Il est des jours où l’Assemblée nationale, temple sacré de la démocratie française, ressemble davantage à une cour de récréation mal surveillée – ou pire, à une arène où tous les coups, même les plus bas, sont permis. La séance du 5 décembre 2025 restera gravée dans les annales parlementaires, non pas pour la hauteur de ses débats ou la qualité de ses lois, mais pour la violence inouïe des échanges qui ont opposé la France Insoumise, le Rassemblement National et la majorité présidentielle.
Au cœur de cette tempête politique : Louis Boyard. Le jeune député LFI, fidèle à sa réputation d’agitateur public numéro un, a livré une performance incandescente, transformant une discussion technique sur le budget de la Sécurité sociale en un véritable procès politique, personnel et… judiciaire.
L’attaque frontale : “Nous rêvons de vous mettre au chômage !”
Tout commence sur une note presque “classique” de l’opposition. Louis Boyard prend la parole avec cette fougue qu’on lui connaît, mais très vite, le ton monte. S’adressant aux ministres présents, il lâche une phrase qui claque comme une gifle : “Mesdames et messieurs les ministres, nous rêvons de vous mettre au chômage ou à la retraite. Vraiment, nous en rêvons !”
La provocation est lancée. Mais Boyard ne s’arrête pas là. Il déroule un argumentaire social implacable, mettant en parallèle les revenus confortables des élus et la détresse des Français précaires. “Quand on est retraité avec 1070 € par mois… quand on doit payer 38 € de taxe supplémentaire après avoir payé le loyer, l’essence, les courses… là, ça commence à faire mal !”
Jusqu’ici, le débat reste sur le terrain économique. Boyard défend sa ligne : supprimer les exonérations de cotisations sociales sur les hauts revenus (au-dessus de 4000 et 8000 euros). Il accuse le gouvernement et le Rassemblement National d’avoir voté main dans la main pour rejeter ces propositions. “Le RN parle beaucoup, mais vous n’avez pas de contre-budget ! Le mot ‘hôpitaux’ n’apparaît même pas chez vous !” assène-t-il, pointant du doigt l’inconsistance supposée du parti de Marine Le Pen.

Le dérapage incontrôlé : “La mère Le Pen”
C’est alors que la machine s’emballe. Quittant le terrain des chiffres, Louis Boyard décide de s’aventurer sur le terrain miné des affaires judiciaires. Évoquant l’inaction politique du RN, il lance : “Eux, ils attendent la fin du procès de la mère Le Pen. Vous vous entretuez pour savoir qui sera le candidat…”
L’expression “la mère Le Pen” met le feu aux poudres. Dans les rangs du Rassemblement National, c’est la fureur. Jean-Philippe Tanguy, figure montante du parti et lieutenant fidèle de Marine Le Pen, bondit (métaphoriquement) pour dénoncer ce qu’il qualifie d’attaque basse et misogyne. “Le collègue Boyard a cité Marine Le Pen en parlant de ‘la mère Le Pen’, donc une insulte totalement misogyne qui devrait indigner tout le monde !” s’étrangle-t-il au micro.
Tanguy joue la carte de la victime avec habileté, soulignant le deux poids, deux mesures : “Si je disais quelque chose sur une autre collègue de ce genre, tout le monde dirait que c’est misogyne !” Il en appelle solennellement à la présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet : “Faut prendre ses responsabilités. Plus de misogynie dans l’hémicycle, faut que ça s’applique !”
L’arroseur arrosé : Le sexisme change de camp
L’ironie de la situation est mordante. À peine Jean-Philippe Tanguy a-t-il fini de plaider pour le respect des femmes que son propre camp – ou du moins, l’aile droite de l’hémicycle – se vautre dans le sexisme le plus crasse.
Alors que Sandrine Rousseau, députée écologiste connue pour ses prises de position féministes et sa voix qui porte, tente d’intervenir dans le tumulte, elle est violemment prise à partie par un député (identifié comme Monsieur Verny par la présidente). L’attaque ne porte pas sur ses idées, mais sur son physique et sa voix : “Madame Rousseau, est-ce que vous pourriez éviter d’hurler quand vous prenez la parole ? Vous nous cassez les oreilles ! Ou à défaut, est-ce que vous pourriez baisser le micro ?”
La remarque est d’une vulgarité sans nom. Elle renvoie au stéréotype éculé de la femme hystérique, trop bruyante, dont la parole dérange non pas par son sens, mais par son son.
La sanction immédiate : “C’est fini !”

Cette fois, Yaël Braun-Pivet ne laisse rien passer. Depuis le perchoir, la présidente de l’Assemblée Nationale coupe net le député indélicat : “Ça, c’est pas acceptable. Je vous rappelle à l’ordre immédiatement !”
Le verdict tombe, cinglant. “Je ne tolérerai aucune attaque sexiste dans cet hémicycle. C’est fini, c’est fini !” martèle-t-elle, alors que Sandrine Rousseau, visiblement choquée mais combative, lance un “C’est honteux, vous ne vous rendez pas compte !” désespéré. La présidente précise même avoir déjà prononcé deux rappels à l’ordre quelques minutes plus tôt pour des faits similaires visant la même députée. Un acharnement qui en dit long sur l’ambiance délétère qui règne au Palais Bourbon.
Un spectacle désolant pour la démocratie
Ce qui ressort de cette séance houleuse, c’est un sentiment de gâchis immense. Les enjeux sont colossaux : pouvoir d’achat, santé, avenir des retraites. Mais ces sujets vitaux sont noyés sous les invectives, les provocations calculées (le “rêve de chômage” de Boyard) et les réflexes machistes d’un autre âge.
Louis Boyard a réussi son coup médiatique : faire parler de lui, buzzer sur les réseaux sociaux, et pousser le RN à la faute. En utilisant l’expression “la mère Le Pen”, il savait pertinemment qu’il appuierait sur un point sensible. Le RN, en voulant donner une leçon de féminisme, s’est pris les pieds dans le tapis à cause du comportement inacceptable de ses alliés ou membres envers Sandrine Rousseau.
Au final, qui perd ? Le citoyen. Celui qui, comme le rappelait Boyard au début de son intervention, vit avec 900 euros par mois et attend des solutions concrètes, pas un vaudeville agressif où les élus de la République se comportent comme des chansonniers de mauvaise foi.
L’Assemblée est le miroir de la nation, dit-on. Si tel est le cas, l’image renvoyée ce 5 décembre est celle d’une France fracturée, nerveuse, où l’on ne s’écoute plus, où l’on s’invective, et où le respect – de l’adversaire, de la femme, de la fonction – semble être devenu une valeur aussi dévaluée que la monnaie en temps d’inflation.
Le spectacle continue, mais le public, lui, commence sérieusement à se lasser.

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