Elle est une légende vivante, l’incarnation d’une liberté insolente et d’une beauté foudroyante qui a défini toute une époque. Brigitte Bardot, “BB”, n’est pas seulement une actrice, elle est un mythe. De “Et Dieu… créa la femme” à sa retraite anticipée au sommet de sa gloire, elle a fasciné, choqué et inspiré. Mais derrière l’icône du cinéma, la militante passionnée pour la cause animale, se cache une femme aux blessures profondes, hantée par une douleur qu’elle a elle-même qualifiée de plus grand drame de sa vie : sa relation inexistante avec son fils unique, Nicolas. Une maternité qu’elle n’a jamais désirée, une rupture qui a scellé son destin et l’a poussée à chercher dans l’amour des animaux le réconfort qu’elle ne trouvait plus auprès des humains.
“Je n’étais pas faite pour être mère” : la confession d’un tabou absolu
L’histoire de cette blessure commence à la fin des années 50. Brigitte Bardot est alors mariée à l’acteur Jacques Charrier, son deuxième époux. Leur relation est passionnelle et tumultueuse, scrutée en permanence par une presse avide. Lorsqu’elle tombe enceinte, la nouvelle n’est pas une source de joie, mais d’angoisse. Dans une société où la maternité est encore perçue comme l’accomplissement ultime d’une femme, Bardot ressent tout le contraire. Elle vit cette grossesse comme une intrusion, une perte de contrôle sur son corps et sur sa vie.
Des années plus tard, dans son autobiographie “Initiales B.B.”, elle mettra des mots d’une honnêteté brutale sur ce qu’elle a ressenti : “J’aurais préféré accoucher d’un petit chien”. Cette phrase, d’une violence inouïe, a choqué la France entière. Elle brisait l’un des plus grands tabous : le droit pour une femme de ne pas ressentir l’instinct maternel. Pour Bardot, ce n’était pas une posture de star capricieuse, mais l’expression d’une vérité viscérale. Elle ne se sentait pas mère, et la naissance de son fils, Nicolas-Jacques Charrier, en 1960, ne changera rien à ce sentiment. Au contraire, elle l’amplifiera.
Une enfance sans mère, une vie de reproches
Le mariage avec Jacques Charrier se délite rapidement après la naissance de Nicolas. Le couple se déchire, et leur divorce, prononcé en 1962, est d’une violence extrême. La garde de l’enfant devient un enjeu central. Épuisée par la pression médiatique et se sentant incapable d’assumer ce rôle de mère qu’elle n’a jamais voulu, Brigitte Bardot prend une décision radicale et impensable pour l’époque : elle renonce à la garde de son fils. Nicolas est confié à la famille Charrier et grandira loin de sa mère, ne la voyant que très rarement, lors de vacances convenues.
Pour le petit garçon, cette absence est une blessure fondatrice. Il grandit avec l’image d’une mère inaccessible, une star mondiale qu’il voit plus dans les magazines qu’en privé. La distance physique se double rapidement d’une distance affective. Les rares moments passés ensemble sont empreints d’une gêne palpable. Comment construire un lien quand les fondations n’ont jamais été posées ? Nicolas, devenu adulte, choisira de s’éloigner encore plus, partant vivre en Norvège, où il fondera sa propre famille. Les contacts avec sa mère deviendront quasi inexistants. Il lui reprochera toujours cet abandon, ce manque d’amour maternel qui a marqué sa vie.
De son côté, Brigitte Bardot a toujours assumé son choix, tout en confessant la douleur et la culpabilité qui l’accompagnent. Elle sait qu’elle n’a pas été la mère que Nicolas méritait. Ce sentiment d’échec, ce regret éternel, est une plaie qui ne s’est jamais refermée. C’est le grand paradoxe de sa vie : celle qui est devenue la “maman” de milliers d’animaux abandonnés n’a pas su l’être pour son propre fils.
La fuite en avant : tout quitter pour les animaux
Cette douleur intime est sans doute l’une des clés pour comprendre le tournant radical que prendra sa vie. Comment continuer à jouer la comédie, à incarner des personnages de femmes fatales et de séductrices, quand on porte en soi un tel poids ? Le monde du cinéma, avec sa superficialité et son hypocrisie, lui devient de plus en plus insupportable. Il est le miroir de cette vie qu’elle a menée, une vie de gloire et de lumière, mais qui l’a laissée vide et meurtrie sur le plan personnel.
En 1973, à seulement 39 ans, au sommet de sa carrière, elle annonce qu’elle arrête le cinéma. La décision est un coup de tonnerre. Personne ne comprend. Mais pour elle, c’est une question de survie. Elle se retire dans sa propriété de La Madrague, à Saint-Tropez, et décide de consacrer le reste de son existence à une cause qui, elle, ne la décevra jamais : la défense des animaux.
Ce n’est pas un caprice, mais une véritable vocation, une quête de sens. En voyant un chien abandonné, elle trouve un but à sa vie. Elle fonde en 1986 la Fondation Brigitte Bardot et y investit toute sa fortune et son énergie. Ce combat devient sa raison d’être, sa rédemption. En sauvant des animaux, c’est peut-être un peu d’elle-même qu’elle tente de sauver. L’amour inconditionnel que lui portent ses protégés à quatre pattes vient combler le vide laissé par des relations humaines complexes et douloureuses, au premier rang desquelles figure celle avec son fils.
Un héritage complexe : entre mythe et solitude
Aujourd’hui, Brigitte Bardot vit retirée, fidèle à son engagement, toujours prompte à pousser des coups de gueule pour défendre les animaux. Son héritage est immense et complexe. Elle reste l’une des plus grandes stars que la France ait jamais connues, un symbole de libération des mœurs qui a payé le prix fort pour son indépendance. Mais elle est aussi cette femme solitaire, marquée par une vie sentimentale tumultueuse et par le drame d’une maternité manquée.
L’histoire de sa relation avec Nicolas est bien plus qu’une anecdote de la presse people. Elle est le reflet d’une époque, d’un conflit intérieur et d’une souffrance qui éclaire d’une lumière crue et poignante la face cachée du mythe. Elle nous rappelle que derrière l’icône adulée, il y a une femme qui, en choisissant de ne pas être mère, a porté toute sa vie le poids d’un regret éternel, trouvant dans son arche de Noé un refuge contre le plus grand chagrin de son existence.
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