Louis Sarkozy ne cesse de faire parler de lui. Et pour cause, le jeune homme de 28 ans, qui s’est installé à Menton avec son épouse Natali Husic il y a quelques mois, a confirmé sa candidature aux élections municipales de cette ville de la Côte d’Azur. Côté vie privée, le fils cadet de Nicolas Sarkozy s’apprête à devenir papa pour la première au mois d’octobre. Ce jeudi 11 septembre, le demi-frère de Giulia Sarkozy a pris la pose pour Paris Match à la plage. L’occasion de dévoiler torse nu ses nombreux tatouages et d’expliquer leurs significations. Le beau-fils de Carla Bruni a réalisé les dessins uniquement sur le côté droit de son corps. « Normal, je suis un homme de droite », plaisante-t-il alors. Au total, Louis Sarkozy a six tatouages. Le premier qu’il a réalisé en Corse à l’âge de seize ans sur l’intérieur de l’avant-bras est le baron Samedi, une divinité vaudoue.

Les suivants ont tous un lien avec l’Histoire comme l’explique l’ex-compagnon de Capucine Anav. Sur son avant-bras droit, il a fait marquer « Ki ore irato d Loovis », en référence à un chant de croisade du XIIe siècle, qui se traduit par : « Qui désormais ira avec Louis ne redoutera plus jamais l’enfer ». « Cette chanson est écrite par quelqu’un de la cour. Elle m’a intéressée parce que c’est un des premiers textes à propos duquel les linguistes disent que ce n’est plus vraiment du latin vulgaire mais une entrée dans la langue française. C’est la genèse de notre langue et il y a mon prénom dans le refrain, avec son orthographe médiévale », explique-t-il alors. Sur le flanc droit, le mari de Natali Husic a choisi de se faire tatouer une pièce romaine, à savoir « le Denarius Eid Mar, la plus connue au monde ». « Ce sont les pièces frappées par les conspirateurs pour célébrer l’assassinat de Jules César. Ce sont les plus rares au monde », explique-t-il alors. Un tatouage qu’il a d’ailleurs en commun avec ses deux meilleurs amis, officiers dans les Marines.

Louis Sarkozy : découvrez son tatouage préféré !

Sur son torse, Louis Sarkozy a une autre pièce, datant du IVe siècle de la ville grecque de Rodes, sur l’avant-bras droit le faisceau de licteur romain. « C’est le symbole de la magistrature romaine, mais aussi celui de la République française. Rome et la France à la fois ça me touche beaucoup », explique-t-il.
Sur le biceps, le jeune homme de 28 ans a fait faire un « appel au ciel », utilisé par le philosophe anglais John Locke dont il est un grand admirateur. « Dans un chapitre sur les révolutions, il écrit quelque chose considéré comme banal mais exceptionnel à l’époque : quand le roi viole le contrat social et devient dictateur, le peuple n’a plus l’obligation de faire appel à lui. Il peut passer outre le monarque et faire appel au paradis. Je ne suis ni religieux, ni croyant mais cette idée est proprement révolutionnaire. On divise Dieu du monarque. C’est la genèse de la séparation des pouvoirs », raconte-t-il. Enfin dans le dos, le fils de Nicolas Sarkozy s’est fait tatouer « l’étendard des Dragons de l’impératrice, une unité de cavalerie napoléonienne, ceux qui allaient au front avec une peau de léopard sur le casque ». Mais parmi ces six tatouages chargés d’Histoire, son préféré reste la pièce romaine sur son torse. « Il a de la gueule », affirme-t-il.