Dans une chronique percutante et mordante sur RMC, l’humoriste Arnaud Demanche a passé en revue les faits marquants de l’actualité politique, économique et médiatique, n’épargnant personne. Avec son style caustique et incisif, il a livré une analyse cinglante des travers de notre société, des décisions gouvernementales aux phénomènes de société, le tout saupoudré de blagues qui font mouche.
La jubilation de Bruno Le Maire et la note de la France
La chronique a démarré sur l’annonce que les agences de notation Moody’s et Fitch n’avaient pas abaissé la note de la France, provoquant une joie débordante chez le ministre de l’Économie Bruno Le Maire. Demanche, avec son sens de la dérision, a décrit un ministre en pleine célébration, faisant l’hélicoptère avec sa cravate et chantant sa “victoire sur Douze Jou”. Une scène burlesque qui met en lumière la pression et l’importance accordées à ces indicateurs économiques, souvent perçus comme le baromètre de la santé d’un pays. L’humoriste a également pointé du doigt la prétendue “organisation” du ministre, le dépeignant arrivant à l’Élysée escorté de “deux contrôleuses de gestion à chaque bras”, tel un “Saddam Hussein avec sa garde rapprochée”. Une image forte pour dénoncer une certaine autosatisfaction et une déconnexion avec la réalité.
Le “drame” des EHPAD et le départ de Cyril Féraud
Le ton a ensuite viré vers le “drame dans les EHPAD”, une formule choc pour introduire le départ de Cyril Féraud de l’émission “Slam”, qu’il animait depuis 16 ans. Demanche a jonglé avec l’absurdité de la situation, comparant ce départ à une “bombe atomique larguée dans les EHPAD”, soulignant l’attachement des seniors à cette émission. Il a raillé la politique de “rajeunissement de l’antenne” de France 3, imaginant des scénarios farfelus pour la succession de Féraud, comme “Mae Vagenam qui va épeler des mots de deux lettres” ou “Benjamin Castaldi” présentant une émission où l’on voterait pour son “cabillaud préféré”. Une critique acerbe du jeunisme ambiant et de la quête effrénée d’audience, même au détriment de l’identité des programmes. La recherche d’un remplaçant “sexy” pour les EHPAD a donné lieu à une caricature hilarante d’un “Alain de Bordeaux” qui se présente comme “l’idole des vieilles”, n’hésitant pas à évoquer des détails intimes avec un humour grivois.
L’arme nucléaire française et la défense européenne
La chronique a ensuite abordé des sujets plus sérieux, mais toujours avec une touche d’irrévérence, notamment la proposition d’Emmanuel Macron d’une défense européenne commune incluant l’arme nucléaire française. Demanche a souligné que la France est le seul pays européen à posséder la bombe atomique, et que le Président envisage de la mutualiser en cas de “menace existentielle sur l’Europe”. Avec une série d’analogies comiques, il a imaginé la contribution des autres pays européens à cette défense commune : “les Hollandais ont leur cuisine pour empoisonner l’ennemi”, “les Polonais ont leur haleine à 98 degrés”, “les Italiens ont leur sens de l’organisation” et “la République tchèque ils ont des prostituées mineurs pour soudoyer les généraux adverses”. Une manière de dédramatiser un sujet grave tout en soulignant l’hétérogénéité des forces et des approches au sein de l’Europe. La déclaration de Macron selon laquelle “l’Europe peut mourir” a été tournée en dérision, l’humoriste proposant de voter pour Valérie Hayer, dont la liste aux européennes est jugée peu crédible, avec “François Bayrou en position non éligible”.
Gabriel Attal à la foire au bulot : une punition présidentielle ?
Le Premier ministre Gabriel Attal n’a pas été épargné. Demanche l’a imaginé ce week-end à la “foire au Bulot”, une affectation jugée dérisoire et présentée comme une punition de la part d’Emmanuel Macron, mécontent de son implication sur les européennes. La description de cette foire, avec “30 000 personnes qui mangent des bulots mayonnaise pendant 2 jours”, a permis à l’humoriste de moquer un certain “mépris pour cette France qui n’a pas bon goût”. Poussant l’absurdité encore plus loin, Demanche a imaginé Attal participant à des concours loufoques comme le “meilleur cracheur de noyau d’olive à Périgueux” ou le “championnat du plus gros mangeur de Maroilles”, voire même au “concours du cri de cochon à Tri sur Bisenut”. Une caricature féroce des obligations parfois ridicules des hommes politiques et de la distance qui peut exister entre leur fonction et les réalités du terrain. La métaphore finale de Gabriel Attal mangeant ses “propres ministres” en comparant Stanislas Guerini à un bulot, a clôturé cette séquence sur une note de cannibalisme politique.
Michel-Édouard Leclerc, candidat aux européennes ?
Enfin, la chronique s’est penchée sur Michel-Édouard Leclerc, le président du comité exécutif des centres Leclerc, décrit comme un “homme rare dans les médias”. Demanche a ironisé sur sa notoriété en le comparant à “Hubert Félix Carrefour” ou “Jean Mouloud Chopi”, soulignant la domination de Leclerc sur le marché de la distribution française. La révélation que Michel-Édouard Leclerc n’excluait pas de se lancer en politique et pourrait même être candidat aux européennes a été l’occasion de nouvelles piques. L’humoriste a plaisanté sur la concurrence féroce dans le domaine des “prix les plus bas”, même au gouvernement, où Bruno Le Maire est présenté comme un “cador” des réductions, avec un budget “moins 15 % sur la culture, 20 % sur la santé, 40 % sur les allocations chômage”. Une critique acerbe des politiques d’austérité et de leurs conséquences sociales. La chronique s’est achevée sur une confusion hilarante entre la liste de Valérie Hayer et Michel-Édouard Leclerc, mettant en lumière le désarroi du “patron” face aux sondages des européennes.
Arnaud Demanche, fidèle à lui-même, a donc offert une chronique pleine d’esprit et de dérision, invitant l’auditeur à une réflexion amusée mais non moins critique sur les acteurs et les événements qui façonnent notre quotidien.
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