Samuel le Bihan fait son retour sur France 3 le mardi 20 mai 2025 dans une enquête inédite d’Alex Hugo. L’occasion d’un entretien avec cet acteur sensible, sincère et authentique, auquel le public français s’est attaché.
Alex Hugo : “Il va y avoir une vraie émotion…” Samuel Le Bihan se confie sur le retour de Lionnel Astier dans la série de France 3
Mardi 20 mai 2025, France 3 diffuse un épisode inédit d’Alex Hugo. Dans La Forêt des assassins (Notre avis), le policier incarné par Samuel le Bihan depuis plus d’une décennie, enquête sur un meurtre perpétré dans une scierie. Rencontre avec le comédien, bientôt à la réalisation d’un Alex Hugo dans lequel sera de retour son compère Lionnel Astier, et prochainement Carpe Diem (Notre avis) dont il a confirmé l’écriture de la saison 2.
Alex Hugo : “J’ai proposé de faire revenir Lionnel Astier, ça va être super”, Samuel le Bihan évoque l’épisode d’Alex Hugo qu’il va réaliser
Télé-Loisirs : Dans cet épisode, Alex Hugo se définit comme “un flic anarchiste”, que pensez-vous de sa vision de la justice ?
Samuel Le Bihan : C’est un policier qui en dehors des codes et veut redéfinir la notion de justice. Et ça me plait. La justice s’attache trop souvent à la lettre de la loi et oublie l’humain. Dans bien des cas, j’en ai été témoin, les juges se retranchent derrière un article, mais ne prennent pas en compte le parcours et le vécu des personnes. C’est troublant. La justice est une sorte de réparation, or, aujourd’hui, j’ai le sentiment, avec la résonance des réseaux sociaux qu’on est dans une idée de vengeance organisée. Quelqu’un commet un crime et la société se venge en lui infligeant une peine mais sans tirer un enseignement de ce qui s’est passé. Et personne n’en sort grandi. Moi aussi, j’ai envie d’une justice humaine. C’est en ce sens que le personnage d’Alex Hugo est intéressant car il pense qu’on peut apprendre de ses erreurs.
Qu’évoque ce personnage qui comme vous est un farouche défenseur de l’environnement et a un lien particulier à la nature ?
Il y a une poésie dans son attitude, qui est assez subtile. Alex Hugo a une autre façon de considérer sa hiérarchie, les choses importantes de la vie. Il ne s’attache pas au matériel, ça ne signifie pas pour lui une sécurité. Ce personnage permet d’aborder des questions politiques, philosophiques, comme la notion de liberté, de justice et la relation de l’homme à la nature. Ce sont des vraies questions. Quelle est notre relation à la nature ? Doit-on la respecter ? La remodeler ? Est-elle là pour nous servir ? Elle peut faire peur, parce qu’on ne la contrôle pas, et, même si le discours écologique a pris du poids, il y a encore cette idée qu’on doit la maîtriser. Pour moi, le plaisir, justement c’est de ne pas la dominer. Il y a un paradoxe entre la conscience de l’urgence climatique et le désir de vivre dans le confort. En vérité, entre les mots et la réalité, il y a un décalage. Alex Hugo, lui, est très honnête par rapport à ça. C’est quelqu’un d’unique dans son rapport à l’amour, au travail, à l’amitié. Il sait qu’il y a un prix à payer. Il faut faire des compromis pour s’adapter à l’autre et le prix à payer de la liberté, c’est la solitude. Pour être libre, il accepte d’en payer le prix. C’est sa force, il est ancré, authentique et solide dans ses convictions.
Le départ de Lionnel Astier de la série vous a attristé, mais vous avez trouvé le moyen de le faire revenir !
Oui, je suis heureux car j’ai proposé une idée de scénario pour un épisode d’Alex Hugo avec un rôle pour Lionnel Astier et ça a été accepté. J’ai fait part de mon désir de le réaliser et ils ont accepté. C’est Véronique Lecharpy qui a écrit le scénario, dont j’ai pu suivre de près l’écriture, et elle a fait un travail formidable. Je voulais faire revenir Lionnel. Son personnage est à la retraite, mais il va être impliqué dans cette histoire. Et ça va être super. Il va y avoir une vraie émotion.
Êtes-vous excité à l’idée de vous retrouver à nouveau derrière la caméra [Samuel le Bihan a réalisé le court-métrage Alphonse Funèbre en 2006, NDLR] ?
Je l’envisage plutôt comme une grande responsabilité. À partir du moment où ce projet se concrétise, ça demande énormément de travail de conscientiser tout ça. Il faut penser à tout. Je suis dans le travail, pas dans l’émotion, que ce soit l’angoisse ou le plaisir. Je me suis donné une mission que je dois accomplir. Il va falloir la réaliser le mieux possible !
Alex Hugo : “On ne quitte jamais son enfance“, Samuel le Bihan évoque ses périodes de doute
Vous avez aussi dit : “Je travaille, mais j’ai le sentiment que ça peut s’arrêter“. Est-ce pour cela que vous essayez d’être à l’origine de vos projets ?
Il y a beaucoup de choses que j’ai initiées c’est vrai. Il y a Carpe Diem [sa série sur TF1, disponible sur la plateforme de la chaîne, ndlr] dans le registre comique où on a moins l’habitude de me voir, Tu ne tueras point avec cette plaidoirie de 14 minutes, le défi physique de Seul, que j’ai aidé à impulser auprès de France Télévisions, ce qui n’a pas été facile, car c’était une prise de risque. Il a fallu qu’on nous fasse confiance. À la fois, c’est super, parce que j’ai des rôles qui me plaisent et que je rêvais qu’on me propose. Ça me permet de relever des challenges, d’aller au-delà de mes compétences pour me dépasser. Je suis heureux que ça marche, mais ce sont des rôles qu’on ne me propose pas et dans lesquels on ne m’imagine pas. Du coup, c’est à moi de les mettre en route. Le fait que le public suive me fait plaisir parce que ça me montre que je suis capable de jouer ces rôles-là. J’ai la validation du public, et ça c’est énorme, on en rêve en tant que comédien. Mais ce métier est paradoxal parce que c’est difficile d’être dans le désir de l’autre, mais on aimerait aussi parfois être désiré et on a besoin aussi de la validation de ses pairs.
Vous avez l’impression que vous n’avez pas cette reconnaissance dans votre métier ?
C’est quelque chose qui me manque un peu, oui, j’ai ce sentiment parfois de ne pas avoir la validation de mes pairs. Ce besoin d’amour et de reconnaissance, c’est une quête constante, celle du public et des professionnels. Il y a toujours je crois cette recherche de reconnaissance, dans sa famille, avec ses amis… on veut prouver qu’on est capable de faire quelque chose de bien. Sans doute parce qu’on a le sentiment de ne jamais avoir été très bon nulle part. Donc tout d’un coup, on a envie de se dire : “Moi, je suis capable de ça”. J’ai en moi cette quête de reconnaissance constante ou de validation sur ses capacités. Mais c’est ça qui est beau. Je pense qu’on ne fait pas les choses pour soi, mais pour les autres. Dans le fond, là où on est le meilleur, c’est lorsqu’on fait des choses pour ses enfants, pour sa femme, pour les gens qu’on aime.
Justement, quel regard vous portez sur le gamin prolétaire de banlieue que vous étiez, devenu star de cinéma, valeur sûre de la télé, et qui a reçu la Légion d’honneur ? C’est un parcours quand même incroyable !
Oui, mais en réalité, je ne le vois pas comme ça. Parfois, je me dis, que c’est bien. Mais ce gamin qui a ce manque de reconnaissance, ce besoin d’amour et de validation, il est toujours là. On ne quitte jamais son enfance. On ne quitte jamais ses traumas et ses manques. Il faut apprendre à vivre avec, éviter que l’émotion prenne toujours le dessus et laisser son cerveau faire le travail. Avec un regard d’adulte qui se dit : “Regarde que tu as accompli. Regarde d’où tu viens et où tu vas.” De l’enfance, on garde une belle énergie, qu’il faut préserver, mais il faut aussi rationaliser. C’est pareil pour tout le monde. Il faut accepter les doutes, organiser l’avenir, prendre soin de sa famille, concrétiser des projets professionnels et se protéger soi et les siens.
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