Le monde de la téléréalité vient d’être secoué par une nouvelle déflagration, et elle est d’une violence rare. Alors que l’interview de Sephora chez Sam Zirah commençait à peine à faire des vagues, dénonçant le comportement d’Aurélie Dotremont et le favoritisme présumé de la production dans “Les Anges 11”, une autre candidate emblématique est sortie du silence. Il s’agit d’Anissa, connue pour son franc-parler depuis “L’île des Vérités 4”. Et ce qu’elle révèle dépasse l’entendement. Dans une story incendiaire, elle ne se contente pas de confirmer les dires de Sephora ; elle lâche une bombe atomique qui vise le cœur du système et expose ce qui s’apparente à une manipulation sordide.

Au centre de ce scandale : Aurélie Dotremont. Mais pour une fois, elle n’est pas présentée comme la simple “méchante” de service. Selon Anissa, la réalité serait bien plus sombre et tragique. L’ex-candidate, qui a elle-même partagé une aventure avec Aurélie, dresse un portrait à double facette de la jeune femme. D’un côté, une “machine de guerre de la production”, capable des pires excès devant les caméras. De l’autre, une fois les projecteurs éteints, une fille “toute mignonne”, “douce” et “gentille”.

Comment expliquer un tel dédoublement de personnalité ? Anissa avance une explication glaçante. “Aurélie, ça fait très longtemps qu’elle a des problèmes d’addiction”, lâche-t-elle sans détour. Une accusation grave, qu’elle détaille immédiatement en ciblant directement les méthodes de la production. “On sait tous qui aboie tout ça. Voilà. Pour jouer son rôle, il faut qu’elle boive.”

L’horreur de la situation, si elle est avérée, réside dans la phrase suivante : “Et la prod, voiture, amène tout ce qu’il faut pour qu’elle soit bien.” Anissa accuse donc ouvertement la production, non seulement d’être au courant d’une présumée addiction, mais de l’exploiter sciemment, de la nourrir pour obtenir des séquences choquantes. Elle décrit une Aurélie “conditionnée”, devenue un outil pour l’audimat, une “méchante” fabriquée de toutes pièces grâce à ses faiblesses.

“C’est quelqu’un qui crée du mal genre devant les caméras, et après qui vient te voir et qui s’excuse, et qui dit qu’elle t’aime”, raconte Anissa, se souvenant d’une fois où elle a dû “courser” Aurélie qui était montée sur un réfrigérateur. Elle la compare à un “petit moineau” qui, une fois l’objectif allumé, s’amuse à énerver les autres parce que “la prod l’a piquée” en lui disant “vas-y, va embêter Maeva, elle est susceptible”.

Ce témoignage va bien au-delà d’une simple querelle entre candidates. Il dépeint un système cynique où les participants ne seraient que des “marionnettes”. Anissa, pour étayer ses propos, n’hésite pas à partager sa propre expérience traumatisante. Elle confirme les accusations de Sephora sur les montages fallacieux. “J’ai pleuré toute l’émission”, se souvient-elle en parlant de sa propre aventure. “J’ai pleuré énormément pour mon fils. C’était la première fois de ma vie que je m’en séparais. J’en pouvais plus, je voulais partir tous les jours.”

Mais que faisait la production de ces larmes de mère ? “Qu’est-ce qu’ils faisaient ? Ils prenaient ces passages-là, ils les mettaient quand je m’embrouillais avec untel. Genre moi je m’embrouille et je vais pleurer.” Une manipulation d’image odieuse visant à la faire passer pour une fille instable, alors qu’elle pleurait son enfant.

Elle raconte aussi les pressions subies pour “faire des choses”. “Quand je suis arrivée sur l’île, il était hors de question d’être célibataire. Si je ne draguais pas Xavier, eh ben il fallait que je drague Ismaël, sinon j’allais partir.” Elle décrit des conditions de tournage inhumaines, orchestrées pour pousser les candidats à bout. “J’ai fait une crise de nerfs parce que je ne voulais pas dormir la veille. […] On était là avec Aurélie, on tremblait, on avait froid, on a dormi dans des flaques d’eau. Franchement, si c’était Koh-Lanta, rassure-toi, mais c’était pas Koh-Lanta.”

Le but de cette mise en scène ? “C’était genre ‘tu vas rester là, tu vas avoir tellement froid, tu vas appeler Ismaël à ton secours’. Mais on a géré, on n’a appelé personne.” C’est un tableau terrifiant des coulisses qu’Anissa dépeint : un environnement où la production “pousse à tout”, où l’on vous “vire si vous ne faites pas les choses”.

Elle explique que les “anciens” candidats, comme elle et Aurélie, sont devenus le produit de ce système. “Les anciens, on a été conditionnés à faire des choses pour faire des choses.” C’est pourquoi, selon elle, le public a aujourd’hui plus de mal avec eux qu’avec les nouveaux venus comme Sephora, qui arrivent avec une certaine “naturel”.

En fin de compte, son message est un appel à la clémence, ou du moins à la lucidité, de la part du public. “C’était juste pour vous dire de ne pas être trop méchant avec les candidats”, conclut-elle. “Franchement, c’est vrai, on le veut. Voilà, on n’a qu’à pas faire ce choix de le faire. Mais à leur place, vous ne feriez peut-être pas mieux.”

Cette prise de parole explosive, qui corrobore l’histoire de Sephora sur l’expulsion de Quentin et son propre départ qui a suivi, jette une lumière crue sur les méthodes de production. Si Aurélie Dotremont a bien été “virée” et a “présenté des excuses” comme le rappelle la vidéo, le témoignage d’Anissa change radicalement la perspective. La “méchante” ne serait-elle pas, en réalité, la première victime d’un système qui broie ceux qui sont prêts à tout pour exister à l’écran ? Une question qui, désormais, mérite d’être posée.