Brigitte Bardot. Un nom qui claque comme un mythe, qui évoque instantanément le soleil de Saint-Tropez, la liberté sexuelle et la beauté française à son apogée. À 90 ans, B.B. n’est pas seulement une actrice à la retraite ; elle est une légende vivante, une révolution culturelle à elle toute seule. Mais derrière l’image incandescente de l’icône mondiale, se cache une femme que peu connaissent, une âme marquée par une “douleur cachée” et une “profonde solitude”.
Aujourd’hui, l’actrice vit recluse, comme une ermite, dans sa célèbre maison de La Madrague. Loin des projecteurs, loin de l’hystérie d’un public qui l’a autant adulée que jugée, elle fait face à ses souvenirs. Et parmi eux, un drame intime, une blessure qui ne s’est jamais refermée et qui constitue, selon les transcriptions de ses confessions, “la plus grande tristesse de sa vie”. Cette tristesse n’a rien à voir avec sa carrière brisée ou ses amours tumultueuses. Elle porte un nom : Nicolas-Jacques Charrier, son fils unique.
Cette histoire, c’est celle d’un regret qui hante. Nous sommes à l’aube des années 60. Brigitte Bardot est au sommet de sa gloire, mariée à l’acteur Jacques Charrier. Le monde entier la désire. Elle est le symbole absolu de la liberté, une femme qui a redéfini les codes. Et puis, elle tombe enceinte. Pour le public, c’est un conte de fées. Pour Bardot, c’est un “choc”.
Elle, l’icône de la libération, ne s’est jamais sentie prête à devenir mère. Cette responsabilité, elle la considère comme “étrangère à sa nature libre”. Le transcript de ses souvenirs est brutal de sincérité : elle décrit ce moment comme un renoncement à une partie de son corps, à cette image qu’elle chérissait. C’était une peur viscérale, non seulement face à la pression sociale, mais face à une réalité qui ne correspondait pas à la femme qu’elle était, ou du moins, à celle qu’elle pensait devoir être.

Le 11 janvier 1960, Nicolas-Jacques naît. Mais le bonheur n’est pas au rendez-vous. Le mariage avec Jacques Charrier explose. Le divorce est prononcé en 1962. La garde de l’enfant est confiée au père. Nicolas grandit donc élevé par la famille Charrier, loin de sa mère. La relation entre Brigitte et son fils unique est, selon les termes rapportés, “quasiment inexistante” durant toute son enfance.
Les années passent. Bardot continue d’enflammer le monde. Elle tourne 47 films, devient le modèle officiel de Marianne, symbole de la République, inspire des millions de femmes avec ses bikinis et ses jupes à carreaux. Elle est une icône planétaire, au même titre qu’une Marilyn Monroe. Mais à quel prix ?
Loin des caméras, la culpabilité la ronge. Les rares rencontres avec son fils ne font qu’accentuer la distance qui les sépare. Cette blessure devient une plaie béante. Des années plus tard, même si la communication reprendra entre eux, le regret restera son compagnon le plus fidèle. Elle confiera, dans un moment de vulnérabilité absolue, qu’à chaque fois qu’elle pense à son fils, elle a “l’impression d’être poignardée en plein cœur”.
Ce n’est pas seulement la distance qui la tue à petit feu ; c’est le sentiment de culpabilité écrasant. Elle se demande si la célébrité, si cette vie libre qu’elle a tant revendiquée, valait la peine de “renoncer à sa relation avec son unique enfant”. C’est le drame d’une femme qui a eu le monde à ses pieds, mais qui a perdu ce lien maternel irréparable.
Cette tragédie intime explique en grande partie la solitude profonde qui a toujours marqué sa vie. Car Bardot, même au sommet, a toujours été seule. Née le 28 septembre 1934 à Paris dans une famille catholique stricte de la haute société, elle a très vite révélé un esprit libre, d’abord à travers le ballet. Repérée à 15 ans en couverture d’un magazine, elle est jetée dans l’arène du cinéma.

En 1956, le film de Roger Vadim, Et Dieu… créa la femme, fait d’elle un phénomène mondial. Son personnage de Juliette, à la fois innocente et séductrice, provoque une “révolution culturelle”. Mais le public et les médias, qui ont créé le monstre sacré, se révèlent d’une cruauté insondable. Ils louent sa beauté, mais “n’hésitent pas à juger chacun de ses actes et chacune de ses paroles”.
Elle devient une cible. Sa vie est disséquée, critiquée. Son jeu d’actrice est souvent jugé “trop axé sur sa beauté physique”, et certains de ses films sont des échecs. La pression est immense. Cette solitude, cette sensation d’être une proie, devient insupportable. Son choix de vivre recluse à La Madrague n’est pas un caprice de star ; c’est une mesure de protection, une tentative désespérée de se sauver du monde extérieur qui l’a tant blessée.
Aujourd’hui, à 90 ans, Brigitte Bardot a consacré la fin de sa vie à une autre mission : la protection des animaux, un amour inconditionnel qui, peut-être, a comblé le vide laissé par les humains. Mais l’histoire de B.B. reste celle d’un paradoxe déchirant. Elle est la femme qui a incarné la liberté la plus totale, mais qui vit hantée par le regret d’un choix, celui d’une maternité qu’elle n’a pas su ou voulu assumer.
L’icône a beau être éternelle, la femme, elle, reste marquée par cette blessure indélébile. Le monde se souviendra de la déesse blonde dansant à Saint-Tropez. Elle, dans le silence de La Madrague, restera à jamais cette mère que le sentiment de culpabilité “poignarde en plein cœur”.

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