’un dialogue de sourds qui mène le pays dans l’impasse.
Alors que les débats continuent, une chose est sûre : le masque de la “responsabilité budgétaire” s’est fissuré, laissant entrevoir une réalité bien plus crue, celle d’un bras de fer politique où l’argent des Français est devenu l’unique variable d’ajustement.
News
Caroline Margéridon : Derrière le sourire de la reine des enchères, le récit poignant d’une double trahison qui a failli la détruire
C’est un visage que les Français adorent. Blonde, pétillante, toujours apprêtée, Caroline Margéridon est devenue en quelques années la figure…
Claude François : « Invivable » et tyrannique ? Le calvaire secret d’Isabelle Forêt, la mère de ses enfants, face à ses folles exigences
C’est une icône intouchable de la chanson française, un mythe qui continue de faire danser les foules plus de quarante…
Brigitte Macron : La riposte glamour ? De l’humiliation publique à la starification mondiale sur Netflix, le coup d’éclat qui divise la France
C’est une séquence qui restera gravée dans les annales de la Ve République, non pas pour sa gravité politique, mais…
David Hallyday : 8 ans après, il brise le silence et révèle le “traumatisme” inoubliable de la mort de Johnny
Huit années ont passé, mais le temps ne guérit pas toutes les blessures. Alors que la France entière vient de…
Kelly Vedovelli brise le silence et officialise : “Je suis amoureuse”, découvrez Marvin, l’homme qui a changé sa vie
C’est la fin d’un secret bien gardé et le début d’une nouvelle ère pour l’une des figures les plus emblématiques…
L’Amour est dans le pré : Entre haine familiale, incendie et agression à la hache, la “vie cauchemardesque” de Thierry et Annie dévoilée
Ils formaient le couple emblématique de la saison 7, celui qui nous a fait croire aux contes de fées ruraux….
End of content
No more pages to load






